Real

Année : 2014

Genre : Fantastique, Drame, Romance 

Synopsis : Atsumi est une mangaka qui, un jour frappée par le syndrome de la page blanche, décide de se suicider. Depuis plongée dans un profond coma, son copain Koichi ne sait plus quoi faire pour la sauver. Il décide de rejoindre un programme médical particulier qui lui permettra de plonger dans le subconscient d'Atsumi, espérant ainsi la persuader de se réveiller...

Mon avis : Ce film a été réalisé par Kiyoshi Kurosawa, à qui l'on doit par exemple la série Shokuzai que j'ai beaucoup aimée. Il s'agit d'une adaptation d'un roman de Rokuro Inui, Kanzen naru nagakubiryū no hi (traduit par A Perfect Day for Plesiosaur en anglais).

Koichi interprêté par Takeru Satô (il a joué Kenshin, sisisi) ère sans but dans son appartement depuis que sa chère et tendre n'est plus là. Elle est allongée à quelques kilomètres d'ici, sur un lit d’hôpital, et il ne demande qu'à la rejoindre à l'intérieur de son cerveau pour la pousser à se réveiller. C'est d'ailleurs ce qu'il fait sans se douter que sa compagne n'a pas vraiment l'intention d'en sortir. Au moins à l'intérieur de sa tête, elle dessine. S'ensuit un jeu du chat et de la souris au milieu de ces décors qui ont ponctué leur enfance ou leur vie d'adulte, entrecroisant des souvenirs qui ont de l'importance pour eux. Chacun est hanté par un démon dont ils n'arrivent pas à se séparer et qui empêche toute communication. Atsumi portant les traits de Haruka Ayase semble le personnifier par un dessin de plésiosaure qu'elle aurait réalisé étant enfant, et qu'elle désire revoir à tout prix.

Si toi aussi tu as été obligé de taper sur google le mot "plésiosaure" pour te rappeler ce à quoi ça ressemblait, tu fais partie comme moi de la clique de ceux qui croyaient tout connaître des dinosaures après avoir vu Jurassic Park.

 

 

 

 

 

 

Le thème traité ici est le désir de vivre en portant le poids de la culpabilité sur les épaules, la nécessité du pardon pour continuer, malgré le désir d'avancer dans la vie. Un thème cher à Kurosawa visiblement car on le retrouve dans Shokuzai. On y revoit aussi une même ambiance pesante, tristounette et pâle et un même questionnement des protagonistes sur leur propre existence. A cela, il ajoute des interventions furtives d'une glauquitude absolue, à faire froid dans le dos mais qui expriment parfaitement le mal-être émotionnel du couple.

Malgré une intrigue intéressante, le film se laisse parfois happer par quelques longueurs dont on se serait bien passé, faisant ressortir un manque de dynamisme et une certaine platitude. C'est ce qui m'a dérangé principalement, et c'est une des raisons qui m'a empêché de rentrer pleinement dans le film. Comme une oeuvre inachevée, j'ai aussi eu l'impression d'un manque, comme si Kurosawa n'était pas allé jusqu'au bout de son propos. Plusieurs idées font surface rapidement sans être vraiment développées, le rendu étant un peu étrange.

 

 

 

 

 

 

 

Cela dit, la réalisation est parfaite et chaque plan est travaillé au millimètre. Il manque peut-être une BO un peu plus soutenue pour parfaire l'onirisme de l'ambiance. Bref, de beaux effets mais avec un scénario qui aurait du être plus complexe sur la vision qu'il offrait des sentiments, de la vie, de l'amour.  Une expérience plaisante tout de même, qui mélange étroitement ce qui est réel et ce qui ne l'est pas.

