09/03/2015
Stupeur et Tremblements
Année : 2002
Genre : Tranche de Vie
Synopsis : Après un combat acharné, la jeune Amélie a enfin réussi à obtenir un poste en entreprise dans ce pays qu'elle aime tant, le Japon. Pas n'importe quelle entreprise puisqu'il s'agit de la boite connue et reconnue Yumimoto. Si elle ne cache pas son enthousiasme à ses débuts, Amélie va vite se rendre compte qu'en tant qu'étrangère et malgré sa parfaite connaissance de la langue, il faut qu'elle s'y prenne autrement.
Mon avis :
Alors heu allons-y hein, puisqu'il le faut.
Je viens tout juste de voir Tokyo Fiancée, una autre adaptation d'un roman d'Amélie Nothomb et j'ai été pas mal emballée puisque le film reste une très bonne expérience pleine de légèreté et de candeur.
Soit.
Stupeur et Tremblement se déroule parallèlement aux événements de Tokyo Fiancée, lorsqu'Amélie trouve un job d'interprète dans une entreprise japonaise, ce qu'elle appellera plus tard l'une des périodes les plus grises de son existence... Et contrairement à Tokyo Fiancée, j'ai détesté ce film.
- Sinon c'est pas du tout parce que tu supportes pas Sylvie Testud hein...
- Du tout. Je trouve juste qu'elle a un charisme d’huître avariée, de caisse à outils, de résidu de pot de chambre. Elle est mauvaise, ça me donne envie de pleurer. Tiens regarde, y'a presque des larmes là.
Effectivement, pour rentrer dans le film, il faudrait déjà réussir à rentrer dans le jeu de Sylvie Testud qui interprète Amélie. Le film a été tourné entièrement en japonais, et j'applaudis la performance de l'actrice française qui a du apprendre ses répliques dans une langue qui n'était pas la sienne. Mais c'est bien la seule chose que j'applaudis car son visage inexpressif et ses yeux d'autruche anesthésiée vont hanter mes cauchemars pendant des jours.
- Bref, tu l'aimes pas quoi.
- ...
Les autres acteurs sont assez neutres, mis à part la belle Kaori Fuji qui joue la saisissante Fubuki Mori, supérieure directe d'Amélie qui derrière son visage d'ange cache une écrasante ambition.
Le film nous conte ensuite le lente descente aux enfers d'Amélie dans la hiérarchie de l'entreprise. Embauchée en tant qu’interprète, elle n'aura a interpréter que le visage perçant et froid de sa collègue pendant l'année que durera son contrat. Passant par serveuse de café et par responsable de la mise à jour des calendriers, la maladresse d'Amélie la fera inévitablement descendre au fond du gouffre, là ou on récure les toilettes.
Si l'histoire suscite l’intérêt, la réalisation en revanche laisse clairement à désirer. On s'ennuie du début à la fin sans trouver la moindre scène captivante et en se demandant à quel moment on dépasse la frontière de la caricature. Du Japon ou de Tokyo, le spectateur ne verra rien à part les mètres carrés composant l'open-space. Pire, la voix off citant inlassablement des passages du livre et qui voudraient faire passer le film pour une adaptation de la Bible. C'est pas des vessies pour des lanternes, c'est des crottes de chien pour des putains de lingots d'or.
Bref je crois que je n'oublie rien, car ce film est d'une pauvreté absolue.
- CE PUTAIN DE CLAVECIN
- Ah oui. La musique donc.
Imagine toi un clavecin pendant une heure et demi. C'est tout.
Voilà. Maintenant si vous me le permettez, j'vais me hara-kiri.
Ma note : 8/20
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08/03/2015
Tokyo Fiancée
Année : 2015
Genre : Tranche de vie, Romance
Synopsis :Amélie est née au Japon, mais à ses cinq ans, ses parents prennent la décision de rentrer en Belgique. Des années plus tard, Amélie a désormais vingt ans et est de retour dans le pays de son enfance avec cette fois la ferme intention d'y rester. Elle souhaite savourer son indépendance et cette liberté qu'elle a tant recherché en s'ouvrant à la culture japonaise. Elle décide alors de donner des cours de français qui vont lui permettre de rencontrer son premier étudiant : Rinri.
Mon avis : Tokyo Fiancée est un film adapté d'un roman d'Amélie Nothomb : Ni d’Ève ni d'Adam. Il se déroule parallèlement à une autre de ses histoires, Stupeur et Tremblements, qui raconte l'expérience de l'auteure dans une entreprise japonaise, et qui a aussi été adapté au cinéma en 2003.
Je ne connais absolument pas cette écrivaine, hormis de par sa réputation d'être une amoureuse du Japon. J'ai gagné une place de cinéma grâce à l'ATMPJ, une association sur Toulouse en relation avec le pays du soleil levant (où je prends d'ailleurs des cours de japonais), alors par le hasard de la vie je me suis retrouvée dans une salle obscure...
