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20/06/2015

Owari no Seraph

owari_no_seraph_3688.jpgAnnée : 2015

Genre : Fantastique

Épisodes : 12

Synopsis : De nos jours, un virus apparaît et tue sans distinction tous les humains de plus de 13 ans. Les enfants rescapés deviennent une réserve de sang utilisée par les vampires, qui profitent de l'épidémie pour les asservir. Yûichiro Hyakuya et son frère Mika, ainsi que leurs autres frères et sœurs d'adoption sont devenus eux aussi les captifs des vampires, mais ne comptent pas le rester éternellement. Ils projettent en effet de s'échapper par tous les moyens. 

(Attention aux spoilers !)

Mon avis :

- Je suis extrêmement désappointée.

- Ça a le mérite d'être clair. Y'a qu'à voir les mots que t'utilises.

Le premier épisode était pourtant génial et comportait énormément de bonnes choses : une animation impeccable, de jolies couleurs et des décors très originaux, en mode pastel ou peinture à l'huile. Des musiques d'ambiance parfaitement accordées à la thématique sombre venaient enjoliver l'atmosphère. Bien que le scénario ne contienne pas un brin d'originalité, le rendu final de ce premier épisode était assez réussi pour que l'on veuille découvrir la suite sans attendre. J'étais vraiment très emballée, et pensais avoir trouvé la petite pépite de la saison. Je me suis rendue compte quelque semaines plus tard que malheureusement, il n'en était rien.

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Lorsque Yû et sa famille tentent de s'échapper, leur fuite est arrêtée nette par un vampire aristocrate qui tue sans foi ni loi toute la fratrie. Seul Yû s'en sort indemne tandis que Mika est blessé mortellement et le supplie de fuir. Yû obtempère, et va se réfugier du côté des humains, jurant alors de tuer tous les vampires jusqu'au dernier. A partir de là, le scénario devient très prévisible : Mika survit, mais a du pour cela sacrifier son humanité en devenant un demi-vampire, dépendant du sang de ses nouveaux compatriotes. Tout au long de la série, on attend qu'une seule chose : la réunion de Mika et Yû, chacun se trouvant désormais dans un camp différent. Et on attend, et on attend encore. Chaque épisode devenant un supplice tant il ne se passe pas grand chose. On suivra en effet sur la dizaine d'épisodes centraux un Yû qui sort du lycée pour rejoindre l'armée, qui veut devenir rapidement puissant pour exécuter chaque vampire sur son chemin puis venger sa famille. Des passages d'une lenteur incroyable.

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Si encore la série suivait côté technique, on aurait pu pardonner le manque d'originalité, mais le staff semble avoir oublié en cours de route comment animer un personnage correctement. Bien que le chara design soit très esthétique, les personnages sont très souvent immobiles, même pendant les scènes d'action qui finalement n'en sont pas vraiment. En plus les musiques se font plus rares...

Par conséquent, on s'ennuie. On s'ennuie quand Yû est au lycée et rencontre ses camarades. On s'ennuie quand il va chercher son arme. On s'ennuie quand il rejoint définitivement l'armée. Les personnages secondaires sont en plus très fades, pas vraiment intéressants ni travaillés. Shinoa sort un peu du lot, mais sans plus. Glenn est une copie quasi conforme de Roy Mustang de Fullmetal Alchemist. Mitsuba est insupportable et ressemble à Asuka Langley d'Evangelion. Même Yû est un clone de Eren Jeager de l'Attaque des Titans (au niveau des caractères, j'entends). Bref, c'est du déjà vu, c'est bourré de passages inutiles et visuellement, la qualité décroit au fur et à mesure. Dommage.

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La saison 2 de Owari no Seraph est prévue pour cet automne, et j'espère qu'il feront mieux car là ... vous avez compris, c'est vraiment décevant. Pour les quelques éléments qui m'ont plu, je retiendrai la relation entre Yû et Mika, l'opening (X.U de Sawano Hiroyuki, écoute ça !), l'ending ainsi que les décors qui étaient toujours assez travaillés. Deux ou trois scènes plus fluides que les autres étaient aussi sympas à regarder, mais pour le reste c'était pas terrible.

Sinon, vous pouvez toujours tenter le manga papier dont le premier volume vient de sortir chez Kana !

Ma note : 9/20

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22/04/2015

Shingeki no Bahamut : Genesis

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shin2.jpgAnnée : 2014

Genre : Aventure, Fantastique 

Épisodes : 12

Synopsis : Il y a des années régnait sur le monde Bahamut, un dragon à la puissance destructrice et à la rage sans limite. Pour le vaincre, les Humains, les Anges et les Démons ont du mettre leur querelle de côté et s'allier pour enfermer le monstre à l'intérieur d'un sceau qui fut ensuite séparé en deux.

Aujourd'hui, Favaro Leone et Kaisar Lidfort sont des ennemis jurés qui n'arrêtent pas de se battre, de se poursuivre et de se chamailler dès qu'ils en ont l'occasion. C'est lors d'une de leurs escarmouches qu'ils vont rencontrer Amira, un jeune fille étrange à la recherche de sa mère et possédant une moitié du sceau.