Ma note : 12/20

Higashi no Eden

Année : 2009

Type : Seinen

Genre : Action, Science-Fiction, Romance

Episodes : 11

Synopsis : Morimi Saki est a Washington pour son voyage de fin d'étude. Alors qu'elle essaye sans succès de lancer une pièce dans la fontaine de la Maison Blanche, elle se fait interpeler par des policiers faisant leur ronde. Elle va alors rencontrer Takizawa Akira, completement nu, un revolver dans une main et un drole de téléphone dans l'autre, qui va la sortir de se petrin. Akira est totalement amnésique, et Saki décide alors de faire un petit bout de chemin avec lui, pour rentrer au Japon.... ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'Akira est relié à l'affaire du "Lundi Imprudent", cette journée terrible ou 11 missiles sont venus s'écraser sur le sol japonais en ne faisant miraculeusement aucune victime...

 

 

 

 

Mon avis : Que c'est dommage ! Higashi no Eden avait tout pour plaire et pour faire un véritable chef d'oeuvre, mais il y a eu un petit problème en cours de route, et malheureusement, j'ai oublié tout ce qui m'a plu au début pour finalement ne retenir que ce qui m'a déçu... J'exagère : dans les 3-4 premiers épisodes, on est vraiment transporté par l'histoire ! J'ai aimé Akira des que je l'ai vu, intelligent, mignon, moqueur... Aaaah =3 J'ai un peu plus de reserve avec Saki, mais ca c'est normal, j'ai toujours tendance à preferer les personnages masculins, qui d'après moi on plus de personnalité. Saki n'en reste pas moins agréable, pas comme toutes ces heroines  qui crient pour un rien a chaque fois qu'un oiseau crie trop fort... Bref. L'ambiance au début de l'anime est tout comme j'aime : on sent que derrière le personnage d'Akira se cache un histoire pas très nette, et on meurt d'envie d'en savoir plus. La romance entre les deux est au second plan, très peu présente, mais sympathique à suivre. Les décors sont sublimes, le chara design est vachement sympa... Et l'opening, waouh, c'est une bombe ! Falling Down, de Oasis, il fallait pas s'étonner ;)

 

 

 

 

Mais alors qu'est ce qui a bien pu tout foutre en l'air ? réponse : le scénario. Alors pour être franche, je ne suis pas certaine d'avoir tout compris. On va dire que le principe de l'histoire ressemble à celui de Mirai Nikki : on a 12 protagonistes qui ont des téléphones qui peuvent répondre à n'importe quelle demande. Je me suis alors dis "Une anime qui ressemble a Mirai Nikki, un survival game, un perso trop mignon, mais alors je vais a-do-rer !" But no. Pas vraiment de survival game, pas de mort, pas de sang, pas d'adrénaline... Mais que c'est dommage ! Alors il faut savoir que deux films font suite à cette série : Higashi no Eden : King of Eden et Higashi no Eden : Lost Paradise. Je les ai tout les deux vu et j'en profite pour faire la critique sur cet article, vu qu'en gros, c'est comme une saison 2. Pas terrible, des situations improbables, c'est décousu, confu... Tout ce qui m'interessait, c'était un road trip entre Saki et Akira, mais finalement, on est dans un gros bordel, on ne comprend plus rien... Autre chose : dans la série, on a une touche de fantastique, qui n'est pas du tout exploitée, mais alors PAS DU TOUT, ça vient comme un cheveu sur la soupe, et on est pas plus avancé... La scène est belle, mais on ne sait pas ce qu'elle vient faire la. La scene ou les 20.000 NEET débarquent tous à poil au centre commercial... No comment. Raah j'attendais tellement de cette série... je suis blasée ! Elle n'est pas mauvaise hein, mais loin d'être innoubliable.

Ma note : 12/20

A voir aussi :

Opening Higashi no Eden

School Days

Année : 2007

Type : Shojo

Genre : School Life, Romance, Drame

Episodes : 12

Synopsis : Makoto Ito est au lycée et tous les matins il prend le même train que Kotonoha Katsura dont il est amoureux. Il va devenir ami avec Sekai Saionji, qui va l'aider a sortir avec Kotonoha, en l'aidant principalement à avoir plus confiance en lui et en trouvant des idées pour qu'ils se retrouvent tous les deux. Mais Sekai va approfondir un peu trop les relations qu'elle a avec Makoto...