Bienvenue à Tokyo, où l'on rencontre la jeune Amélie interprétée par la douce Pauline Etienne. Elle nous raconte que le rêve de sa vie, c'est d'écrire, mais pas n'importe où. C'est dans ce pays si étrange car si différent qu'elle souhaite s'imposer. Elle veut être l'égale d'une japonaise de souche et satisfaire son besoin de découvrir le pays en même temps. A la suite de son annonce pour des cours de français, elle va rencontrer Rinri sous les traits de Taichi Inoue, un inconnu de l'écran jusque là, qui joue cela dit avec une sincérité touchante.
C'est donnant-donnant : Amélie apprend le français à Rinri et ce dernier lui apprend la ville, le pays, le manger, le boire, le acheter, le comprendre... du point du vue japonais.
- La culture avec un grand cul.
- ... Tout en finesse, mais en gros c'est ça.
Il lui montre la vraie vie au Japon, celle que l'on ne voit pas à la télé ou dans les livres, mais celle que l'on apprend en étant un natif, qui se transmet dans les gènes depuis des années et ... qu'il est très difficile d'intégrer et d'assimiler dans sa singularité quand on n'est pas du coin.
On apprend que Rinri de son côté est un amoureux de la France. On devine qu'Amélie et Rinri voient en l'autre la personnification de leur amour pour la culture qu'ils chérissent. Seulement ils n'en connaissent chacun que ce qu'ils ont appris par eux-même, la résultante de tout ce qui a réussi à traverser leurs frontières... Autrement dit un faible pourcentage, une vague idée, un sentiment.
Aborder une nouvelle culture, c'est un peu abandonner une part de la sienne. Or les us et coutumes de notre pays sont des acteurs de ce qui nous a façonné dès le plus jeune âge. Abandonner notre culture, c'est un peu oublier notre histoire et ce qui fait que nous somme nous, aujourd'hui. Et ça, aucun des deux n'est vraiment prêt à le faire. Même l'amour ne parvient pas à les faire passer outre les différences qui subsistent entre eux.
Les deux jeunes souhaitent faire partie de la culture de l'autre mais ils rencontrent inévitablement la barrière que leur impose la leur. Un barrage qui semble insurmontable.
Pour Amélie, c'est la manière qu'à Rinri d'envisager le couple et le mariage.
Pour Rinri, c'est la personnalité peu conventionnelle d'Amélie dans ce pays qui n'est pas le sien.
En fait, l'idée que je retiens particulièrement, c'est que l'on peut aimer un pays de toute notre âme, il nous arrive des fois de ne pas le comprendre.
Si j'ai aimé ce film, c'est surtout car je me suis reconnue dans cette Amélie de 20 ans, dans ses envies, dans ses besoins et dans ses rêves. Je suis aussi cette amoureuse du Japon un peu naïve, qui n'en connait finalement que la surface. Si je suppose la culture nippone plus profonde et plus ardue à appréhender, l'idée est pour moi très subjective et elle le restera tant que je n'y serais pas directement confrontée. Ce besoin d'indépendance et de liberté est de plus inhérent à toute personne du même âge. Le choc des cultures que l'on observe est en soi un moyen de se rapprocher de l'étranger mais est aussi ce qui irrémédiablement nous éloigne de lui.
Je suis cela dit incapable de dire si ce film aura le même impact chez quelqu'un qui n'a pas le même genre de sentiment vis-à-vis de la culture japonaise. La part d'identification a joué beaucoup dans mon cas et la fin n'en fut que des plus émouvantes ! Tokyo Fiancée est au final léger, pétillant et drôle, et saura forcément ravir les fiancés du Japon que nous sommes...
Ma note : 16/20
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01/03/2015
Kesstalu - Février 2015
Noragami T1 de Adachitoka (Pika)
Yato, un dieu raté n'ayant ni fidèles ni sanctuaire, rêve à ces nombreuses heures perdues de reconnaissance et de célébrité. Rien n'est gagné puisque en plus, son shinki le laisse tomber ! Un shinki est un être à l'apparence humaine qui sert un Dieu en se transformant en arme quand vient le temps de combattre les ayakashi, des démons qui se plaisent à assombrir la psyché des humains. A la recherche d'un nouveau shinki, Yato fait la connaissance de Hiyori, une jeune fille ayant le pouvoir de sortir de son corps de manière totalement involontaire, puis de Yukine un adolescent espiègle qui cache bien des choses...
Peu de surprises pour ce premier tome, je connaissais l'anime sortie il y a environ deux ans que j'avais pas mal appréciée ! Adachitoka connue notamment comme la dessinatrice de Alive Last Evolution, nous partage là encore son trait net et agréable à l’œil. L'histoire promet d'être intéressante, pour l'instant branchée comédie fantastique, elle a un certain potentiel pour se faire plus profonde...
Noragami T2 de Adachitoka (Pika)
Yukine est devenu le nouveau shinki de Yato. A la recherche de travail dans l'espoir de trouver de nouveaux adorateurs, on en apprend au passage un peu plus sur la relation particulière qui lie un Dieu à son shinki. Yukine se dévoile au fur et à mesure, sous le regard inquiet de Hiyori, qui elle s'endort encore n'importe ou et n'importe quand. On rencontre de nouveaux personnages : Kofuku par exemple, une demoiselle maladroite comme pas deux, ou encore Bishamon, qui voue une haine particulière à l'égard de Yato du à un événement commun de leur passé...