 

Mon avis : C'était fun ! A la base un jeu de carte éponyme, l'adaptation animée de Shingeki no Bahamut fut assez cool à suivre. Déjà l'opening est une petite bombe thermonucléaire que je me suis passée en boucle pendant des semaines : EXISTENCE de SiM, mon gars comment j'aime cette chanson.

Ce qui nous frappe dès le premier épisode, c'est la qualité de l'animation, le travail des couleurs, les décors et l'ambiance héroïc fantasy au top. Non, en fait ce qui nous frappe en premier ce n'est rien de tout ça, mais bien le design complètement loufoque des deux personnages principaux : Favaro en mode chou-fleur orange et Kaisar sorti tout droit des 70's. Ma foi, malgré des goûts capillaires douteux, on ne peut pas dire qu'ils ne sont pas originaux !

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Lorsque Amira arrive, la petite gueguerre des deux acolytes est interrompue momentanément. 

Favaro n'aime pas que son univers soit ainsi chamboulé, et va tenter à maintes reprises de se débarrasser de la jeune fille. D'ailleurs, il l'aurait déjà fait si Amira n'était en fait une démone beaucoup plus puissante que lui. Après lui avoir jeté un sort qui lui impose une queue de démon dont il ne pourra se débarrasser qu'après lui avoir rendu service, Favaro se retrouve à guider Amira à travers le pays, jusqu'à une terre légendaire ou elle souhaite y retrouver sa mère.

Lors de ce voyage, le personnage de Favaro va beaucoup évoluer, tout en restant fidèle à lui-même : roublard jusqu'au bout avec un humour barré n'étant jamais loin. Kaisar quant à lui est un personnage plus en retrait : il va rencontrer la jeune zombie qu'est Rita qui va lui faire voir la situation d'un autre point de vue et lui faire penser à autre chose que la vengeance.

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L'anime à un univers assez riche qui pioche dans de nombreux endroits différents : ainsi on pourra rencontrer Jeanne d'Arc récupérée directement dans l'Histoire de France où bien encore Bacchus, tiré cette fois de la mythologie gréco-romaine. Les noms des Anges et des Démons sont clairement inspirés du christianisme et du judaïsme, de Michael à Lucifer en passant par Azazel. Bahamut quand à lui sort de la mythologie arabe. On a aussi des zombies, des pirates et un canard qui parle. Bref y'a un peu de tout. 

Le scénario est ensuite de la pure héroïc fantasy : l'action y est bien présente et est renforcée par des effets visuels assez sympatoches. On passe un bon moment ! Il manque cela dit ce petit quelque chose qui fait d'une histoire un chef d'oeuvre : si l'on ne s'ennuie pas, on ne ressent pas non plus assez d'émotions pour que cela reste gravé dans nos mémoires jusqu'à la fin des temps.

A tester, donc !

Edit 10/05/15 : La saison 2 est en préparation ;)

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Ma note : 14/20

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01/04/2015

Death Parade

Année : 2014

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Genre : Fantastique, Drame 

Épisodes : 12

Synopsis : Deux inconnus ayant perdu la mémoire se retrouvent dans un bar étrange. Le barman nommé Décim et son assistante leur annoncent alors que pour en sortir, il vont devoir jouer à un jeu... mais qu'il va falloir mettre sa vie en jeu pour obtenir la victoire. 

Mon avis : Il y a quelques années je suis tombée sur une OAV que j'avais trouvée vraiment géniale : Death Billiard, dont vous pouvez lire les quelques lignes d'avis que j'ai écrit à l'époque sur le blog. L'ambiance était parfaite: apaisante mais confinée, une atmosphère vraiment particulière qui nous embarquait dès le début pour ne plus nous lâcher. 

Un chara design qui était très esthétique, une animation travaillée, une histoire fantastique ayant pour thème la vie après la mort et hop ! On obtenait un cocktail d'émotions, malheureusement sur une durée bien trop courte d'un seul épisode.

On a entendu mes prières puisque deux ans plus tard naquit Death Parade, la série tirée de l'OAV... (Spoilers !!)

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Les deux inconnus amnésiques ne sont en fait pas si inconnus que ça. En réalité, ils sont morts tout les deux et se sont connus de leur vivant dans des circonstances que l'on apprendra petit à petit au fil de l'épisode. Le bar de Decim est situé dans une espèce d'entre-monde, et le rôle de notre barman taciturne est de juger les duellistes puis de choisir leur destination post mortem...

L'atmosphère de défi et de compétition du jeu fait renaître en eux les souvenirs de leur vie, et le fin mot de l'histoire se dévoile. C'est en révélant leur plus sombre côté que Decim va alors pouvoir les juger, et déterminer celui qui sera réincarné et celui qui errera dans le néant jusqu'à la fin des temps... La destination de l'un ou de l'autre n'est jamais clairement exprimée, mais nous pouvons la deviner grâce aux masques qui surplombent les ascenseurs lors de leur départ.

L'avenir de ces personnages est donc des plus incertain, ce qui nous met à nous aussi la pression. On traverse une myriade de sentiments tels que l'amour, la tristesse, le regret, et notre cœur se brise...

