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13/04/2016

Opening Kiznaver - Lay Your Hands on Me de BOOM BOOM SATELLITE

09/02/2016

Apprendre le japonais - Chronique d'une novice

11150637_1057628230933778_3913378415553132813_n.jpgBeaucoup de passionnés du Japon se posent un jour cette question : et si je commençais à apprendre la langue ? Un petit rêve qui demande beaucoup de travail, mais c'est là aussi que se trouve le challenge. Apprendre le japonais, comment on commence ? Comment on continue ? Comment on se motive ? Chronique d'une novice, d'une débutante, d'une noob.

Etape 1 : Se lancer !

Et donc tu es là, tu sors du lycée et au bout de plusieurs années d'espagnol tu n'es toujours pas capable de faire autre chose que de te présenter ou de rajouter des "o" à la fin des mots français. L'espagnol, c'est jamais passé, et malgré mon quart de sang spanish dans les veines, ça ne passera jamais. L'anglais, c'est autre chose, c'est le langage universel, celui qu'il faut comprendre pour vadrouiller partout, celui où tu progresses depuis que tu mates des séries en VO. On peut apprendre l'anglais très facilement aujourd'hui, et la vérité, c'est qu'il le faut. 


- Pourquoi tu leur dis pas qu'à l'oral, t'es une vraie mer-...

- PARCE QUE C'EST UN INSIGNIFIANT PETIT DÉTAIL.

Mais moi, c'est le japonais que je voulais apprendre. Pas aussi simple en autodidacte, assez éloigné de notre propre langue et avec un système d'écriture particulièrement difficile. J'y ai pensé pendant quelques années avant de véritablement prendre la décision de commencer des cours. Aujourd'hui, cela fait un an et demi que j'ai débuté, ce qui me donne l'occasion de faire un petit bilan. J'ai la chance d'habiter dans une grande ville et donc plusieurs voies s'offraient à moi à l'époque :

- M'inscrire dans une association

- M'inscrire à la fac dans une section de japonais

- M'inscrire dans une prépa ou autre cursus privé

Plusieurs possibilités existent, et c'est à vous de choisir ce qui vous convient le mieux en fonction du volume horaire, de vos activités parallèles et bien sur de votre budget. J'ai choisi l'association, financièrement plus abordable et qui concordait avec mon propre emploi du temps à la fac. Le tout n'est pas seulement de vous dire "tiens, je parlerais bien japonais un de ces jours" mais bel et bien de vous bouger le croupion pour passer des coups de fil et vous renseigner sur ce qui se fait proche de chez vous. Si malheureusement rien ne se fait dans ce domaine, il vous restera toujours internet.

- Et vos yeux pour pleurer.

Pour les Toulousains et alentours souhaitant plus de renseignements, go sur le site de l'association Toulouse Midi Pyrénées Japon. J'suis bilingue t'as vu.

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Etape 2 
: Acquérir les bases...


11038874_1057628284267106_6489044102237667453_n.jpgLa première année de cours est très enrichissante. Ma prof était japonaise (aux dernières nouvelles, elle l'est toujours d'ailleurs), ce qui a mon avis est un vrai plus, et je me trouvais donc dans un niveau dit N8, de débutant. Ce qu'il faut absolument intégrer lors de cette première année sont les différents kanas et leur utilisation, entendez par là les différents symboles composant les syllabaires japonais. Impossible de progresser si on ne les connait pas par coeur, car disons-le franchement, apprendre le japonais parlé sans connaître le japonais écrit, c'est partir avec un handicap. Il ne faut pas hésiter à passer du temps sur leur mémorisation, même si en réalité ça va assez vite.

Ensuite vient l'apprentissage de la syntaxe de base : l'emploi de "desu", les différentes particules, le vocabulaire simple et usuel... Et hop, en quelques semaines vous serez déjà capable de vous présenter en quelques mots. Cela fait le ménage dans tout ce qu'on pensait connaître de la langue et implante les véritables bases du langage, celles sur qui on va se reposer toute sa vie par la suite. On rajoute à ça une centaine de mots de vocabulaire, des séances d'écriture et hop, on a l'impression que ça se grave à long terme dans la caboche.

