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03/12/2015

Notre Petite Soeur

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Année :
2015

Genre : Tranche de vie

Synopsis : Sachi, Yoshino et Chika sont trois sœurs vivant seules dans la grande maison familiale. Lors d'une journée comme les autres, elles reçoivent un coup de téléphone leur annonçant la mort de leur père, qu'elles n'avaient pas vu depuis des années. En se rendant à ses funérailles, elles font la connaissance de Suzu, leur demi-sœur, et lui proposent de venir habiter avec elles à Kamakura.

Mon avis : Notre Petite Sœur est une adaptation de Hirokazu Koreeda du manga Kamakura Diary de Akimi Yoshida, et il fait partie entre autre de la sélection officielle du dernier festival de Cannes. Je n'ai pas lu le manga que ma foi j'avais dans mon viseur depuis un moment, c'est donc avec un œil curieux que je suis allée dans mon ciné préféré pour voir ce que le film donnait. 

 

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On y découvre au départ la vie de trois sœurs, unies quoi que très différentes dans leur caractère et leur façon d'appréhender la vie. Sachi est l'aînée, celle qui porte les responsabilités sur ses épaules et qui semble mener la famille dans le droit chemin. Yoshino la cadette est déjà beaucoup plus volage, enchaînant les copains et les ruptures et recherchant un travail qui lui permettrait de s'épanouir. Chika la benjamine est encore jeune, plus une enfant mais pas tout à fait une adulte, et rayonnant d'optimisme. Les trois frangines semblent avoir trouvé la parfaite routine dans leur vie à Kamakura, jusqu'au jour où on leur annonce la mort de leur père. Ce passage ne cherche pas à être dramatique, mais nous étonne par l'indifférence des trois filles. Elles n'avaient pas vu leur père depuis des années à cause du divorce de leurs parents, et la mort de leur paternel apparaît surtout comme un événement d'une importance relativement moyenne, nous donnant envie de dire, "arf, c'est la vie".

On détecte cela dit chez Sachi une petite pointe au cœur, et on ressent chez elle le besoin de redonner un nouveau souffle à sa vie, un nouvel objectif à atteindre. Il apparaît en soi via la quatrième sœur, Suzu. Prisonnière du petit village dans lequel elle réside avec sa mère, la proposition d'aller habiter à Kamakura est un véritable soulagement, et la collégienne y voit la possibilité de commencer quelque chose de nouveau.

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Le film est ensuite une pure tranche de vie, nous contant les mésaventures des différentes sœurs au cours de leur vie. Suzu leur permet à toutes d'adopter un nouveau regard sur leur parcours, même si le film prend vraiment le temps pour nous montrer de quoi il est question. La famille est au centre du sujet, et le contexte nous apporte de nombreuses réflexions quant à l'avenir, l'entraide, les liens familiaux ou encore l'amitié. Les différentes actrices principales sont touchantes et saisissantes par leur sincérité. J'ai tout de suite reconnu Haruka Ayase que j'avais pu voir il n'y a pas si longtemps dans Real. Si elle ne m'avait pas transcendée plus que ça alors, je l'ai trouvé sublime dans le rôle de Sachi, la femme responsable et imperturbable qui veille telle une mère sur les autres membres de la fratrie.

Le film est touchant donc, sans verser dans le pathos,  même si il en devient un peu long sur la fin (il dure un peu plus de 2h, quand même !). La bande son ne se démarque pas particulièrement, mais reste simple, à l'image de la réalisation et du propos, même si le tout est bien mené et agréable à regarder. Une belle expérience humaine en tout cas !

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Ma note : 13/20

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24/06/2015

Real

real.jpgAnnée : 2014

Genre : Fantastique, Drame, Romance 

Synopsis : Atsumi est une mangaka qui, un jour frappée par le syndrome de la page blanche, décide de se suicider. Depuis plongée dans un profond coma, son copain Koichi ne sait plus quoi faire pour la sauver. Il décide de rejoindre un programme médical particulier qui lui permettra de plonger dans le subconscient d'Atsumi, espérant ainsi la persuader de se réveiller...