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Ce que j'ai trouvé dommage, c'est qu'on alterne entre des épisodes passionnants et vraiment très prenants, opposant deux personnalités qui luttent de toute leur âme dans le dernier combat qu'elles auront à mener, et des épisodes plus lents ou l'on nous offre une réflexion sur les émotions humaines à travers l'espèce d'entreprise que forment les différents juges. Des épisodes un peu inégaux donc, mais qui forment quand même une fresque sur la vie et la mort assez intéressante à analyser.

J'ai un second reproche, c'est que l'intrigue des personnages principaux liant Decim et Chiyuki est finalement assez peu intéressante par rapport aux vies des clients qui visitent le bar. J'ai pour exemple les épisodes 8 et 9 que j'ai trouvé absolument bouleversants, beaucoup plus que le 11 et le 12 venant conclure la série. Le dernier sourire de Decim est cela dit touchant, et on observe les adieux des deux personnages en étant un peu chamboulés.

Dommage également que les personnages secondaires ainsi que certaines situations ne soient pas assez approfondis. Je pense surtout aux scènes où l'on retrouve Ginti et sa jeune cliente un peu excentrique : je n'ai pas bien compris où l'histoire souhaitait nous emmener exactement...

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L'OST est sympa, mais les ouvertures sont encore mieux : l'opening est complètement décalé et très funky (Flyers de Bradio) tandis que l'ending est mélancolique à souhait (Last Theater de Noisy Cell), un bonheur pour les oreilles.

Death Parade observe donc de petites maladresses contrebalancées par beaucoup de bonnes choses. Elles ne ternissent que très peu la globalité de la série qui reste d'une très grande qualité et donc au final, j'ai trouvé que c'était du bon !

Ma note : 16/20

 

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21/03/2015

Shigatsu wa Kimi no Uso

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shi.jpgAnnée : 2014

Genre : Tranche de vie, Musique, Drame, Romance

Épisodes : 22

Synopsis : Arima Kôsei est un jeune lycéen de 14 ans qui a perdu la capacité de jouer du piano depuis que sa mère est morte. Malgré la présence de ses amis Tsubaki et Watari, il reste un peu perdu et un peu seul. Jusqu'au jour ou il rencontre Kaori Miyazono, une violoniste extravagante qui va peu à peu lui redonner le goût de la musique...

Mon avis : Hm j'ai encore un peu le cœur brisé là, mais arf, parlons de Shigatsu wa Kimi no Uso/Your Lie in April tant que c'est encore chaud et que mes larmes humidifient encore la moquette. 

Je n'y connais pas grand chose en musique, alors autant vous dire qu'en musique classique ma culture G frise le deux sur vingt (deux parce que je sais ce que les mots "musique" et "classique" veulent dire). Nombreuses sont les animes musicales, j'en ai en revanche vues très peu, mises à part de petites exceptions comme Kids on the Slope par exemple. 

- T'aime pas la musique classique ?

- Sisisi, mais pas à trop forte dose, sinon je fais une crise en trois phases. Traumatisme. Rejet. Mort cérébrale.

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Cela étant dit, Shigatsu est un petit bijou du début à la fin que même les néophytes en musique classique peuvent apprécier. On suit Arima, cet ado complètement paumé depuis que sa mère est décédée d'une maladie. Il dédiait sa vie à sa mère et se perfectionnait autant que possible au piano dans le seul but de lui faire plaisir, et ce malgré le fait que sa chère petite maman était un peu trop abusive avec lui. Quand elle est partie, Arima a perdu le gout du piano ainsi que la capacité de discerner les sons.

On se retrouve alors dans une histoire de quête d'identité et de raison de vivre. Cette dernière particularité étant incarnée par la mignonne petite Kaori, cette violoniste douée mais cassant les codes de la musique en n'en faisant qu'à sa tête. Peu à peu, le jeune garçon va tomber sous le charme de cette petite blondinette excentrique et va vouloir jouer de nouveau, avec elle.

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Dans la série, on enchaîne les concerts et les morceaux de piano sont interprétés à la perfection par ces petits génies en pleine introspection et bien souvent en manque de reconnaissance, malgré leur talent. Mon morceau préféré reste "Vent d'Hiver" de Chopin interprété par Emi, sublime !

Outre la musique qui nous emporte à chaque épisode, la partie plus tranche de vie est très touchante et comme on s'en doute, cache un sens plus profond encore (là, je vous fais un clin d’œil pour vous montrer que c'est à cause de cette partie que je pleure ma vie depuis le dernier épisode). La fin en devient un peu prévisible, mais les sentiments restent bien présents.

On en prend plein la tête que ce soit visuellement ou psychologiquement, c'est à voir absolument. Le premier opening Hikaru Nara de Goose House est en plus génialement beau et apaisant, raison de plus.

A noter que le manga qui vient de se terminer au Japon avec son onzième tome sortira au mois de mai en France au éditions Ki-oon !  