Ce qui est vraiment essentiel, c'est surtout la possibilité de pouvoir s'exprimer à l'oral, chose que l'on a peu la chance de faire quand on s’entraîne tout seul chez soi. Ces exercices oraux permettent d'habituer l'oreille aux sons typiques de la langue, à les isoler et les comprendre dans l'ensemble de la phrase. Apprendre le japonais en autodidacte est possible, mais le manque de travail à l'oral est à ne pas négliger, d'après moi. Pas de souci particulier au niveau de la diction : une très grande partie des sons japonais sont les même qu'en français.

Aujourd'hui à la moitié de mon année N7, le chemin à parcourir est encore long, mais hey, j'suis une senpai maintenant.

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11150629_1057628047600463_2811261736899195933_n.jpgEtape 3 : ... Pour gérer le plus compliqué

On est très heureux de voir que l'on comprend des choses, même si elles sont d'une simplicité déconcertante (ça, on le découvre plus tard). Mais dès que ça se complique, ou dès que les différentes formes de phrases se combinent pour en former d'autres, on se perd, on hésite, on ne sait plus et on doute.

La vérité, c'est qu'il faut entretenir la mémoire pour avoir le moins de difficultés possible. Pour palier à mon peu d'heures de cours par semaine, je me suis acheté une méthode d'apprentissage du japonais pour revoir à mon rythme les différentes formes apprises, voir même prendre un peu d'avance. C'est vraiment très utile car j'apprends en plus des mots de vocabulaire supplémentaires et m'exerce un peu plus grâce aux différents exercices. Perso, j'ai opté pour Le Japonais sans Peine des éditions Assimil, qui est plutôt bien foutu, mais quinze minutes dans le rayon langue à la FNAC vous montreront qu'il y a beaucoup de choix.

Je regarde également beaucoup de vidéos sur Youtube. Beaucoup de chaînes existent en ce qui concerne l'apprentissage du japonais, en voici une petite sélection. Il en existe énormément en français comme en anglais, youtube est inépuisable.

- JapanesePod101 (anglais) : j'aime beaucoup cette chaîne ! Beaucoup de vidéos à thème sur les questions que se posent les internautes sur la langue, l'apprentissage de mots autour d'un thème en particulier... avec des profs japonaises, on apprend beaucoup !

- jeparlejaponais : la chaîne ne poste plus depuis un an mais possède une vingtaine de vidéos permettant de bosser la compréhension orale grâce à des petites animations mettant en scène des personnages dans des situations de la vie quotidienne.

- Tae Kim (anglais) : de quoi enrichir un peu plus le japonais écrit et parlé en bossant la syntaxe !

N'hésitez pas non plus à suivre des gens qui comme vous parlent ou apprennent la langue, moi ça me motive ! Il font part de leur propre expérience et ma foi, j'en ai tiré de bons conseils. 

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J'adore lire des mangas, comme certains savent, et lire des mangas en VO peut s'avérer très utile : la lecture des kanas devient intuitive, certains kanji paraissent moins tarabiscotés, on commence à en reconnaître certains et c'est vraiment plaisant de se rendre compte qu'on commence à comprendre la mécanique de la langue. Dans un autre style, j'ai aussi téléchargé plusieurs applications pour smartphones : certaines vous aideront à mémoriser et écrire les kanas (Nihongo no Kana par exemple, qui me permet de passer le temps dans le métro). D'autres sont des dictionnaires vraiment complets (je pense à imiwa? notamment) et d'autres encore vous apprendront les kanjis.

Bref, il y aura forcément quelque chose pour vous aider à progresser seul de votre côté. 