Mon avis :  (Attention spoiler) Pourquoi School Days alors que je viens juste de faire une critique sur Toradora, un autre shojo ? Les deux animes se ressemblent beaucoup de par leur scenario, les personnages, le chara design... Seulement j'ai adoré School Days et je n'ai pas franchement été emportée par Toradora... Qu'est ce qui a fait la difference ? Attention, explicatioons !

Il faut a peu près 4 épisodes pour que la série se mettent en place, et d'un shojo normal, on se rend compte que l'on rentre dans une histoire plus mature certes, mais plus sombre aussi. Cette anime est vraiment dérengeante ! Le personnage principal, Makoto, qui au début est un garçon normal, s'avère être un pourri, que dis-je, un enfoiré de première qui ne pense qu'avec la partie sud de son anatomie et qui n'a aucun regret à faire souffrir son entourage : c'est en cela que School Days est déja particulier ! Tromperies, mensonges, coucheries, amour, amitié... c'est une image assez noire qui est dépeinte dans cette anime. On sait des le début que ca ne peut pas finir avec une happy end, car trop de gens souffrent de la conduite irresponsable et puerile de Makoto.

C'était donc la première fois que je voyais un shojo de ce genre, et jai été très agréablement surprise, bien que cela n'illustre pas la plus belle partie de la nature humaine... Parlons technique maintenant : Déja, ce qui m'a frappé tout particulièrement dans School Days, c'est la BO. Au début de l'anime, rien de particulier, mais vers la fin, certains morceaux sont juste excellents ! (exception faite pour l'opening...) Après cette première impression, parlons du scenario : contrairement à la majorité des shojos ou l'on reste souvent dans une ambiance "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", School Days nous emmene tout doucement vers le monde des adultes. Ici, les relations entre les protagonistes ne sont pas des histoires d'amour toutes fleuries...  Impossible d'en dire plus. Car ce qui fait que cette anime reste unique, c'est surtout grace a la fin. Le mieux, c'est encore que vous voyiez ça par vous meme =) 12 episodes ce n'est pas excessif, et franchement on passe un bon moment (certe, cela reste un moment spécial... Je vous laisse la surprise !)

Ma note : 15/20

 

 

Toradora !

Année : 2008

Type : Shojo

Genre : Romance, School Life

Episodes : 25

Synopsis : Takasu Ryuuji a hérité du regard assassin de son père et à cause de cela a une réputation de délinquant et tout le monde a peur de lui. Mais Ryuuji est en fait quelqu'un de très gentil, et Yuusaku Kitamura, son meilleur ami, le sait bien ! Un jour au lycée, il va rencontrer de manière un peu brutale Aisaka Taïga,  et va découvrir qu'elle est amoureuse de Kitamura. Seulement Ryuuji est amoureux de Kushieda Minori, la meilleure amie de Taïga. Ryuuji le Dragon et Taiga le Tigre vont alors s'associer et aider l'autre a conquerir l'elu de son coeur. Ils vont alors devenir très proches... 

  

 

Mon avis : (Attention, spoiler) Mouais. Toradora est un shojo jusque dans la moelle des os, donc je ne m'attendais pas à un miracle =) On a ici plusieurs triangles amoureux, pour ne pas dire des hexagones amoureux, et comme dans tous les shojos, il faut 25 épisodes pour que tout rentre dans l'ordre et pour que le "personnage principal number one" se retrouve avec le "personnage principal number two". Vous l'aurez compris, 25 épisodes, c'est beaucoup trop long !! On a plusieurs petites histoires sympathiques, mais qui n'ont pas grand intêret (peu ou pas originales pour un sous, situation grotesque...)