Ma note : 15/20

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30/01/2015

Terra Formars

tf1.jpgAnnée : 2014

Genre : Action, Science-Fiction

Épisodes : 13 + 2OAV

Synopsis : Il y a des centaines d'années, des scientifiques ont envoyé des cafards et du lichen sur Mars pour terraformer la planète et la rendre habitable. Aujourd'hui sur Terre, un virus identifié comme étant d'origine alien fait des ravages dans la population et est totalement incurable. Une équipe d'astronautes génétiquement modifiés nommée Annex 1 est alors envoyée sur Mars pour capturer un cafard, dans l'espoir de l'étudier et de trouver un éventuel remède au virus. Mais sur place, ils découvrent que les cafards ont encore plus évolué que lors de la mission précédente, et les combats s'engagent

Mon avis : Les 2 OAV sorties avant et pendant la diffusion de la série nous racontaient la mission BUGS 2, qui avait lieu quelques années avant celle d'Annex 1. Nous découvrions le personnage de Shôkichi, qui devait devenir le chef badass de la mission suivante.

Si j'ai bien apprécié les OAV car elles apportent les éléments de surprise dus au scénario, aux méthodes de combats découlant des modifications génétiques, à l'aspect hyper glauque des cafards tout nouvellement évolués... il faut avouer que la série est un peu moins intéressante, tout simplement car calquée sur le même modèle, l'effet de surprise en moins. J'ai bien apprécié les premiers épisodes, mais la globalité de la série n'est qu'une suite de combats interminable agrémentée de quelques flashback, sans que l'intrigue ne soit très claire.

S'ensuit une lassitude assez prononcée, et je me demandais toutes les cinq minutes quand est-ce qu'on allait enfin passer à autre chose. 

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Je reste mitigée sur les personnages et sur le chara design en général : c'est propre, mais les personnages se ressemblent absolument tous. Les hommes sont gonflés aux stéroïdes et les femmes pour la grande majorité sont des petites fleurs en train d'éclore, qui respirent la fragilité au point qu'on se demande ce qu'elles foutent en mission sur une planète étrangère pour capturer un alien si elles sont incapable de rester plus de deux secondes sans pleurer. J'ai cela dit bien aimé le personnage de Shôkichi ainsi que celui de Michelle qui se démarquent un peu plus des autres. Celui d'Adolf était pas mal non plus, mais sérieusement, qui s'appelle encore Adolf de nos jours ?

Et puis visuellement, je ne suis pas fan de cette ambiance un peu fade, floue, blanche et illuminée, comme si nous étions perpétuellement dans un souvenir... ou au paradis, sachant que là, on en est loin.

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Vraiment dommage, car globalement j'ai bien aimé le mix humain et insectes/animaux en tout genre qui apporte de l'originalité dans les combats. J'ai aussi apprécié l'aspect flippant des cafards qui est assez fun, mais sinon je n'ai trouvé que peu d’intérêt à la série... A noter la censure vraiment trop excessive ce qui gâche d'autant plus les scènes d'action, mais ce défaut a depuis été corrigé, Crunchyroll ayant mis à disposition l'intégralité des épisodes version uncensored ;). 

Ma note : 11/20

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02/01/2015

Psycho-Pass 2

psy2.jpgAnnée : 2014

Genre : Action, Thriller, Science-Fiction

Épisodes : 11

Synopsis : Tsunemori Akane est toujours inspecteur au Bureau des Enquêtes Publiques. Après les déboires de l'affaire Makishima Shougo et la disparition de Kougami Shinya, beaucoup de choses ont changé, à commencer par son équipe. La jeune femme ne perd pas pour autant de vue son rôle dans le système, connaissant le secret terrible de Sybille. Elle et chacun de ses Exécuteurs sont toujours chargés de régler les affaires concernant les psycho pass sombres et anormaux. Un jour, ils sont confrontés à un individu appelé Kamui qui leur pose une énigme des plus intrigantes : W.C ?

Mon avis : Psycho Pass et moi, c'est une histoire d'amour et d'horreur qui dure depuis presque deux ans déjà ! Je suis super fan de cette histoire d'anticipation, nous contant un futur des plus sombre bien que feignant l'utopie.

"- Ça a un nom en fait, ça s'appelle une dystopie. Je dis ça, je dis rien hein...

- Bah continue de rien dire, tiens."

Cette saison 2 était donc très attendue, et je bouillais d'excitation tant l’impatience était grande. Ma seule réserve était au vu du nombre d'épisodes que je trouvais bien léger, malgré l'annonce du film qui doit suivre et qui est prévu pour le 9 janvier prochain. 

L'opening, c'est Enigmatic Feeling de Ling Tosite Sigure. Il donne une assez bonne idée de l'ambiance générale de la série : morbide et mystérieux, mais aussi tranchant dans le vif et bourré d'action ! On ne change pas une équipe qui gagne puisque Egoist est de retour pour l'ending avec Fallen. Pour résumer, les génériques déboîtent tout sur leur passage, voilà, c'est dit.

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On retrouve ensuite Akane. Si la demoiselle était dans la première saison une jeune bleue tout juste sortie de l'école, elle est aujourd'hui une femme forte et expérimentée. Imperturbable, elle use de sa relation avec Sybille pour gérer les affaires à sa manière, son psycho-pass toujours clair comme de l'eau de roche.