Le plus dur est à venir donc, mais c'est aussi ça qui est intéressant ! Chacun doit trouver sa manière de progresser, et pour ça, il ne faut pas hésiter à se fixer des objectifs. Sans oublier le plus important : il faut quand même kiffer ce que l'on fait, sinon on perdra vite la motivation, puis l’intérêt, puis la vie, la mort, les crèmes brûlées, tout ça. Vous voulez parler japonais ? Vous vous y êtes déjà mis ? Parlez moi de votre propre expérience dans les commentaires ou sur la page facebook du blog, qu'on se soutienne et qu'on discutaille ensemble ! La suite de cette épopée dans un ou deux ans ! ;)

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- Je tiens à préciser que cette chronique a été illustrée avec des photos du Jardin Japonais de Toulouse.

- ... Ce qui n'a absolument rien à voir avec le sujet de cet article.

- Exactement. MAIS LE CHAT EST TROP MIGNON PUTAIN.

 

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27/01/2016

Opening Ajin - Yoru wa Nemureru kai ? de FLUMPOOL

Le Garçon et la Bête

affiche.jpgAnnée : 2015

Genre : Fantastique, Tranche de Vie

Réalisateur : Mamoru Hosoda

Synopsis : Ren est un jeune garçon qui s'est enfui de chez lui suite à la mort accidentelle de sa mère. Il croise au milieu de la foule du quartier de Shibuya deux silhouettes monstrueuses, dont l'une lui propose de devenir son disciple. Cet individu immense se prénomme Kumatetsu, et est un puissant guerrier qui souhaite devenir le prochain seigneur du Monde des Bêtes. Seulement Kumatetsu a un caractère épouvantable, et Ren va devoir s'y faire...

Mon avis : Je suis allée voir le film le jour même de sa sortie, c'est dire si je l'attendais avec impatience. Le Garçon et la Bête est le septième long-métrage du réalisateur Mamoru Hosoda, et sa quatrième œuvre originale. En quatre films, le bonhomme a déjà une sacrée réputation ! La Traversée du Temps, Summer Wars et bien entendu Les Enfants Loups... des œuvres qui ont toutes marquées le cinéma d'animation japonais. 

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Ren, ce petit humain au caractère bien trempé se retrouve disciple de cet ours insupportable, véritable rustre. De cet étrange duo naît une étrange relation, pas tout à fait de père et fils, mais pas tout à fait de maître et disciple non plus. Les deux apprennent de l'autre, et développent une puissance qu'ils n'auraient en aucun cas pu atteindre seuls. Leurs disputes incessantes sont drôles : ils se crient dessus, ils se remettent en question, mais au final, ils sont comme un seul être dans deux personnes différentes, et nouent une complicité que d'autres leur envient. Ils ont réussi à combler leur solitude, et ne se rendent pas compte tout de suite que c'était ce qu'ils attendaient.

Ren fini cela dit par se demander à quel monde il appartient. S'il est attaché à la figure de père que représente Kumatetsu, il est irrémédiablement attiré par son propre monde et ses propres origines. A qui doit-il être fidèle, finalement ? La part d'ombre qu'il possède au fond de lui dépend-elle de la réponse à cette question ?

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Avec un esthétisme certain, une animation maîtrisée et des graphismes au top, le réalisateur nous donne encore une fois un coup de poing dans les dents. Il y a un énorme effort du coté de la musique, avec des morceaux classiques entraînants qui apportent une fabuleuse dynamique à certaines scènes. J'ai aussi trouvé l'humour beaucoup plus présent ! Les relations au départ houleuses des deux hommes engendrent tout un tas de situations comiques qui touchent dans le mille. On regarde le film avec un sourire aux lèvres. Les personnages secondaires sont tous attachants et l'univers dans lequel ils évoluent permet d'explorer leur personnalité, de les comprendre et de les aimer.

