14/08/2014
Le Sablier de Hinako Ashihara
Année : 2003
Type : Shôjo
Genre : Romance, Drame, Slice of Life
Volumes : 10
Synopsis : Les parents d'An divorcent, et la jeune fille se voit obligée de quitter Tokyo pour venir vivre dans la campagne d'enfance de sa mère, dans le village de Shimane. Elle y rencontre des enfants qui vont devenir ses plus proches amis : Daigo Kitamura qui ne la laisse pas indifférente, ainsi que Fuji et Shiika, les enfants de la riche famille Tsukishima. Si An s'intègre rapidement, la mère d'An, Miwako, est plus fragile qu'elle ne le laisse paraître et souffre de ce retour aux sources.
(Attention aux spoilers !)
Mon avis : Waouh. Je viens de me faire exploser le cœur en mille morceaux par une bombe H. J'ai tout recollé avec du scotch et un brin de patafix, avant que mon organe cardiaque si faiblard ne se fasse de nouveau déchirer, à tel point que seul la greffe puisse encore me sauver. Plus simplement et sans la métaphore à deux francs cinquante, cela faisait un moment que je n'avais pas ressenti ce sentiment d'oppression au niveau de la poitrine au moment de la lecture, comme si le monde allait s'arrêter et qu'il fallait absolument fondre en larme pour que la vie reprenne son cours.
C'est le genre de shôjo que j'aime lire. Et pourtant si l'on réfléchit bien et que l'on prend un peu de recul, la trame du scénario est assez classique et est très similaire à un C'était Nous par exemple.
Mais je n'ai pu m'empêcher d'être grandement émue, et ce dès le premier volume.
An est une enfant comme les autres, quoi qu'ayant un caractère bien trempé. Elle subit en silence le divorce de ses parents du aux problèmes financiers de son père et tente du mieux possible de s'habituer à son nouvel environnement. C'est le jeune Daigo qui va la sauver de l'ennui que représente cette campagne enneigée la moitié de l'année. Les deux enfants sont émouvants ensemble, leur relation est de la pure amitié et c'est vraiment rafraîchissant à suivre.
Mais si la vie commence à lui sourire, elle s’effondre de nouveau le jour ou sa mère s'isole dans les montagnes afin de s'y laisser mourir. C'est cet événement tragique qui sera le véritable point de départ de cette histoire. Miwako était fragile, trop en réalité. An va vouloir devenir une personne différente de sa mère, et Daigo sera là pour y veiller. Leur histoire d'amour va devenir l'histoire de leur vie, mais au fil des années, An va cependant suivre les pas de Miwako qu'elle tentait en vain d'éviter, passant d'ailleurs au Sand Museum de Nima, d'ou vient le sablier qu'elle aime tant.
Ce manga est un bijou, tout simplement. Le dessin n'est pas particulièrement original et correspond aux standards des shôjo que l'on connait, mais on est embarqué dans cette tranche de vie, par ces personnages, par ses rebondissements et par cette multitude de sentiments qui nous sont envoyés en plein visage. L'inconvénient d'un tel récit, c'est que l'on a l'impression que la vie est injuste, que le temps passe vite et que le même destin nous attend tous au bout du chemin. Alors en attendant, essayons d'être heureux !
"- Attend, attend... Tu pleures ?
- Oh la ferme."
Ma note : 18/20
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13/08/2014
Isshuukan Friends
Année : 2014
Genre : School Life, Slice of life, Romance
Épisodes : 12
Synopsis : Hase Yuki est un lycéen tout ce qu'il y a de plus normal, excepté le fait qu'il a des sentiments pour l'une de ses camarades : Fujimiya Kaori. Cette dernière ne se fait pas trop remarquer en classe, est souvent seule et a l'air particulièrement froide, mais cela n'a jamais empêché Yuki de désirer secrètement être son ami. Prenant son courage à deux mains, le jeune garçon va lui adresser la parole, malgré sa timidité. Cette dernière au début réticente à devenir proche de lui va finalement céder, mais en lui avouant au passage son plus lourd secret : chaque semaine, elle perd tous les souvenirs qui concernent ses amis...