On découvre aussi ce que sont devenus les personnages que l'on connait déjà : Ginoza Nobuchika par exemple est maintenant exécuteur, tout comme Saïga Joji, le criminologue réputé. On rencontre également de nouvelles têtes : l'inspecteur Shimotsuki Mika, que l'on avait pu apercevoir dans la saison précédente, est devenue la binôme d'Akane. Elle est compétente mais tient à respecter le protocole à la lettre sans agir en fonction des événements. Elle ne comprend donc pas toujours les actions de sa supérieure et en devient particulièrement insupportable, car inexpérimentée. C'est un personnage que j'ai bien aimé car je l'ai trouvé original, même si son caractère est dur à gérer.

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Deux nouveaux exécuteurs sont ensuite à noter : Hinakawa Shô, un jeune homme discret et timide, et Togane Sakuya, celui dont on dit qu'il possède le psycho-pass le plus élevé et le plus sombre jamais enregistré... Si l'on est un peu attentif à l'opening, on sait d'avance que ce dernier à un rôle important à jouer.

Le postulat de départ est le suivant. Si l'affaire Makishima a chamboulé la société pendant un temps, il semble qu'elle soit définitivement enterrée, bien qu'un fantôme plane encore au dessus des principaux concernés : celui de Kougami, que l'on a pas revu depuis lors. Akane cherche d'ailleurs à garder ce fantôme auprès d'elle, via les cigarettes qu'elle s'empresse d'allumer quand elle est dans le doute.

Mais un nouveau problème leur fait face à présent. Kamui, un illustre inconnu, intervient dans plusieurs affaires concernant des criminels dont le psycho-pass n'est pourtant pas alarmant. Il aurait le pouvoir de rendre les gens clairs, et donc invisibles à Sybille, remettant en cause le système tout entier.

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Si je trouve cette saison un peu en dessous de la première, il faut avouer qu'elle est quand même géniale. Pour moi, il était difficile de faire mieux que le personnage de Makishima qui était tout simplement brillant. Kamui a un charisme un peu moins imposant, mais arrive cela dit à se faire une petite place dans la série en proposant des réflexions intéressantes, et ce malgré le faible nombre d'épisodes. C'est d'ailleurs pour moi le plus grand défaut de cette seconde saison : même si on ne s'étale pas et qu'on rentre directement dans le vif du sujet, tout se passe un peu trop rapidement et on n'a pas vraiment le temps de dire ouf.

Certains personnages en pâtissent un peu d'ailleurs, vu qu'on n'a pas vraiment le temps de s'attarder sur eux. Ginoza par exemple devient beaucoup plus secondaire, et on ne connaîtra peut-être jamais l'histoire de Shô ou de Shion...

Le personnage de Kougami m'a également manqué, même si son absence était nécessaire cette fois au scénario. Et puis patience, quelque chose me dit qu'on ne devrait pas tarder à le revoir...

Visuellement on prend encore une fois une claque. Le design a été un peu retravaillé par rapport à la saison précédente, les personnages sont plus matures et ce n'en est que mieux. Le tout est plus fin, et donc c'est super beau. La BO est géniale, mais si je ne m'abuse il s'agit de la même que la saison une.

Bref je vois difficilement pourquoi je ne vous conseillerais pas cette suite ! 

Ma note : 15/20 

A voir aussi :

Psycho Pass (Saison 1)

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11/12/2014

Ghost Hound

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gh1.jpgAnnée : 2007

Genre : Fantastique, Thriller, Psychologique, Drame

Épisodes : 22

Synopsis : Il y a 11 ans, Tarô Komori et sa grande sœur se sont fait kidnapper par un homme, qui a ensuite été appréhendé. Si Tarô s'en est sorti, sa sœur aînée Mizuka a eu beaucoup moins de chance. Aujourd'hui le jeune garçon vit toujours au même endroit avec ses parents et reste particulièrement troublé par cet incident. Il fait d'ailleurs des rêves étranges qui lui permettent de quitter son corps et de voyager dans le monde des esprits. Il fait la connaissance dans son collège de Masayuki Nakajima, un garçon assez espiègle qui semble beaucoup s’intéresser à son histoire, et renoue également des liens avec Makoto Ôgami avec qui il s'était éloigné ses dernières années.

Mon avis : Ghost Hound, c'est un peu une expérience m'voyez. On se lance dans une histoire bien glauque sans trop vraiment savoir ce que l'on va y trouver, et on ressort de là sans trop savoir ce qu'on en pense...

- Dis le, que t'as rien compris.

- Hm... Je suis pas sure. 

Pour commencer je suis fan de l'opening, Poltergeist de Kojima Mayumi. Il est génial mais il me fout mal à l'aise, allez savoir ! Une petite ambiance jazzy qui décolle complètement avec le thème de l'histoire, mais pas désagréable du tout à écouter. Allez, on passe aux choses sérieuses...