Je ne suis pas particulièrement fan du personnage de Bishamon, mais l'histoire la liant à Yato n'est pas encore totalement dévoilée, donc à voir pour la suite ! La dernière page du volume est assez intrigante et donne envie de dévorer le troisième tome dont la sortie est prévue le 1 avril.
"- Poisson d'avr...
- C'pas une blague."
L'Attaque des Titans - Before the Fall T3 de Hajime Isayama (Pika)
Un des deux spin-off de l'Attaque des Titans ayant vu le jour dans nos contrées, Before the Fall se place des années avant l'histoire principale de la série. On découvrait dans les deux premiers volumes un enfant né des déjections d'un titan qui était alors considéré comme un monstre par les hommes et se retrouvait enfermé telle une bête sauvage. Dans ce tome 3, Kyklo est libéré de ses chaines et souhaite alors voir de ses propres yeux un titan pour comprendre ce qu'il peut bien avoir en commun avec eux. Lors d'une expédition du bataillon d'exploration, il se cache des soldats et parvient à en apercevoir un, avant que tout ne tourne soudain au vinaigre...
J'ai beau acheter la suite à chaque nouveau tome, quelque chose me dérange avec cette histoire... Le graphisme de Satoshi Shiki change drastiquement du style de Hajime Isayama et est plus qu'honorable, mais je n'en suis pas particulièrement friande quand on en vient au découpage des cases ou à la mise en scène. Reste que la curiosité l'emporte, car je veux savoir comment le matériel tridimensionnel est né, ce qui est devenu plus tard une arme indispensable contre les titans...
A Silent Voice T1 de Yoshitoki Oima (Ki-oon)
Shôya est un petit caïd. Lui et ses copains se lancent sans arrêt des défis et des tests de courage, car c'est pour eux une méthode très efficace pour combattre l'ennui. Un jour, une nouvelle élève arrive dans sa classe : elle s'appelle Shôko et elle est sourde. Shôya y voit le moyen de s'amuser un peu plus et commence à se moquer d'elle ouvertement et à la harceler... jusqu'à ce que cette situation se retourne contre lui.
C'était LA nouveauté à ne pas manquer ! Ki-oon a fait plaisir à énormément de monde avec cette licence qui s'annonce déjà comme une petite pépite. A la fin de ce premier tome, on sait d'avance que l'on a affaire à un chef d'oeuvre car tout y est : les dessins réalistes et bourrés d'émotions, l'histoire touchante et racontée à la perfection, le thème original et poignant... Une tranche de vie bouleversante, voilà ce que c'est. A suivre obligatoirement avec le volume 2 à paraître le 12 mars.
Six Half T2 de Ricaco Iketani (Delcourt)
Lors du précédent volume, on rencontrait Shiori, une lycéenne qui a perdu la mémoire suite à un accident de moto. En essayant de découvrir qui elle est, elle se rend compte qu'elle était une personne peu recommandable à qui elle ne souhaite plus ressembler. Avec l'aide de son frère qui la soutient coûte que coûte, elle va reprendre le gout de vivre normalement et va essayer de devenir quelqu'un dont elle n'a pas à avoir honte ! C'est à ce moment qu'arrive Misaki, une ex-copine de son frère qui semble cacher des choses sous son visage d'ange...
La quête d'identité de Shiori continue ! L'originalité de la protagoniste apporte un peu de fraicheur dans ce shôjo mature qui me fait parfois penser à Comme Elles. Le dessin est cela dit typique du genre, même s'il parvient sans problème à se montrer expressif. Le tome 3 est d'ores et déjà disponible !
Yukito T3 de Akiko Monden et Arimasa Osawa (Panini)
Le thriller policier dans toute sa splendeur ! Le scénario aux petits oignons nous retourne la cervelle mais il est ô combien plaisant à décortiquer. Yukito est un jeune inspecteur de police à la recherche du véritable responsable du meurtre de son père, des années plus tôt. S'il a le soutien de certains policiers mais aussi de yakuzas influents, d'autres individus cherchent à lui mettre des bâtons dans les roues et ne veulent pas qu'il déterre des événements passés...
La jeune Ann apparaît très peu dans ce tome. Reléguée au rang de simple personnage secondaire, on se concentre vraiment sur les magouilles de la mafia et les guerres de pouvoir dans les différents quartiers. On en découvre toujours un peu plus, même si au final on s'enfonce également toujours plus loin dans un environnement plein de secrets.
Bon alors par contre c'est Panini hein, alors le tome 4 sortira quand il sortira...