 

 

 

 

 

Cette série marque cependant quelques points en m'ayant fait sourir à deux ou trois moments (c'est pas donné à tout le monde !) et en ayant également quelques scènes interessantes (le combat entre Kanon, la présidente des élèves et Taïga est vachement sympa !). Il reste que je ne supporte pas les héroines qui ont l'air d'avoir 10 ans physiquement et qui se prennent pour la reine du monde, par contre j'ai bien aimé le personnage de Ryuuji, il ne se prends pas la tête pour rien (sauf pour ce qui est en rapport avec Minori...) Rajoutez un poil d'émotions mais pas trop, des personnages assez clichés, soupoudrez d'une animation moyenne, mélangez le tout et vous obtenez Toradora, un shojo basique qui ne restera pas dans les mémoires, en tout cas pas dans la mienne ^^" +1 pour la scène du baiser, c'est assez mignon =)

Ma note : 10/20

Opening To Love Ru - Forever we can make it ! de THYME

Alors je n'ai pas aimé le manga, et encore moins l'anime... Pas d'histoire, ou alors vraiment une toute petite et pas terrible, et beaucoup de ecchi pour pas grand chose au final... Par contre j'ai eu un petit coup de coeur pour l'opening assez original, et musique sympa !

Secret Sweetheart

Année : 2005

Type : Shojo

Genre : Romance, Inceste, Drame

Synopsis : Yori et Iku sont frère et soeur jumaux et se sont toujours bien entendu depuis leur enfance. Mais depuis quelques temps, Yori est de plus en plus distant avec sa soeur, et cela inquiète cette dernière. Elle ne se doute pas que Yori s'éloigne volontairement d'elle pour éviter de craquer : en effet, il est amoureux d'elle, et il a de plus en plus de mal a faire taire ses sentiments. Au début complètement désemparée, Iku va essayer de le comprendre.

 

 

 

 

 

Mon avis : Secret Sweetheart, ou en japonais "Boku wa imouto ni koi wo suru" qui littéralement signifie "j'aime ma soeur" est une adaptation assez mauvaise d'un manga, certe pas exceptionnel mais qui essaye de parler d'un sujet qui fache, à savoir l'inceste. Après cette première phrase à ralonge, c'est partit pour la critique : c'est mou, mais que c'est mou !!

On sait de quoi l'histoire traite, mais on a ici affaire a Iku, une jeune fille cruche au possible qui accepte assez facilement que son frère fantasme sur elle depuis des années... Pas très réaliste tout ca ! J'aime bien Kotomi Aoki, la mangaka a qui l'on doit cette histoire, mais j'avoue que la, on s'ennuit. Une animation tout juste acceptable, des musiques d'ascenseur enervantes au possible, des scènes ridicules... bref cette histoire reste très superficielle. Vu le sujet abordé, on pouvait penser que l'auteur rentre dans le sujet et s'interroge vraiment sur la question du bien et du mal, du fondement de ce genre de relation... mais rien. On a une banale histoire de triangle amoureux comme si le fait qu'ils soient frères et soeurs n'etait qu'un détail.

 

Le personnage de Yori est interessant, on voit qu'il lutte vraiment contre ce qu'il ressent, mais Iku est simplement trop stupide. Alors je ne sais pas pourquoi, mais au Japon il doit y avoir un espece de Sister Complex, car on retrouve des relations incestueuses entre frère et soeur dans d'autres animes et mangas, c'est un sujet qui revient assez souvent (Angel Sanctuary, Koi Kaze, Yosuga no Sora, Aki Sora, Kiss x Sis...) La manière dont le sujet est traité est un peu différente à chaque fois, mais je soupçonne les japonais d'avoir un petit problème avec ce genre de chose (je ne stigmatise pas, hein, ça reste de l'humour =), et puis je suis moi-meme fan du couple Kagamine Len et Kagamine Rin des Vocaloids alors...) Pour finir, je ne suis pas hyper fan du chara design, mais il retranscrit parfaitement le style de l'auteur. Il existe donc la série en manga de 10 tomes (je n'ai pas encore tout lu, peut etre que le manga vaut le coup d'oeil, don't know) et un drama avec Matsumoto Jun, un des chanteurs du groupe Arashi =)

Ma note : 9/20