Si j'avais un seul petit reproche à faire à ce film qui m'a pourtant enchantée, c'est cette infime et minuscule petite frustration que j'ai ressenti à la fin. Reste que Le Garçon et la Bête vient affirmer un peu plus le talent de Hosoda, qui nous prouve une fois encore qu'il en a sous le capot. Il y développe des thèmes qui lui sont chers, particulièrement celui de la famille, que l'on retrouvait déjà dans les Enfants Loups ou Summer Wars. Bref, une vraie petite perle quoi.

Sachez aussi qu'une adaptation en manga a été réalisée par Renji Asai et que le premier tome est déjà disponible aux éditions Kazé ;) Plus aucune raison de passer à côté !

Ma note : 18/20

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13/01/2016

Kesstalu - Novembre et Décembre 2015

Bestiarius T1-2 de Masasumi Kakizaki (Kazé)

bestiaa1.jpgbestiaa2.jpgMasasumi Kakizaki est un mangaka que j'apprécie particulièrement (sans déconner, je vous ai assez rabâché les oreilles avec Rainbow). D'ailleurs il est devenu le sujet d'un article que j'ai réalisé pour le Journal du Japon, n'hésitez pas à aller le lire si vous souhaitez le découvrir ! Revenons à nos moutons : Bestiarius est donc son nouveau titre, qui pioche cette fois dans la case shônen plutôt que seinen et s'installe dans l'univers de la Rome Antique. J'ai littéralement adoré ces deux premiers volumes qui, portés par le graphisme indéniablement grandiose de Kakizaki, nous emmènent à l'aventure en compagnie de Finn et de son père adoptif. Ici, les nobles romains font la loi quant aux destin des gladiateurs chargés de les divertir, au prix de leur liberté et parfois de leur vie. Mais Finn et son père, un dragon légendaire dernier représentant de son espèce, ne sont pas prêts à renier cette liberté qui est finalement à portée de main...

DevilsLine T1-2 de Ryô Hanada (Kana)

devils2.jpgdevils1.jpgC'est suite à la lecture d'un post sur la page facebook de Paoru que je me suis laissée tenter par cette série ! Ce seinen d'une mangaka qui était jusqu'alors inconnue chez nous fut assez étonnant, et me laisse curieuse pour la suite. Il reste cela dit que le manga possède des défauts un peu dérangeants comme un dessin très inégal, comportant un style agréable à l’œil mais possédant des soucis d'anatomie assez grossiers. Mais Ryô Hanada qui signe ici sa première oeuvre fait énormément d'efforts au fil des pages pour évoluer et progresser. Il en ressort des doubles pages assez fabuleuses par leur dynamisme, et surtout une mise en scène captivante. Le pitch n'a rien de particulièrement original, vu que l'on évolue dans l'univers de la ville, ou humains et vampires se côtoient. Tsukasa, une jeune humaine, fait la connaissance de Anzai, un demi vampire et les deux jeunes êtres vont tomber éperdument amoureux. Le tout est cela dit bien amené, et possède son petit cocktail d'émotions ! Le troisième tome est déjà dispo.

brain.jpgBrainstorm Seduction T2 de Setona Mizushiro (Kazé)

Une petite dose de cette mangaka, ça fait du bien de temps en temps ! Brainstorm Seduction, c'est la dernière série en date de Setona Mizushiro (je ne sais d'ailleurs pas sur quel projet elle bosse en ce moment au Japon). Le premier tome marquait la rencontre d'Ichiko, une femme tout juste trentenaire et d'Ichinose, un homme de quelques années son cadet. Les deux jeunes gens décident de sortir ensemble, mais les malentendus n'ont pas fini de pleuvoir ! Ils ne se comprennent pas ou comprennent tout de travers, se vexent et partent, regrettent et reviennent... Un mic-mac de situations toutes plus loufoques les unes que les autres, que l'on suit par l'intermédiaire de la personnalisation des émotions de l'héroïne. Un josei dans la ligne directrice des autres œuvres de l'auteur mais avec cette petite touche personnelle et originale qui a fait d'elle une mangaka emblématique. Pas besoin d'attendre le prochain quiproquo, puisque le tome 3 est déjà disponible !