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14/02/2015
Opening Death Parade - Flyers de BRADIO
Un de mes coups de coeur de la saison =)
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30/01/2015
Terra Formars
Année : 2014
Genre : Action, Science-Fiction
Épisodes : 13 + 2OAV
Synopsis : Il y a des centaines d'années, des scientifiques ont envoyé des cafards et du lichen sur Mars pour terraformer la planète et la rendre habitable. Aujourd'hui sur Terre, un virus identifié comme étant d'origine alien fait des ravages dans la population et est totalement incurable. Une équipe d'astronautes génétiquement modifiés nommée Annex 1 est alors envoyée sur Mars pour capturer un cafard, dans l'espoir de l'étudier et de trouver un éventuel remède au virus. Mais sur place, ils découvrent que les cafards ont encore plus évolué que lors de la mission précédente, et les combats s'engagent.
Mon avis : Les 2 OAV sorties avant et pendant la diffusion de la série nous racontaient la mission BUGS 2, qui avait lieu quelques années avant celle d'Annex 1. Nous découvrions le personnage de Shôkichi, qui devait devenir le chef badass de la mission suivante.
Si j'ai bien apprécié les OAV car elles apportent les éléments de surprise dus au scénario, aux méthodes de combats découlant des modifications génétiques, à l'aspect hyper glauque des cafards tout nouvellement évolués... il faut avouer que la série est un peu moins intéressante, tout simplement car calquée sur le même modèle, l'effet de surprise en moins. J'ai bien apprécié les premiers épisodes, mais la globalité de la série n'est qu'une suite de combats interminable agrémentée de quelques flashback, sans que l'intrigue ne soit très claire.
S'ensuit une lassitude assez prononcée, et je me demandais toutes les cinq minutes quand est-ce qu'on allait enfin passer à autre chose.
Je reste mitigée sur les personnages et sur le chara design en général : c'est propre, mais les personnages se ressemblent absolument tous. Les hommes sont gonflés aux stéroïdes et les femmes pour la grande majorité sont des petites fleurs en train d'éclore, qui respirent la fragilité au point qu'on se demande ce qu'elles foutent en mission sur une planète étrangère pour capturer un alien si elles sont incapable de rester plus de deux secondes sans pleurer. J'ai cela dit bien aimé le personnage de Shôkichi ainsi que celui de Michelle qui se démarquent un peu plus des autres. Celui d'Adolf était pas mal non plus, mais sérieusement, qui s'appelle encore Adolf de nos jours ?
Et puis visuellement, je ne suis pas fan de cette ambiance un peu fade, floue, blanche et illuminée, comme si nous étions perpétuellement dans un souvenir... ou au paradis, sachant que là, on en est loin.
Vraiment dommage, car globalement j'ai bien aimé le mix humain et insectes/animaux en tout genre qui apporte de l'originalité dans les combats. J'ai aussi apprécié l'aspect flippant des cafards qui est assez fun, mais sinon je n'ai trouvé que peu d’intérêt à la série... A noter la censure vraiment trop excessive ce qui gâche d'autant plus les scènes d'action, mais ce défaut a depuis été corrigé, Crunchyroll ayant mis à disposition l'intégralité des épisodes version uncensored ;).
Ma note : 11/20
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02/01/2015
Psycho-Pass 2
Année : 2014
Genre : Action, Thriller, Science-Fiction
Épisodes : 11
Synopsis : Tsunemori Akane est toujours inspecteur au Bureau des Enquêtes Publiques. Après les déboires de l'affaire Makishima Shougo et la disparition de Kougami Shinya, beaucoup de choses ont changé, à commencer par son équipe. La jeune femme ne perd pas pour autant de vue son rôle dans le système, connaissant le secret terrible de Sybille. Elle et chacun de ses Exécuteurs sont toujours chargés de régler les affaires concernant les psycho pass sombres et anormaux. Un jour, ils sont confrontés à un individu appelé Kamui qui leur pose une énigme des plus intrigantes : W.C ?
Mon avis : Psycho Pass et moi, c'est une histoire d'amour et d'horreur qui dure depuis presque deux ans déjà ! Je suis super fan de cette histoire d'anticipation, nous contant un futur des plus sombre bien que feignant l'utopie.
"- Ça a un nom en fait, ça s'appelle une dystopie. Je dis ça, je dis rien hein...
- Bah continue de rien dire, tiens."
Cette saison 2 était donc très attendue, et je bouillais d'excitation tant l’impatience était grande. Ma seule réserve était au vu du nombre d'épisodes que je trouvais bien léger, malgré l'annonce du film qui doit suivre et qui est prévu pour le 9 janvier prochain.
L'opening, c'est Enigmatic Feeling de Ling Tosite Sigure. Il donne une assez bonne idée de l'ambiance générale de la série : morbide et mystérieux, mais aussi tranchant dans le vif et bourré d'action ! On ne change pas une équipe qui gagne puisque Egoist est de retour pour l'ending avec Fallen. Pour résumer, les génériques déboîtent tout sur leur passage, voilà, c'est dit.
On retrouve ensuite Akane. Si la demoiselle était dans la première saison une jeune bleue tout juste sortie de l'école, elle est aujourd'hui une femme forte et expérimentée. Imperturbable, elle use de sa relation avec Sybille pour gérer les affaires à sa manière, son psycho-pass toujours clair comme de l'eau de roche.