Mon avis : Ce film a été réalisé par Kiyoshi Kurosawa, à qui l'on doit par exemple la série Shokuzai que j'ai beaucoup aimée. Il s'agit d'une adaptation d'un roman de Rokuro InuiKanzen naru nagakubiryū no hi (traduit par A Perfect Day for Plesiosaur en anglais).


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Koichi interprêté par Takeru Satô (il a joué Kenshin, sisisi) ère sans but dans son appartement depuis que sa chère et tendre n'est plus là. Elle est allongée à quelques kilomètres d'ici, sur un lit d’hôpital, et il ne demande qu'à la rejoindre à l'intérieur de son cerveau pour la pousser à se réveiller. C'est d'ailleurs ce qu'il fait sans se douter que sa compagne n'a pas vraiment l'intention d'en sortir. Au moins à l'intérieur de sa tête, elle dessine. S'ensuit un jeu du chat et de la souris au milieu de ces décors qui ont ponctué leur enfance ou leur vie d'adulte, entrecroisant des souvenirs qui ont de l'importance pour eux. Chacun est hanté par un démon dont ils n'arrivent pas à se séparer et qui empêche toute communication. Atsumi portant les traits de Haruka Ayase semble le personnifier par un dessin de plésiosaure qu'elle aurait réalisé étant enfant, et qu'elle désire revoir à tout prix.

Si toi aussi tu as été obligé de taper sur google le mot "plésiosaure" pour te rappeler ce à quoi ça ressemblait, tu fais partie comme moi de la clique de ceux qui croyaient tout connaître des dinosaures après avoir vu Jurassic Park.

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Le thème traité ici est le désir de vivre en portant le poids de la culpabilité sur les épaules, la nécessité du pardon pour continuer, malgré le désir d'avancer dans la vie. Un thème cher à Kurosawa visiblement car on le retrouve dans Shokuzai. On y revoit aussi une même ambiance pesante, tristounette et pâle et un même questionnement des protagonistes sur leur propre existence. A cela, il ajoute des interventions furtives d'une glauquitude absolue, à faire froid dans le dos mais qui expriment parfaitement le mal-être émotionnel du couple.

Malgré une intrigue intéressante, le film se laisse parfois happer par quelques longueurs dont on se serait bien passé, faisant ressortir un manque de dynamisme et une certaine platitude. C'est ce qui m'a dérangé principalement, et c'est une des raisons qui m'a empêché de rentrer pleinement dans le film. Comme une oeuvre inachevée, j'ai aussi eu l'impression d'un manque, comme si Kurosawa n'était pas allé jusqu'au bout de son propos. Plusieurs idées font surface rapidement sans être vraiment développées, le rendu étant un peu étrange.

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Cela dit, la réalisation est parfaite et chaque plan est travaillé au millimètre. Il manque peut-être une BO un peu plus soutenue pour parfaire l'onirisme de l'ambiance. Bref, de beaux effets mais avec un scénario qui aurait du être plus complexe sur la vision qu'il offrait des sentiments, de la vie, de l'amour.  Une expérience plaisante tout de même, qui mélange étroitement ce qui est réel et ce qui ne l'est pas.

Ma note : 12/20

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09/03/2015

Stupeur et Tremblements

stu1.jpgAnnée : 2002

Genre : Tranche de Vie 

Synopsis : Après un combat acharné, la jeune Amélie a enfin réussi à obtenir un poste en entreprise dans ce pays qu'elle aime tant, le Japon. Pas n'importe quelle entreprise puisqu'il s'agit de la boite connue et reconnue Yumimoto. Si elle ne cache pas son enthousiasme à ses débuts, Amélie va vite se rendre compte qu'en tant qu'étrangère et malgré sa parfaite connaissance de la langue, il faut qu'elle s'y prenne autrement.

Mon avis : 

Alors heu allons-y hein, puisqu'il le faut.

Je viens tout juste de voir Tokyo Fiancée, una autre adaptation d'un roman d'Amélie Nothomb et j'ai été pas mal emballée puisque le film reste une très bonne expérience pleine de légèreté et de candeur. 

Soit. 

 

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Stupeur et Tremblement se déroule parallèlement aux événements de Tokyo Fiancée, lorsqu'Amélie trouve un job d'interprète dans une entreprise japonaise, ce qu'elle appellera plus tard l'une des périodes les plus grises de son existence... Et contrairement à Tokyo Fiancée, j'ai détesté ce film.