tw1.jpgTwittering Birds Never Fly T3 de Yoneda Kou (Taifu)

Yoneda Kou est pour la yaoi ce que Setona Mizushiro est pour le shôjo : une auteure emblématique. Yoneda maîtrise parfaitement la psychologie de ses personnages et nous illustre des situations très réalistes, toujours dans un environnement moderne et urbain et avec un style graphique tout à fait dans le cadre. Elle est donc à l'origine de petites pépites telles NightS ou bien Le Labyrinthe des Sentiments (oui, on repassera pour le titre français). Twittering Birds Never Fly reste sa série phare la plus longue et est en phase de devenir un grand classique du genre. Dans ce volume, Yashiro est encore convalescent après les balles qu'il a reçu, mais ça ne l'empêche pas de rechercher qui est à l'origine de sa tentative d'assassinat. Dômeki quand a lui, a juré de protéger son boss quoi qu'il advienne, et compte bien tenir ses promesses. La relation qui lie les deux hommes est toujours aussi ambiguë, et malgré le caractère extraverti de Yashiro, on sent qu'il ressent quelque chose de spécial pour son subalterne taciturne...

Berserk T3-4 de Kentarô Miura (Glénat)

tw2.jpgpt11.jpgJ'avance à petit pas lorsqu'il s'agit de Berserk, mais le jeu en vaut clairement la chandelle ! L'occasion de redécouvrir cette épopée de dark fantasy que j'avais pu lire en scans il y a quelques années. Ces deux tomes débutent l'arc intitulé l'Âge d'Or, qui a fait l'objet de trois long métrages d'animation et dont je n'ai pas hésité à parler sur le blog. Le manga s'appuie un peu plus en détail sur le passé de Guts, ce qui n'était que très vaguement abordé dans les films. On découvre donc depuis le jour de sa naissance le destin de ce sombre héros. Il croisera ensuite sur sa route le leader de la troupe des Faucons, Griffith, ce qui marquera sa vie à tout jamais... Mais ça, ce sera pour plus tard.

pt10.jpgJoker Danny T2 de Old Xian et Moss (Urban China)

Je ne vais pas mentir, je prie un peu chaque jour pour que 19 Days, un webcomic de Old Xian, soit un jour imprimé en version papier et finisse sur mon étagère. J'ai eu un énorme coup de cœur pour cette histoire, et bien entendu sur le dessin incomparable de l'auteure chinoise. Il fallait donc que je lise Joker Danny, sa seule oeuvre éditée en France. Petit bonus, l'édition d'Urban China est au top niveau. Dans la lignée du premier volume donc, ce deuxième tome nous conte une histoire fantastique de manière morcelée et non chronologique, ce qui est un peu déroutant au premier abord. Mais quand les pièces du puzzle finissent par s’emboîter, que l'on peut clairement situer temporellement un chapitre l'un par rapport à l'autre suite aux indices qui sont disposés un peu partout, c'est vraiment un régal. Toujours aussi intrigant sur le personnage du joker, le tome 3 nous apportera surement quelques indices supplémentaires !

 

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Piece T4-5-6 de Hinako Ashihara (Kana)

Sur le coup, je ne m'en suis pas rendue compte, mais j'ai bel et bien oublié d'acheter le tome 3. Un petit tour par la case scan pour réparer cet oubli, et je suis prête à entamer la suite de l'enquête ! Il semblerait que Mizuho ait enfin réussi à trouver l'homme qu'elle recherchait ! Son nom, tout du moins, car le trouver en cher et en os n'est pas encore chose faite. Mizuho est en plus de plus en plus perturbée par ce qu'elle éprouve pour Narumi, et elle en oublie d'être sincère avec ses autres amis... J'ai une petite préférence pour Le Sablier pour le moment, mais la mangaka Hinako Ashihara sait quant même manier les émotions et les sentiments de ses personnages avec une certaine dextérité ! Hâte de voir le dénouement de cette histoire dans les quatre derniers volumes...