On découvre aussi ce que sont devenus les personnages que l'on connait déjà : Ginoza Nobuchika par exemple est maintenant exécuteur, tout comme Saïga Joji, le criminologue réputé. On rencontre également de nouvelles têtes : l'inspecteur Shimotsuki Mika, que l'on avait pu apercevoir dans la saison précédente, est devenue la binôme d'Akane. Elle est compétente mais tient à respecter le protocole à la lettre sans agir en fonction des événements. Elle ne comprend donc pas toujours les actions de sa supérieure et en devient particulièrement insupportable, car inexpérimentée. C'est un personnage que j'ai bien aimé car je l'ai trouvé original, même si son caractère est dur à gérer.
Deux nouveaux exécuteurs sont ensuite à noter : Hinakawa Shô, un jeune homme discret et timide, et Togane Sakuya, celui dont on dit qu'il possède le psycho-pass le plus élevé et le plus sombre jamais enregistré... Si l'on est un peu attentif à l'opening, on sait d'avance que ce dernier à un rôle important à jouer.
Le postulat de départ est le suivant. Si l'affaire Makishima a chamboulé la société pendant un temps, il semble qu'elle soit définitivement enterrée, bien qu'un fantôme plane encore au dessus des principaux concernés : celui de Kougami, que l'on a pas revu depuis lors. Akane cherche d'ailleurs à garder ce fantôme auprès d'elle, via les cigarettes qu'elle s'empresse d'allumer quand elle est dans le doute.
Mais un nouveau problème leur fait face à présent. Kamui, un illustre inconnu, intervient dans plusieurs affaires concernant des criminels dont le psycho-pass n'est pourtant pas alarmant. Il aurait le pouvoir de rendre les gens clairs, et donc invisibles à Sybille, remettant en cause le système tout entier.
Si je trouve cette saison un peu en dessous de la première, il faut avouer qu'elle est quand même géniale. Pour moi, il était difficile de faire mieux que le personnage de Makishima qui était tout simplement brillant. Kamui a un charisme un peu moins imposant, mais arrive cela dit à se faire une petite place dans la série en proposant des réflexions intéressantes, et ce malgré le faible nombre d'épisodes. C'est d'ailleurs pour moi le plus grand défaut de cette seconde saison : même si on ne s'étale pas et qu'on rentre directement dans le vif du sujet, tout se passe un peu trop rapidement et on n'a pas vraiment le temps de dire ouf.
Certains personnages en pâtissent un peu d'ailleurs, vu qu'on n'a pas vraiment le temps de s'attarder sur eux. Ginoza par exemple devient beaucoup plus secondaire, et on ne connaîtra peut-être jamais l'histoire de Shô ou de Shion...
Le personnage de Kougami m'a également manqué, même si son absence était nécessaire cette fois au scénario. Et puis patience, quelque chose me dit qu'on ne devrait pas tarder à le revoir...
Visuellement on prend encore une fois une claque. Le design a été un peu retravaillé par rapport à la saison précédente, les personnages sont plus matures et ce n'en est que mieux. Le tout est plus fin, et donc c'est super beau. La BO est géniale, mais si je ne m'abuse il s'agit de la même que la saison une.
Bref je vois difficilement pourquoi je ne vous conseillerais pas cette suite !
Ma note : 15/20
A voir aussi :
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11/12/2014
Ghost Hound
Année : 2007
Genre : Fantastique, Thriller, Psychologique, Drame
Épisodes : 22
Synopsis : Il y a 11 ans, Tarô Komori et sa grande sœur se sont fait kidnapper par un homme, qui a ensuite été appréhendé. Si Tarô s'en est sorti, sa sœur aînée Mizuka a eu beaucoup moins de chance. Aujourd'hui le jeune garçon vit toujours au même endroit avec ses parents et reste particulièrement troublé par cet incident. Il fait d'ailleurs des rêves étranges qui lui permettent de quitter son corps et de voyager dans le monde des esprits. Il fait la connaissance dans son collège de Masayuki Nakajima, un garçon assez espiègle qui semble beaucoup s’intéresser à son histoire, et renoue également des liens avec Makoto Ôgami avec qui il s'était éloigné ses dernières années.
Mon avis : Ghost Hound, c'est un peu une expérience m'voyez. On se lance dans une histoire bien glauque sans trop vraiment savoir ce que l'on va y trouver, et on ressort de là sans trop savoir ce qu'on en pense...
- Dis le, que t'as rien compris.
- Hm... Je suis pas sure.
Pour commencer je suis fan de l'opening, Poltergeist de Kojima Mayumi. Il est génial mais il me fout mal à l'aise, allez savoir ! Une petite ambiance jazzy qui décolle complètement avec le thème de l'histoire, mais pas désagréable du tout à écouter. Allez, on passe aux choses sérieuses...