J'ai trouvé les premiers épisodes vraiment excellents. On nous introduit le passé de Tarô d'une manière originale qui vous donne des frissons. L'ambiance est vraiment pesante, l'absence quasi totale de bande son accroît d'autant plus notre malaise, et le récit de l'enlèvement des deux enfants devient juste terrifiant. Lorsque Tarô, Makoto et Masayuki font le choix d'aller à l’hôpital abandonné ou Tarô avait été retrouvé, c'en est presque flippant. La mise en scène est terriblement efficace et vous donne la chair de poule.

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Suite à cette visite, on apprend que les jeunes garçons ont la possibilité de passer dans le monde des esprits via leur soi astral. En fait, je ne m'y attendais pas trop. Je pensais être en présence d'un thriller policier, mais pas du tout, car on rentre ensuite dans une phase de fantastique qui est... étrange. Étrange, c'est le mot qui résume le mieux ma pensée quant à cette série qui part un peu dans plusieurs directions en même temps.

D'un côté Tarô cherche à se libérer de son passé et espère secrètement rencontrer l'esprit de sa sœur décédée. Masayuki a une peur incontrôlable du vide qui découle directement d'un événement de son passé et Makoto pour finir se sent oppressé par sa famille, formant une secte un peu spéciale...

Jusque là, soit aux environs de la moitié de la série, je trouvais ça très bien et assez intéressant. Ensuite par contre, j'ai commencé à trouvé le temps très long et le scénario vraiment compliqué à suivre. De nombreux autres personnages viennent ajouter leur grain de sel dans une histoire dont on ne sait plus ou elle va : le psychiatre, la médecin, le père de Masayuki, l'assistante de la brasserie, le prêtre et sa fille, les parents de Makoto, le journaliste...

Et on ne sait pas, on ne sait plus, on est perdu.

- #manuchao.

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Là ou je n'ai rien à redire, c'est au niveau de l'animation. C'est très beau à regarder, fluide et tout et tout, même si le chara design reste relativement simple et peu détaillé.

Alors si on arrive à passer outre les nombreuses longueurs au fil des épisodes, cela reste une série qui nous fait réfléchir sur pas mal de choses, mais j'avoue avoir eu un peu de mal au fur et à mesure de son avancement, tant elle cherche à nous raconter trop de choses en même temps. Du coup, mon intérêt a fait les montagnes russes !

Vous en pensez quoi vous ? 

Ma note : 12/20

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21/11/2014

Zankyou no Terror

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terr.jpgAnnée : 2014

Genre : Thriller, Psychologique, Drame

Épisodes : 11

Synopsis : Nine et Twelve sont des adolescents au passé trouble, formant un duo de terroristes nommé "Sphinx". Annoncé par une vidéo postée sur Internet, leur premier attentat en plein cœur de Tokyo n'est que le point de départ d'une longue liste de méfaits, mais cachant tous un sens particulier. C'est ce qui intrigue d'ailleurs l'ancien inspecteur Shibazaki, qui va essayer de décoder les actes des deux jeunes. De son côté, Risa est une jeune fille un peu perdue et qui se sent oppressée par sa mère. Elle va par hasard croiser Sphinx sur sa route... 

(Attention aux spoilers)

 

Mon avis : C'était l'anime que j'attendais le plus cet été ! L'avant-première avait été diffusée lors de Japan expo, mais je n'avais pas pu y assister n'étant pas présente le jour dit. Un petit peu de patience et hop ! en simulcast sur Wakanim, prêt à être visionné... Je commence.

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Si au vu du synopsis on s'attend à un générique débordant d'action, d'explosions et de courses poursuites avec les flics, l'opening et l'ending sont en réalité tout à fait aux antipodes : il se dégage une telle mélancolie de l'animation et de la musique que ça en devient presque troublant... De cette ouverture inhabituelle, je me suis dis qu'il s'agissait peut-être d'une anime particulière, différente de ce que l'on attend d'un tel pitch. 

Ce fut plus ou moins le cas en fait. Si l'action et le suspense sont bien présents, il y a quelque chose d'autre derrière cette histoire. Quelque chose que l'on avait pressentit mais que l'on n'attendait pas forcément à la base : une morale, une vérité que l'on nous impose dans la face et que l'on nous démontre par a+b avant de planter un couteau là ou ça fait mal.

Cela dit, il y a aussi pas mal de défauts notables que l'on ne peut mettre de côté.

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Twelve et Nine ne sont pas des jeunes hommes normaux. Dotés d'une intelligence singulière, ces génies sont gouvernés depuis leur enfance par une envie de vengeance totalement assumée. On leur a volé leur vie, on leur a volé leur nom. Ils n'ont été qu'un numéro au service d'un programme gouvernemental top secret. Ce qu'ils veulent est au delà de la simple destruction matérielle : ils veulent que les gens sachent, ils veulent marquer les esprits comme ils n'ont pas pu le faire dans leur enfance. Ils n'étaient personne, ils seront quelqu'un. 

Cachés derrière leur masque, ils vont guider l'inspecteur Shibazaki vers leur prochaine bombe au gré de leurs énigmes, lui révélant au passage les plus sombres côtés de certaines personnalités politiques... Qui sont vraiment les ennemis au final ? Protège t-on vraiment la population en lui cachant ce qui pourrait la détruire ? Le mensonge par omission est t-il la vraie solution ?