- Sinon c'est pas du tout parce que tu supportes pas Sylvie Testud hein...

- Du tout. Je trouve juste qu'elle a un charisme d’huître avariée, de caisse à outils, de résidu de pot de chambre. Elle est mauvaise, ça me donne envie de pleurer. Tiens regarde, y'a presque des larmes là.

Effectivement, pour rentrer dans le film, il faudrait déjà réussir à rentrer dans le jeu de Sylvie Testud qui interprète Amélie. Le film a été tourné entièrement en japonais, et j'applaudis la performance de l'actrice française qui a du apprendre ses répliques dans une langue qui n'était pas la sienne. Mais c'est bien la seule chose que j'applaudis car son visage inexpressif et ses yeux d'autruche anesthésiée vont hanter mes cauchemars pendant des jours.

- Bref, tu l'aimes pas quoi.

- ...

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Les autres acteurs sont assez neutres, mis à part la belle Kaori Fuji qui joue la saisissante Fubuki Mori, supérieure directe d'Amélie qui derrière son visage d'ange cache une écrasante ambition.

Le film nous conte ensuite le lente descente aux enfers d'Amélie dans la hiérarchie de l'entreprise. Embauchée en tant qu’interprète, elle n'aura a interpréter que le visage perçant et froid de sa collègue pendant l'année que durera son contrat. Passant par serveuse de café et par responsable de la mise à jour des calendriers, la maladresse d'Amélie la fera inévitablement descendre au fond du gouffre, là ou on récure les toilettes.

Si l'histoire suscite l’intérêt, la réalisation en revanche laisse clairement à désirer. On s'ennuie du début à la fin sans trouver la moindre scène captivante et en se demandant à quel moment on dépasse la frontière de la caricature. Du Japon ou de Tokyo, le spectateur ne verra rien à part les mètres carrés composant l'open-space. Pire, la voix off citant inlassablement des passages du livre et qui voudraient faire passer le film pour une adaptation de la Bible. C'est pas des vessies pour des lanternes, c'est des crottes de chien pour des putains de lingots d'or. 

stu6.jpgBref je crois que je n'oublie rien, car ce film est d'une pauvreté absolue.

- CE PUTAIN DE CLAVECIN 

- Ah oui. La musique donc.

Imagine toi un clavecin pendant une heure et demi. C'est tout.

Voilà. Maintenant si vous me le permettez, j'vais me hara-kiri. 

Ma note : 8/20

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08/03/2015

Tokyo Fiancée

Année : 2015

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Genre : Tranche de vie, Romance

Synopsis :Amélie est née au Japon, mais à ses cinq ans, ses parents prennent la décision de rentrer en Belgique. Des années plus tard, Amélie a désormais vingt ans et est de retour dans le pays de son enfance avec cette fois la ferme intention d'y rester. Elle souhaite savourer son indépendance et cette liberté qu'elle a tant recherché en s'ouvrant à la culture japonaise. Elle décide alors de donner des cours de français qui vont lui permettre de rencontrer son premier étudiant : Rinri

Mon avis : Tokyo Fiancée est un film adapté d'un roman d'Amélie Nothomb : Ni d’Ève ni d'Adam. Il se déroule parallèlement à une autre de ses histoires, Stupeur et Tremblements, qui raconte l'expérience de l'auteure dans une entreprise japonaise, et qui a aussi été adapté au cinéma en 2003.

Je ne connais absolument pas cette écrivaine, hormis de par sa réputation d'être une amoureuse du Japon. J'ai gagné une place de cinéma grâce à l'ATMPJ, une association sur Toulouse en relation avec le pays du soleil levant (où je prends d'ailleurs des cours de japonais), alors par le hasard de la vie je me suis retrouvée dans une salle obscure...

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Bienvenue à Tokyo, où l'on rencontre la jeune Amélie interprétée par la douce Pauline Etienne. Elle nous raconte que le rêve de sa vie, c'est d'écrire, mais pas n'importe où. C'est dans ce pays si étrange car si différent qu'elle souhaite s'imposer. Elle veut être l'égale d'une japonaise de souche et satisfaire son besoin de découvrir le pays en même temps. A la suite de son annonce pour des cours de français, elle va rencontrer Rinri sous les traits de Taichi Inoue, un inconnu de l'écran jusque là, qui joue cela dit avec une sincérité touchante.