J'ai trouvé les premiers épisodes vraiment excellents. On nous introduit le passé de Tarô d'une manière originale qui vous donne des frissons. L'ambiance est vraiment pesante, l'absence quasi totale de bande son accroît d'autant plus notre malaise, et le récit de l'enlèvement des deux enfants devient juste terrifiant. Lorsque Tarô, Makoto et Masayuki font le choix d'aller à l’hôpital abandonné ou Tarô avait été retrouvé, c'en est presque flippant. La mise en scène est terriblement efficace et vous donne la chair de poule.
Suite à cette visite, on apprend que les jeunes garçons ont la possibilité de passer dans le monde des esprits via leur soi astral. En fait, je ne m'y attendais pas trop. Je pensais être en présence d'un thriller policier, mais pas du tout, car on rentre ensuite dans une phase de fantastique qui est... étrange. Étrange, c'est le mot qui résume le mieux ma pensée quant à cette série qui part un peu dans plusieurs directions en même temps.
D'un côté Tarô cherche à se libérer de son passé et espère secrètement rencontrer l'esprit de sa sœur décédée. Masayuki a une peur incontrôlable du vide qui découle directement d'un événement de son passé et Makoto pour finir se sent oppressé par sa famille, formant une secte un peu spéciale...
Jusque là, soit aux environs de la moitié de la série, je trouvais ça très bien et assez intéressant. Ensuite par contre, j'ai commencé à trouvé le temps très long et le scénario vraiment compliqué à suivre. De nombreux autres personnages viennent ajouter leur grain de sel dans une histoire dont on ne sait plus ou elle va : le psychiatre, la médecin, le père de Masayuki, l'assistante de la brasserie, le prêtre et sa fille, les parents de Makoto, le journaliste...
Et on ne sait pas, on ne sait plus, on est perdu.
- #manuchao.
Là ou je n'ai rien à redire, c'est au niveau de l'animation. C'est très beau à regarder, fluide et tout et tout, même si le chara design reste relativement simple et peu détaillé.
Alors si on arrive à passer outre les nombreuses longueurs au fil des épisodes, cela reste une série qui nous fait réfléchir sur pas mal de choses, mais j'avoue avoir eu un peu de mal au fur et à mesure de son avancement, tant elle cherche à nous raconter trop de choses en même temps. Du coup, mon intérêt a fait les montagnes russes !
Vous en pensez quoi vous ?
Ma note : 12/20
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21/11/2014
Zankyou no Terror
Année : 2014
Genre : Thriller, Psychologique, Drame
Épisodes : 11
Synopsis : Nine et Twelve sont des adolescents au passé trouble, formant un duo de terroristes nommé "Sphinx". Annoncé par une vidéo postée sur Internet, leur premier attentat en plein cœur de Tokyo n'est que le point de départ d'une longue liste de méfaits, mais cachant tous un sens particulier. C'est ce qui intrigue d'ailleurs l'ancien inspecteur Shibazaki, qui va essayer de décoder les actes des deux jeunes. De son côté, Risa est une jeune fille un peu perdue et qui se sent oppressée par sa mère. Elle va par hasard croiser Sphinx sur sa route...
(Attention aux spoilers)
Mon avis : C'était l'anime que j'attendais le plus cet été ! L'avant-première avait été diffusée lors de Japan expo, mais je n'avais pas pu y assister n'étant pas présente le jour dit. Un petit peu de patience et hop ! en simulcast sur Wakanim, prêt à être visionné... Je commence.
Si au vu du synopsis on s'attend à un générique débordant d'action, d'explosions et de courses poursuites avec les flics, l'opening et l'ending sont en réalité tout à fait aux antipodes : il se dégage une telle mélancolie de l'animation et de la musique que ça en devient presque troublant... De cette ouverture inhabituelle, je me suis dis qu'il s'agissait peut-être d'une anime particulière, différente de ce que l'on attend d'un tel pitch.
Ce fut plus ou moins le cas en fait. Si l'action et le suspense sont bien présents, il y a quelque chose d'autre derrière cette histoire. Quelque chose que l'on avait pressentit mais que l'on n'attendait pas forcément à la base : une morale, une vérité que l'on nous impose dans la face et que l'on nous démontre par a+b avant de planter un couteau là ou ça fait mal.
Cela dit, il y a aussi pas mal de défauts notables que l'on ne peut mettre de côté.
Twelve et Nine ne sont pas des jeunes hommes normaux. Dotés d'une intelligence singulière, ces génies sont gouvernés depuis leur enfance par une envie de vengeance totalement assumée. On leur a volé leur vie, on leur a volé leur nom. Ils n'ont été qu'un numéro au service d'un programme gouvernemental top secret. Ce qu'ils veulent est au delà de la simple destruction matérielle : ils veulent que les gens sachent, ils veulent marquer les esprits comme ils n'ont pas pu le faire dans leur enfance. Ils n'étaient personne, ils seront quelqu'un.
Cachés derrière leur masque, ils vont guider l'inspecteur Shibazaki vers leur prochaine bombe au gré de leurs énigmes, lui révélant au passage les plus sombres côtés de certaines personnalités politiques... Qui sont vraiment les ennemis au final ? Protège t-on vraiment la population en lui cachant ce qui pourrait la détruire ? Le mensonge par omission est t-il la vraie solution ?