L'animation est parfaite, on prend un poing dans les dents bien comme il faut. Le chara design est excellent, et les effets de flou, de profondeur, de lumière, les couleurs, les décors sont à vous retourner la tête tellement c'est beau. La bande son n'est pas en reste, alternant émotion et action avec une dextérité impressionnante. Finalement c'est du côté de l'histoire que ça coince un peu, car les épisodes sont assez inégaux. J'ai personnellement trouvé les premiers et les derniers absolument incroyables, quand je reste pour ceux du milieu un peu plus mitigée. 

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Je n'ai absolument pas apprécié le personnage de Risa. Si Twelve et Nine ont une histoire et un caractère qui sont un peu plus aboutis (même s'ils restent relativement simples, dans le fond), Risa est un cliché en puissance. Elle est naïve, fragile, idiote. Et elle agit tout au long de la série en véritable boulet. Une vraie damoiselle en détresse dont le rôle est a passer sous silence tant il est d'une inutilité déconcertante.

Outre ce détail, je ne peux m'empêcher de citer une petite, microscopique déception quand à la série en générale, surtout car j'en attendais énormément. Ça me fait un peu mal au cœur de le dire mais je pense que Zankyou no Terror avait le potentiel pour être un chef d'oeuvre, mais qu'il ne l'est pas devenu.

Reste que j'ai beaucoup apprécié regarder cette série qui possède beaucoup de rebondissements, mais aussi malheureusement pour elle cette petite platitude qui la tire vers le bas alors qu'elle avait ce qu'il fallait pour viser le sommet. C'est vraiment dommage...

C'est quand même à voir, car ce sont onze épisodes étonnants et assez bluffants par moment, dotés d'une fin à couper le souffle et à vous déchirer les entrailles.

Ma note : 15/20

 

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16/11/2014

Free ! Eternal Summer

fre1.jpgAnnée : 2014

Genre : Sport, Slice of Life

Épisodes : 13

Synopsis : Haruka, Makoto, Rei et Nagisa sont toujours au lycée et sont heureux de nager ensemble au club de natation d'Iwatobi. Mais Haru et Makoto entrent dans leur dernière année, et avec le sport vient la question de quoi faire dans le futur... Si de son côté Rin est certain de vouloir continuer la natation, d'autres ne sont surs de rien et planent dans le doute.

Mon avis :

Pour voir la première partie du procès, lire l'article sur la première saison de Free!, paragraphe 1, alinéa 1.

 

" - Vous savez que la récidive est sévèrement punie chez nous...

- Oui votre Honneur.

- Vous aviez juré sur le Death Note. La punition c'est la mort, c'est pas nawak quand même !

- Cette série possède trop d'abdos au mètre carré, j'en suis devenue hystérique... Je vous explique."

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Un an sépare les deux saisons de Free! Les plus chanceux avaient pu voir l'avant-première à Japan Expo tandis que les autres avaient du patienter quelques jours de plus pour retrouver nos nageurs au chara design particulièrement canon. Avec un casting à 95% masculin, y'avait de quoi se rincer l’œil sévère. 

Niveau animation, couleurs et design, on est toujours dans quelque chose de super propre et personnellement je suis fan ! Globalement, cette saison 2 est d'un niveau totalement comparable à la première. Elle en reprend les éléments appréciés, mais possède aussi les même défauts, comme une OST très sobre par exemple. L'opening reste cool et l'ending est complètement décalé mais bien fendard dans le genre. 

Niveau histoire, on est dans la continuité logique de la saison précédente: le temps passe, et le moment est venu de faire un choix. Haruka, notre héros que seul l'eau intéresse se prend énormément la tête sur la question de son avenir et en devient carrément dépressif. Nager en tant que pro ? Nager pour le plaisir ? Arrêter complètement ? Rin souhaite l'aider du mieux possible, mais Haru rejette toute aide extérieure et s'enferme à l'intérieur de sa  tête, espérant y trouver une réponse. Même Rei et Nagisa ne parviennent pas à lui faire entendre raison, et Makoto de son côté a sa propre vie à prendre en main !

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Si le côté slice of life est donc bien présent, j'ai apprécié que la part de sport soit quand même plus mise en valeur que lors de la première saison (c'est du moins l'impression que j'ai eue). Cette fois nos personnages participent à plusieurs tournois et sont parfois la cible de recruteurs, ce qui rajoute une petite couche de pression supplémentaire. La tension durant les courses est bien gérée et j'aimais beaucoup les scènes se déroulant dans l'eau, que j'ai trouvées très esthétiques.

On accueille de nouveaux personnages tous plus hot les uns que les autres. Sosuke, mon idéal masculin avec un caractère bien trempé ou encore Momo qui apporte sa part de bonne humeur à la série. Si c'est surtout Sosuke qui apporte un peu de renouveau, on n'oublie pas non plus des personnages plus secondaires comme Nittori, qui se pose lui aussi des questions sur l'avenir.