C'est donnant-donnant : Amélie apprend le français à Rinri et ce dernier lui apprend la ville, le pays, le manger, le boire, le acheter, le comprendre... du point du vue japonais.

- La culture avec un grand cul.

- ... Tout en finesse, mais en gros c'est ça.

Il lui montre la vraie vie au Japon, celle que l'on ne voit pas à la télé ou dans les livres, mais celle que l'on apprend en étant un natif, qui se transmet dans les gènes depuis des années et ... qu'il est très difficile d'intégrer et d'assimiler dans sa singularité quand on n'est pas du coin.

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On apprend que Rinri de son côté est un amoureux de la France. On devine qu'Amélie et Rinri voient en l'autre la personnification de leur amour pour la culture qu'ils chérissent. Seulement ils n'en connaissent chacun que ce qu'ils ont appris par eux-même, la résultante de tout ce qui a réussi à traverser leurs frontières... Autrement dit un faible pourcentage, une vague idée, un sentiment.

Aborder une nouvelle culture, c'est un peu abandonner une part de la sienne. Or les us et coutumes de notre pays sont des acteurs de ce qui nous a façonné dès le plus jeune âge. Abandonner notre culture, c'est un peu oublier notre histoire et ce qui fait que nous somme nous, aujourd'hui. Et ça, aucun des deux n'est vraiment prêt à le faire. Même l'amour ne parvient pas à les faire passer outre les différences qui subsistent entre eux.

Les deux jeunes souhaitent faire partie de la culture de l'autre mais ils rencontrent inévitablement la barrière que leur impose la leur. Un barrage qui semble insurmontable.

Pour Amélie, c'est la manière qu'à Rinri d'envisager le couple et le mariage.

Pour Rinri, c'est la personnalité peu conventionnelle d'Amélie dans ce pays qui n'est pas le sien.

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En fait, l'idée que je retiens particulièrement, c'est que l'on peut aimer un pays de toute notre âme, il nous arrive des fois de ne pas le comprendre.

Si j'ai aimé ce film, c'est surtout car je me suis reconnue dans cette Amélie de 20 ans, dans ses envies, dans ses besoins et dans ses rêves. Je suis aussi cette amoureuse du Japon un peu naïve, qui n'en connait finalement que la surface. Si je suppose la culture nippone plus profonde et plus ardue à appréhender, l'idée est pour moi très subjective et elle le restera tant que je n'y serais pas directement confrontée. Ce besoin d'indépendance et de liberté est de plus inhérent à toute personne du même âge. Le choc des cultures que l'on observe est en soi un moyen de se rapprocher de l'étranger mais est aussi ce qui irrémédiablement nous éloigne de lui.

Je suis cela dit incapable de dire si ce film aura le même impact chez quelqu'un qui n'a pas le même genre de sentiment vis-à-vis de la culture japonaise. La part d'identification a joué beaucoup dans mon cas et la fin n'en fut que des plus émouvantes ! Tokyo Fiancée est au final léger, pétillant et drôle, et saura forcément ravir les fiancés du Japon que nous sommes...

Ma note : 16/20

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12/04/2013

Mémoires d'une geïsha

memoires-d-une-geisha.jpgAnnée : 2005

Genre : Drame, Historique, Romance

Synopsis : Chiyo est une jeune fille de pêcheur, dont la mère meurt des suites d'une longue maladie. Son père décide de la vendre, elle et sa soeur à une okiya, une maison de geisha, dans le quartier du Hanamachi. Chiyo se retrouve donc dans l'univers coloré, mais froid et impitoyable des geishas et voue sa vie à retrouver cet homme qui lui a un jour offert son mouchoir, le Président.

Mon avis : Mémoires d'une geisha est l'adaptation du livre du même nom écrit par Arthur Golden que j'ai également eu l'occasion de lire, et en est une version très fidèle. J'ai été estomaquée du début à la fin, ébouie, émerveillée et à la fois intriguée par cet univers. On confond souvent fille de joie, c'est-à-dire les prostituées, et les geishas qui ne sont elles que des dames de compagnies, entrainées depuis leur plus tendre enfance à servir le thé, danser, jouer du shamisen, bref, distraire ces messieurs des qu'ils en ressentent le besoin. 