L'animation est parfaite, on prend un poing dans les dents bien comme il faut. Le chara design est excellent, et les effets de flou, de profondeur, de lumière, les couleurs, les décors sont à vous retourner la tête tellement c'est beau. La bande son n'est pas en reste, alternant émotion et action avec une dextérité impressionnante. Finalement c'est du côté de l'histoire que ça coince un peu, car les épisodes sont assez inégaux. J'ai personnellement trouvé les premiers et les derniers absolument incroyables, quand je reste pour ceux du milieu un peu plus mitigée.
Je n'ai absolument pas apprécié le personnage de Risa. Si Twelve et Nine ont une histoire et un caractère qui sont un peu plus aboutis (même s'ils restent relativement simples, dans le fond), Risa est un cliché en puissance. Elle est naïve, fragile, idiote. Et elle agit tout au long de la série en véritable boulet. Une vraie damoiselle en détresse dont le rôle est a passer sous silence tant il est d'une inutilité déconcertante.
Outre ce détail, je ne peux m'empêcher de citer une petite, microscopique déception quand à la série en générale, surtout car j'en attendais énormément. Ça me fait un peu mal au cœur de le dire mais je pense que Zankyou no Terror avait le potentiel pour être un chef d'oeuvre, mais qu'il ne l'est pas devenu.
Reste que j'ai beaucoup apprécié regarder cette série qui possède beaucoup de rebondissements, mais aussi malheureusement pour elle cette petite platitude qui la tire vers le bas alors qu'elle avait ce qu'il fallait pour viser le sommet. C'est vraiment dommage...
C'est quand même à voir, car ce sont onze épisodes étonnants et assez bluffants par moment, dotés d'une fin à couper le souffle et à vous déchirer les entrailles.
Ma note : 15/20
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16/11/2014
Free ! Eternal Summer
Année : 2014
Genre : Sport, Slice of Life
Épisodes : 13
Synopsis : Haruka, Makoto, Rei et Nagisa sont toujours au lycée et sont heureux de nager ensemble au club de natation d'Iwatobi. Mais Haru et Makoto entrent dans leur dernière année, et avec le sport vient la question de quoi faire dans le futur... Si de son côté Rin est certain de vouloir continuer la natation, d'autres ne sont surs de rien et planent dans le doute.
Mon avis :
Pour voir la première partie du procès, lire l'article sur la première saison de Free!, paragraphe 1, alinéa 1.
" - Vous savez que la récidive est sévèrement punie chez nous...
- Oui votre Honneur.
- Vous aviez juré sur le Death Note. La punition c'est la mort, c'est pas nawak quand même !
- Cette série possède trop d'abdos au mètre carré, j'en suis devenue hystérique... Je vous explique."
Un an sépare les deux saisons de Free! Les plus chanceux avaient pu voir l'avant-première à Japan Expo tandis que les autres avaient du patienter quelques jours de plus pour retrouver nos nageurs au chara design particulièrement canon. Avec un casting à 95% masculin, y'avait de quoi se rincer l’œil sévère.
Niveau animation, couleurs et design, on est toujours dans quelque chose de super propre et personnellement je suis fan ! Globalement, cette saison 2 est d'un niveau totalement comparable à la première. Elle en reprend les éléments appréciés, mais possède aussi les même défauts, comme une OST très sobre par exemple. L'opening reste cool et l'ending est complètement décalé mais bien fendard dans le genre.
Niveau histoire, on est dans la continuité logique de la saison précédente: le temps passe, et le moment est venu de faire un choix. Haruka, notre héros que seul l'eau intéresse se prend énormément la tête sur la question de son avenir et en devient carrément dépressif. Nager en tant que pro ? Nager pour le plaisir ? Arrêter complètement ? Rin souhaite l'aider du mieux possible, mais Haru rejette toute aide extérieure et s'enferme à l'intérieur de sa tête, espérant y trouver une réponse. Même Rei et Nagisa ne parviennent pas à lui faire entendre raison, et Makoto de son côté a sa propre vie à prendre en main !
Si le côté slice of life est donc bien présent, j'ai apprécié que la part de sport soit quand même plus mise en valeur que lors de la première saison (c'est du moins l'impression que j'ai eue). Cette fois nos personnages participent à plusieurs tournois et sont parfois la cible de recruteurs, ce qui rajoute une petite couche de pression supplémentaire. La tension durant les courses est bien gérée et j'aimais beaucoup les scènes se déroulant dans l'eau, que j'ai trouvées très esthétiques.
On accueille de nouveaux personnages tous plus hot les uns que les autres. Sosuke, mon idéal masculin avec un caractère bien trempé ou encore Momo qui apporte sa part de bonne humeur à la série. Si c'est surtout Sosuke qui apporte un peu de renouveau, on n'oublie pas non plus des personnages plus secondaires comme Nittori, qui se pose lui aussi des questions sur l'avenir.