Mon avis : Je me suis laissée tenter par Isshuukan Friends (littéralement "Amis d'une semaine"), car je sentais le drame derrière cette romance lycéenne, et il y a des jours comme ça ou je suis un peu maso et ou j'ai envie de pleurer un bon coup histoire de me purger, m'voyez ! Je m'attendais à un Clannad un peu revisité, et bien qu'empreint de mignonnerie, Isshuukan Friends n'a pas vraiment réussi à me transporter au firmament de la tristesse et de la pleurnicherie chronique, comme After Story a su brillamment le faire.
Il n'en reste pas moins agréable à suivre dans le genre, en possédant son lot de personnages attachants. J'ai beaucoup aimé Shôgo, l'ami de Yuki qui bien que faignant le je-m'en-foutisme n'hésite jamais à conseiller son ami. Après, il faut avouer que le thème est un peu redondant : chaque semaine, Kaori oublie tout ce qui concerne ses amis. Elle comble cet oubli par la lecture de son journal intime, sur lequel elle note tout ce qui lui arrive lors de la semaine et qui constitue tout ce qu'elle aura oublié la semaine suivante. On a un peu une impression de stagnation : Kaori n'a que peu de changement concernant sa mémoire, malgré le fait que Yuki tienne bon et se présente de nouveau à elle tous les lundi. Et puis tout recommence inlassablement avec cependant tout deux-trois rebondissement venant ponctuer le tout.
Donc c'est mignon hein, mais moi quand y'a pas au moins une explosion et des morts, bah je me demande ce qui se passe ! Ce n'est donc qu'une simple question de gout, et je concède que cette série puisse plaire à certains plus qu'à d'autre de par son sujet abordant le contact humain et les relations avec les autres. Par contre, j'avoue que c'est assez joli, on est entouré de tons pastels du début à la fin, ça détend.
Après, je regarderai bien le manga papier de Hazuki Maccha, histoire de voir ou tout cela nous mène. Oui, je suis un peu curieuse de connaitre la suite du coup, ce qui est un bon point.
Ma note : 12/20
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06/08/2014
Opening 1 Kuroshitsuji : Book of Circus - ENAMEL de Sid
J'ai toujours eu un petit faible pour les opening/ending de Kuroshitsuji, Shiver de The Gazette, Lacrimosa de Kalafina et dernièrement, le premier opening de la toute récente saison 3, Enamel de Sid ! Ca m'a donné envie de reprendre le manga tout ça...
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Baccano !
Année : 2007
Genre : Fantastique, Action
Épisodes : 13 + 3 OAV
Synopsis : En 1932, la jeune Carole est l'assistante du directeur du journal local, le Daily Days. Tout deux s'interrogent sur les étranges événement ayant eu lieu quelques années plus tôt, et se demandent par ou commencer cette histoire.
En 1711 et à bord d'un navire en route pour l'Amérique, plusieurs alchimistes réveillent une entité qui leur offre l'immortalité en cadeau... Mais ce présent va réveiller chez certains sujets des avis contraires menant à plusieurs tensions.
En 1930, Maiza et Firo sont membres du clan Martillo, branche mafieuse influente à New York. Il se trouve qu'une vieille connaissance de Maiza a réussi a se procurer un élixir d'immortalité et va chercher à la commercialiser, entraînant divers conflits dans la ville en y mêlant plusieurs autres clans.
En 1931, nous sommes à bord du "Flying Pussyfoot", un train en direction de New York. Entre la bande de Ladd Russo, le clan de Jacuzzi, le Rail Tracer et le groupe souhaitant la libération de Huey Laforêt, on ne sait plus vraiment ou donner de la tête.
En 1932 de nouveau, Eve Genoard recherche son frère, Dallas, disparu depuis quelques temps.
Quant à Isaac et Miria, il sont là, un peu partout à la fois, et surtout via un heureux hasard.