r14.jpgRainbow T14 de Masasumi Kakizaki (Kazé)

Que serait ma rubrique lecture mensuelle sans un peu de Rainbow dedans ? Vous serez très heureux de savoir (ou vous n'en aurez rien à faire) que je possède actuellement TOUTE LA FUCKING COLLECTION et que ma vie est désormais complète. J'en profite pour faire un gros doigt à Kazé, avec leur réédition là. Bref ! Je suis encore en terrain connu ici, puisque cette partie est abordée dans la série animée (foncez voir ce chef d'oeuvre d'ailleurs). Les six jeunes garçons grandissent et deviennent adultes les uns après les autres, guidés par les enseignements d'Anchan et par les souvenirs qu'ils gardent de lui. Beaucoup d'autres individus vont croiser leur route, de bons comme de mauvais, mais ils en ressortiront toujours plus forts quoi qu'il arrive. Masasumi Kakizaki (ouioui encore lui) est au sommet de son art et je meurs de connaître enfin la fin de cette histoire. Patience, on ne boit pas un grand cru au goulot, on le savoure doucement jusqu'à la dernière goutte (j'aime faire des phrases). Enfin... Ce tome 14 m'a quand même coûté du pognon...

 

1313.jpgFullmetal Alchemist Intégrale XIII de Hiromu Arakawa (Kurokawa) FIN

Dernière intégrale ! Est-ce vraiment nécessaire d'encenser cette série qui à déjà prouver à tout le monde ses qualités ? Hiromu Arakawa signe ici un chef d'oeuvre que beaucoup ont pu redécouvrir, moi la première. On dit adieu une nouvelle fois a toute une tripotée de personnages charismatiques que l'auteure aura su faire vivre au rythme de leurs aventures. Plus de doute (si certains en avaient...) FMA est un classique du manga, un passage obligé. Pour ce qui est de l'édition intégrale que proposait l'éditeur Kurokawa, nul doute que voir des couvertures inédites est toujours sympa, mais le bouquin en lui même n'a rien d'exceptionnel, histoire que le prix reste abordable (globalement, on avait deux tomes pour le prix d'un et demi).

Sinon, je peux encore avoir ma dose de FMA car je n'ai toujours pas vu la seconde adaptation animée appelée Brotherhood. Quand y'en a plus, y'en a encore ;)

 

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09/12/2015

Opening Mobile Suit Gundam : Iron-Blooded Orphans - Raise Your Flag de MAN WITH A MISSION



05/12/2015

Opening Noragami Aragoto - Kyouran Hey Kids !! de THE ORAL CIGARETTES

 

03/12/2015

Notre Petite Soeur

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Année :
2015

Genre : Tranche de vie

Synopsis : Sachi, Yoshino et Chika sont trois sœurs vivant seules dans la grande maison familiale. Lors d'une journée comme les autres, elles reçoivent un coup de téléphone leur annonçant la mort de leur père, qu'elles n'avaient pas vu depuis des années. En se rendant à ses funérailles, elles font la connaissance de Suzu, leur demi-sœur, et lui proposent de venir habiter avec elles à Kamakura.

Mon avis : Notre Petite Sœur est une adaptation de Hirokazu Koreeda du manga Kamakura Diary de Akimi Yoshida, et il fait partie entre autre de la sélection officielle du dernier festival de Cannes. Je n'ai pas lu le manga que ma foi j'avais dans mon viseur depuis un moment, c'est donc avec un œil curieux que je suis allée dans mon ciné préféré pour voir ce que le film donnait. 