L'histoire est donc intéressante même si au final elle n'est pas très originale. La partie natation permet cela dit de la distinguer des autres, et on passe un bon moment. Je suis contente d'avoir suivi cette série jusqu'à la toute fin, cette saison étant normalement la dernière. Les dernières minutes du dernier épisode sont assez émouvantes, car l'on aperçoit ce futur qui faisait tant peur à Haru et l'on comprend quel choix il a décidé de faire. Une bonne série qui, je le conçois attirera particulièrement les filles, mais peut aussi s'offrir un plus large public.
" - Voilà Votre Honneur. Laissez moi vous dire que mon seul crime est d'être une femme possédant une imagination fertile dirigée par des hormones totalement hors de contrôle.
- Vous devriez sérieusement aller consulter. La sentence est immédiate, souhaitez vous dire un dernier mot ?
- Sosuke il aime Rin, mais Rin il aime Haru, c'est l'amour de sa vie et on peut rien faire contre ça. C'est le destin et d'ailleurs c'est totalement réciproque. Makoto l'a bien compris, c'est pour ça que même s'il aime Haru aussi, il fera jamais rien qui puisse lui faire du mal ou lui briser son petit cœur planqué sous ces magnifiques pectoraux superbement dessinés quoi qu'aux tétons totalement absents. De son côté, Momo il aime Nittori, qui lui aime Rin, mais en fait c'est juste qu'il le respecte énormément, du coup il aime un peu Momo quand même. Et Nagisa et Rei et bah ils s'aiment, ça me parait évident. ET TOUT LE MONDE IL EST GAY C'EST TOUT.
- ... J'avais dit un dernier MOT."
Ma note : 13/20
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11/11/2014
Barakamon
Année : 2014
Genre : Comédie, Slice of Life
Épisodes : 12
Synopsis : Honda Seishuu est reconnu pour sa maîtrise dans l'art de la calligraphie. Mais à Tokyo lors d'un concours, le directeur de l'exposition lui avoue qu'il trouve son art totalement impersonnel et trop "carré". Honda perd son calme et lui fout littéralement son poing dans la figure. Il est alors contraint et forcé de s'éloigner quelque peu pour réfléchir, et déménage sur une île paumée au large de l'archipel. S'il y va à reculons, il va finalement découvrir de nombreuses choses sur l'île, sur ses habitants , sur lui-même et pourquoi pas y trouver l'inspiration.
Mon avis : C'est frais, c'est fin, ça se mange sans faim ! Barakamon est une anime qui respire les vacances, avec un humour décapant qui ne laissera personne insensible. J'ai été totalement séduite par les personnages qui sont tous attachants et par cette tranche de vie profondément humaine.
Barakamon est à la base un manga de Yoshino Satsuki, toujours en cours au Japon avec dix tomes au compteur et édité chez nous chez Ki-oon. On y suit donc Honda, triste génie en calligraphie qui par un manque de sang froid a fracassé bien comme il faut son directeur. Ni une ni deux on l'envoie dans un coin perdu du Japon, ce qui lui fait l'effet d'un bon coup de pied aux fesses. Imaginez que l'on vous oblige à déménager au fin fond d'une ferme berrichonne pour élever des chèvres, jusqu'à ce que mort par ennui s'en suive. Bah tout pareil.
Mais là ou il pensait ne trouver qu'une bande de fermiers sans grand intérêt, les habitants de l'île sont en réalité très accueillants et vont lui faire découvrir un nouveau mode de vie. Entre autre, la petite Naru toute excitée par l'arrivée d'un nouveau venu va lui montrer comment on vit chez elle, toujours avec un entrain non modéré qui a de quoi exaspérer notre calligraphe un brin susceptible sur les bords.
Honda va peu à peu reconnaître que la vie n'est pas faite que de pression liée à l'ambition mais est aussi composée de joie et de partage ! S'il est quand même là pour trouver l'inspiration et atteindre la perfection dans son art, il va aussi apprendre à se détendre. Plus que tout, ce sont peut-être ses nouveaux amis qui vont l'aider le plus dans le domaine de la calligraphie, à son grand étonnement.
Chaque épisode relate une nouvelle découverte de Honda sur la vie de l'île, et ce qui fait la force incroyable de Barakamon, c'est l'humour qui y est omniprésent ! Le caractère exacerbé de Honda et la joie de vivre de Naru mis en opposition deviennent responsables d'autant de situations loufoques que tordantes. Si la série est bien sur branchée comédie, elle n'est pas en reste quand le scénario se veut plus émotif. Il n'est cependant jamais question de choses ultra déprimantes, et on reste dans un environnement plein de bonne humeur.
Le chara design est très agréable, respectant tout à fait le style de l'auteur, et l'animation est propre et soutenue par des couleurs vives. C'est que du bonus ! Les musiques se font plus discrètes, même si l'opening et l'ending se démarquent par leur mélodie plus entraînante. Barakamon est donc une anime que je recommande (à regarder l'été pour une immersion totale) qui vous donnera envie de vous exiler loin de la ville pour profiter de vos vacances à fond =)
Ma note :15/20
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