L'histoire est donc intéressante même si au final elle n'est pas très originale. La partie natation permet cela dit de la distinguer des autres, et on passe un bon moment. Je suis contente d'avoir suivi cette série jusqu'à la toute fin, cette saison étant normalement la dernière. Les dernières minutes du dernier épisode sont assez émouvantes, car l'on aperçoit ce futur qui faisait tant peur à Haru et l'on comprend quel choix il a décidé de faire. Une bonne série qui, je le conçois attirera particulièrement les filles, mais peut aussi s'offrir un plus large public.

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" - Voilà Votre Honneur. Laissez moi vous dire que mon seul crime est d'être une femme possédant une imagination fertile dirigée par des hormones totalement hors de contrôle. 

- Vous devriez sérieusement aller consulter. La sentence est immédiate, souhaitez vous dire un dernier mot ?

- Sosuke il aime Rin, mais Rin il aime Haru, c'est l'amour de sa vie et on peut rien faire contre ça. C'est le destin et d'ailleurs c'est totalement réciproque. Makoto l'a bien compris, c'est pour ça que même s'il aime Haru aussi, il fera jamais rien qui puisse lui faire du mal ou lui briser son petit cœur planqué sous ces magnifiques pectoraux superbement dessinés quoi qu'aux tétons totalement absents. De son côté, Momo il aime Nittori, qui lui aime Rin, mais en fait c'est juste qu'il le respecte énormément, du coup il aime un peu Momo quand même. Et Nagisa et Rei et bah ils s'aiment, ça me parait évident. ET TOUT LE MONDE IL EST GAY C'EST TOUT.

- ... J'avais dit un dernier MOT."

Ma note : 13/20

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11/11/2014

Barakamon

barakamon, anime, chroniqueAnnée : 2014

Genre : Comédie, Slice of Life

Épisodes : 12

Synopsis : Honda Seishuu est reconnu pour sa maîtrise dans l'art de la calligraphie. Mais à Tokyo lors d'un concours, le directeur de l'exposition lui avoue qu'il trouve son art totalement impersonnel et trop "carré". Honda perd son calme et lui fout littéralement son poing dans la figure. Il est alors contraint et forcé de s'éloigner quelque peu pour réfléchir, et déménage sur une île paumée au large de l'archipel. S'il y va à reculons, il va finalement découvrir de nombreuses choses sur l'île, sur ses habitants , sur lui-même et pourquoi pas y trouver l'inspiration.

Mon avis : C'est frais, c'est fin, ça se mange sans faim ! Barakamon est une anime qui respire les vacances, avec un humour décapant qui ne laissera personne insensible. J'ai été totalement séduite par les personnages qui sont tous attachants et par cette tranche de vie profondément humaine. 

Barakamon est à la base un manga de Yoshino Satsuki, toujours en cours au Japon avec dix tomes au compteur et édité chez nous chez Ki-oon. On y suit donc Honda, triste génie en calligraphie qui par un manque de sang froid a fracassé bien comme il faut son directeur. Ni une ni deux on l'envoie dans un coin perdu du Japon, ce qui lui fait l'effet d'un bon coup de pied aux fesses. Imaginez que l'on vous oblige à déménager au fin fond d'une ferme berrichonne pour élever des chèvres, jusqu'à ce que mort par ennui s'en suive. Bah tout pareil.

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Mais là ou il pensait ne trouver qu'une bande de fermiers sans grand intérêt, les habitants de l'île sont en réalité très accueillants et vont lui faire découvrir un nouveau mode de vie. Entre autre, la petite Naru toute excitée par l'arrivée d'un nouveau venu va lui montrer comment on vit chez elle, toujours avec un entrain non modéré qui a de quoi exaspérer notre calligraphe un brin susceptible sur les bords.

Honda va peu à peu reconnaître que la vie n'est pas faite que de pression liée à l'ambition mais est aussi composée de joie et de partage ! S'il est quand même là pour trouver l'inspiration et atteindre la perfection dans son art, il va aussi apprendre à se détendre. Plus que tout, ce sont peut-être ses nouveaux amis qui vont l'aider le plus dans le domaine de la calligraphie, à son grand étonnement.

barak4.jpgChaque épisode relate une nouvelle découverte de Honda sur la vie de l'île, et ce qui fait la force incroyable de Barakamon, c'est l'humour qui y est omniprésent ! Le caractère exacerbé de Honda et la joie de vivre de Naru mis en opposition deviennent responsables d'autant de situations loufoques que tordantes. Si la série est bien sur branchée comédie, elle n'est pas en reste quand le scénario se veut plus émotif. Il n'est cependant jamais question de choses ultra déprimantes, et on reste dans un environnement plein de bonne humeur.

 

barak5.jpgLe chara design est très agréable, respectant tout à fait le style de l'auteur, et l'animation est propre et soutenue par des couleurs vives. C'est que du bonus ! Les musiques se font plus discrètes, même si l'opening et l'ending se démarquent par leur mélodie plus entraînante. Barakamon est donc une anime que je recommande (à regarder l'été pour une immersion totale) qui vous donnera envie de vous exiler loin de la ville pour profiter de vos vacances à fond =)

Ma note :15/20

 

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