 

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On y découvre au départ la vie de trois sœurs, unies quoi que très différentes dans leur caractère et leur façon d'appréhender la vie. Sachi est l'aînée, celle qui porte les responsabilités sur ses épaules et qui semble mener la famille dans le droit chemin. Yoshino la cadette est déjà beaucoup plus volage, enchaînant les copains et les ruptures et recherchant un travail qui lui permettrait de s'épanouir. Chika la benjamine est encore jeune, plus une enfant mais pas tout à fait une adulte, et rayonnant d'optimisme. Les trois frangines semblent avoir trouvé la parfaite routine dans leur vie à Kamakura, jusqu'au jour où on leur annonce la mort de leur père. Ce passage ne cherche pas à être dramatique, mais nous étonne par l'indifférence des trois filles. Elles n'avaient pas vu leur père depuis des années à cause du divorce de leurs parents, et la mort de leur paternel apparaît surtout comme un événement d'une importance relativement moyenne, nous donnant envie de dire, "arf, c'est la vie".

On détecte cela dit chez Sachi une petite pointe au cœur, et on ressent chez elle le besoin de redonner un nouveau souffle à sa vie, un nouvel objectif à atteindre. Il apparaît en soi via la quatrième sœur, Suzu. Prisonnière du petit village dans lequel elle réside avec sa mère, la proposition d'aller habiter à Kamakura est un véritable soulagement, et la collégienne y voit la possibilité de commencer quelque chose de nouveau.

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Le film est ensuite une pure tranche de vie, nous contant les mésaventures des différentes sœurs au cours de leur vie. Suzu leur permet à toutes d'adopter un nouveau regard sur leur parcours, même si le film prend vraiment le temps pour nous montrer de quoi il est question. La famille est au centre du sujet, et le contexte nous apporte de nombreuses réflexions quant à l'avenir, l'entraide, les liens familiaux ou encore l'amitié. Les différentes actrices principales sont touchantes et saisissantes par leur sincérité. J'ai tout de suite reconnu Haruka Ayase que j'avais pu voir il n'y a pas si longtemps dans Real. Si elle ne m'avait pas transcendée plus que ça alors, je l'ai trouvé sublime dans le rôle de Sachi, la femme responsable et imperturbable qui veille telle une mère sur les autres membres de la fratrie.

Le film est touchant donc, sans verser dans le pathos,  même si il en devient un peu long sur la fin (il dure un peu plus de 2h, quand même !). La bande son ne se démarque pas particulièrement, mais reste simple, à l'image de la réalisation et du propos, même si le tout est bien mené et agréable à regarder. Une belle expérience humaine en tout cas !

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Ma note : 13/20

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09/11/2015

Kesstalu - Octobre 2015

Rainbow T10-11-12-13 de George Abe et Masasumi Kakizaki (Kazé/Kabuto)

ra10.jpgOuep, financièrement, j'ai un peu fait des folies ce mois-ci. S'attaquer à l'édition Kazé de Rainbow, c'est un peu comme jeter volontairement ses économies au feu pour la bonne cause. Malgré la sortie toute récente d'une nouvelle édition intégrale (toujours chez Kazé d'ailleurs, ce qui enterre définitivement l'espoir d'une réimpression), j'ai fait ma chieuse en mode "mais nan mais moi je veux pas celle là, je veux l'autre". J'étais donc résolue à y mettre le prix ! Bon, je dis ça, mais je n'ai pas acheté un seul volume plus de 15 euros, et on m'a offert le 13 car le vendeur m'avait envoyé la mauvaise édition. 

- Bref.

- ...C'est vrai qu'on s'en fout un peu.

Outre la joie d'avancer peu à peu vers le chemin de la collection complète, je me rapproche aussi tout doucement d'une partie de l'histoire que je ne connais pas. En effet et de mémoire, il me semble que l'anime couvre jusqu'au tome 15 de la version papier.