 

 

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Chiyo se retrouve dans un univers complètement différent de celui qui était le sien. D'abord, apprentie geisha, elle se retrouve servante de l'okiya, suite a une erreur qu'elle a commise sous les ordre de la redoutable Hatsumomo, interprêtée par la remarquable Gong Li. Mais Michelle Yeoh, interprétant la douce Mameha va s'occuper d'elle. Chiyo n'est plus, et devient Sayuri, la geisha la plus connue du Hanamachi (qui littéralement signifie quartier des fleurs et regroupe plusieurs okiya). Ce film est non seulement un plaisir pour les yeux, mais aussi une véritable mine d'informations sur la vie au Japon à cette période. Le Japon passe d'un période prospère, à un pays sur la déclin, ravagé par la guerre, se retrouvant envahi d'américains et ne souhaitant qu'une chose : retrouver sa gloire d'antan. Que dire sinon que j'ai été émue, notamment grâce à la performance de Zhang Ziyi et de Ken Watanabe, respectivement dans les peaux de Sayuri, cette magnifique geisha aux yeux bleus, et du Président, l'homme qui permet à la jeune fille de tenir le coup au fil des différentes étapes de sa vie. Je ne me lasse pas de le revoir encore et encore, car c'est également une histoire d'amour atypique, et l'on fond littéralement devant chaque rebondissement dans l'histoire.

Magnifiquement réalisé, j'ai du mal a trouvé des choses qui ne m'ont pas plu. C'est un chef d'oeuvre, tout simplement.

Ma note : 18/20

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07/05/2012

Crow Zero

8jcsg9ik.jpgAnnée : 2007

Genre : Action, Baston

Synopsis : Takiya Genji est un élève de terminale qui vient d'être transféré au lycée Suzuran, le plus dangereux de la région : en effet, il est la cause de guerre de gangs, qui veulent chacun se l'approprier et ainsi regner sur tous les autres élèves. Mais s'imposer ne va pas s'averer facile, et Genji doit d'abord vaincre ceux qui sont réputés les plus forts du bahut, à commencer par Serizawa Tamao. Il va alors demander de l'aide à Katagiri Ken, un membre d'un clan de yakuzas.

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Mon avis : Comme je l'ai dis plus bas, j'ai tendance à être réticente à regarder un film asiatique car je n'aime pas trop le jeu des acteurs... Quelle erreur ! Si je ne m'étais pas forcée un peu, j'aurais loupé Crow Zero ! Ce film est une véritable BOMBE ! Des acteurs brillants, une histoire excellente, un univers travaillé, une bande son rock géniale... Serieux, j'en suis encore sur le c*l ^^ Le film est en plus très bien réalisé, bien filmé, il y a quelques effets de style qui sont très bons et qui relèvent encore le niveau... Oguri Shun, vu dans Hana Yori Dango notamment, est juste à tomber par terre dans le rôle de Genji, il joue à la perfection ! On peu avoir l'impression que son role n'est pas compliqué à jouer, mais quand on le voit dans d'autres drama, on se rend compte qu'il n'est pas du tout le même... Pour moi, c'est que c'est un bon acteur ;) Yamada Takayuki dans le rôle de Serizawa est lui aussi extraordinaire, on y croit vraiment ! Plusieurs scènes cultes, un peu d'humour grace au personnage de Makise, des yakuzas, des flingues, de la baston, des beaux mecs... J'ai vraiment adoré, et ce soir, je pense que je vais me regarder le deuxieme opus ;) Je l'ai vu en VF, et je trouve qu'elle est assez bien réussie (d'habitude je me précipite sur la VOSTFR mais j'ai eu beau chercher, impossible de la trouver !). La seule scène que je n'ai pas trop apprécié est la toute première, les quelques secondes ou l'on voit Ken s'enfoncer lentement dans l'eau, en se rappelant de Genji... J'ai trouvé que ca faisait un peu trop de poésie, et encore, je cherche vraiment la petite bête, parce que ca passe bien quand même ^^ C'est que du bon pour moi !

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Ma note : 17/20

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