ra11.jpgDans le tome 10, Lily s'est faite avoir par l'officier américain dont elle était la maîtresse. La pilule est assez dure à avaler, mais Suppon jure de gagner assez d'argent pour l'aider à s'en sortir. Seulement au même moment, il commence à avoir des problèmes de santé qui pourraient être dus à la bombe...
C'est Heitai qui est la star du tome 11. Faisant partie des forces armées comme il avait toujours voulu l'être, sa mission est de sauver le plus de civils possibles lors du typhon qui s'abat sur la ville. Comme tout bon soldat qui se respecte, il est prêt à donner sa vie pour faire honneur à la profession.
C'est Mario que l'on suivra particulièrement dans le tome 12. Ayant la main droite complètement bousillée depuis les années passées à la maison de redressement, il a perdu l'espoir de jamais retoucher à ses gants de boxes à l'avenir. Mais un de ses anciens adversaires lui conseille un médecin qui saurait peut-être arranger les choses...
Le tome 13 s'occupe cette fois de l'avenir de Jo, et particulièrement de celui de sa sœur Megu. Son père adoptif vient de refaire surface, et il est prêt à tout pour récupérer la jeune fille sous son aile...


ra12.jpgra1313.jpgComme précisé au dessus, ce treizième volume n'est pas de chez Kazé mais de l'édition Kabuto, ce qui me permet de faire un petit comparatif. Honnêtement, Kazé a fait un super boulot sur son édition, quand on voit l'ancienne : les pages sont plus jaunes et plus rigides, l'encre de moins bonne qualité ce qui nuit franchement au rendu final de chaque page. La qualité globale est assez cheap ce qui gâche complètement le graphisme de Kakizaki qui pourtant est très finement détaillé dans la version Kazé. Kabuto est un éditeur qui a coulé et qui n'a jamais pu aller au bout de la collection, ce n'est peut-être pas plus mal... De plus au niveau de la traduction, on a pas mal de changements au niveau des noms. Ainsi, Kyabetsu s'appelle Chou-fleur et Heitai se prénomme Soldat. J'ai pas du tout apprécié, et je vais me procurer la version Kazé dès que possible !

piece.jpgPiece T2 de Hinako Ashihara (Kana)

L'enquête de Mizuho continue ! La jeune fille a promis à la mère d'une de ses anciennes camarades récemment décédée de faire la lumière sur le passé de sa fille. Elle veut principalement retrouver l'identité de son petit copain de l'époque, qui était le père de l'enfant qu'elle portait. Mizuho se retrouve à toquer à la porte de ses anciens amis et à parfois déterrer des souvenirs qui étaient censés rester secrets.

J'adore l'auteur, et je trouve qu'elle maîtrise ce côté shôjo tragico-romantique à la perfection. Ses dessins collent parfaitement à l'ambiance pesante qui envahit l'atmosphère des personnages, les gens mentent, se protègent, ont parfois oublié et recherchent aussi la vérité...
On découvre au fur et à mesure et en même temps que Mizuho comment l'histoire et le présent sont tels qu'ils sont.

Je flaire le petit bijou assez semblable à son prédécesseur "Le Sablier" et j'ai hâte de découvrir la suite, évidemment.


acid2.jpgacid3.jpgKokkoku T3-4 de Seita Horio (Glénat)

Retour en plein milieu du Monde Immobile ou la famille de Juri tente vaille que vaille d'échapper à la secte Amour Véritable ! Si nous identifiions deux camps au début de l'histoire, les gens se morcellent de plus en plus dès qu'ils en apprènent un peu plus sur le monde qui les entoure. Chacun veut bien entendu revenir vivant, et découvrent les motivations des autres individus sans pour autant y adhérer... Tout n'est plus aussi clair, et beaucoup se demandent finalement pourquoi ils sont ici !

Juri doit récupérer son frère ainsi que son neveu Makoto avant de pouvoir rentrer. C'est sans compter le fait qu'on lui vole entre temps la pierre au centre de toute l'incantation... Assez haletant ! On découvre beaucoup de nouvelles règles sur le fonctionnement du monde bloqué en un instant, et on remarque aussi que les Administrateurs, ces êtres fantastiques, ne sont peut-être pas si surnaturels que ça.  La série se terminera au terme du huitième volume, je me demande ce que l'auteur a en réserve !

 

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08/10/2015

Opening Subete ga F ni Naru : The Perfect Insider - Talking de KANA-BOON

Bouge bébé.