Mon avis : Quelle série, mais quelle série ! Génialissime, brillante, et épatante, sans aucun doute. J'ai acheté l'intégrale à Japan Expo, et je ne regrette absolument pas tant cette histoire est un concentré de pure action, abordée de manière complètement délirante mais assumée.
C'est quelques choses que j'ai répété plusieurs fois au cours des différents articles que j'ai rédigé sur ce blog, mais j'affectionne beaucoup les histoires que l'on doit remettre dans un ordre chronologique soi-même, après avoir reçu des informations sous la forme de pièces de puzzle à disposer ensuite à la bonne place. Baccano! est, pour vous donner une petite idée, un puzzle de dix mille pièces que vous devez raccorder parfaitement entre elles avec les pieds et en ayant les yeux bandés. Un défi tumultueux mais ô combien excitant (à supposer qu'un tel puzzle puisse l'être, hm, ceci est un autre débat).
Au premier abord, on peut avoir cette impression de what the fuck total, dû notamment au nombre de personnages tellement important qu'il m'est impossible de vous donner un chiffre exact. Baccano! est en fait une seule histoire composée de multiples autres intrigues dont dépendent plus ou moins de personnages et ayant un impact plus ou moins important sur la suite des événements. Les scènes s’enchaînent sans temps mort, on change d'époque, on change de lieu, on change de personnages et c'est à nous, spectateur au cerveau en ébullition, de nous placer sur une timeline pour nous y retrouver dans tout ce bazar.
Le tout devient passionnant, et l'ambiance jazzy des années 30 apporte énormément. Impossible d'ailleurs de ne pas citer cet opening qui déboîte tout sur son passage : Gun's and Roses de Paradise Lunch.
L'animation n'a rien a envier au reste, la série est de très bonne qualité. Le scénario est excellent et est ponctué sans relâche par un humour potache et décalé, Isaac et Miria y étant pour beaucoup. Les OAV quant à elles constituent à elles trois un épilogue qui n'est pas vraiment nécessaire à la compréhension globale de la série mais qui peut apporter des réponses supplémentaires, sur l'avenir de certains personnages secondaires par exemple.
Dans le genre, Durarara ! est forgé dans le même moule, et d'ailleurs il s'agit du même studio et du même réalisateur. On ne s’ennuie jamais, on n'en a pas le temps.
Je vous incite, invite, ordonne de regarder Baccano!, très bonne série qui a le mérite d'être menée d'une manière tout à fait originale et qui se place dans mon top personnel. On peut juste regretter que la foultitude de personnages nous empêche finalement de trop nous attacher, même si on peut quand même avoir notre petit préféré. Je regrette également que certaines choses soient sans réponse ou disons un peu vague (finalement, qu'est devenu Dallas ?) mais ce n'est rien comparé à la bombe thermonucléaire que constitue cette série =)
Ma note : 18/20
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18/07/2014
Opening Tokyo Ghoul - Unravel de Ling Tosite Sigure
Comme à mon habitude, je sélectionne mes opening préférés quand je tombe dessus ! Cet été, gros coup de coeur pour celui de l'anime Tokyo Ghoul !
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14/07/2014
No Game no Life
Année : 2014
Genre : Comédie, Fantastique
Épisodes : 12
Synopsis : Sora et sa sœur Shiro sont des hikikomori : ils ne sont jamais sortis de chez eux et passent leur temps à jouer à toutes sortes de jeux sur internet. Un jour, ils reçoivent un message d'un mystérieux inconnu les mettant au défi de le vaincre à un jeu d'échecs en ligne. Surs d'eux, Sora et Shiro acceptent et remportent la victoire. Mais à la fin de la partie, ils sont transportés dans un autre monde ! Ils apparaissent dans un MMO du nom de Disboard régie par 10 règles strictes et ou les gens combattent en jouant... Tet, le Dieu de ce monde et leur adversaire aux échecs leur propose de commencer une partie, et de venir le retrouver pour le battre à nouveau. Fatigués du monde réel, Sora et Shiro démarrent l'aventure.
Mon avis : Pas mal ! Pas parfait, mais assez distrayant quand même. Cette histoire est tirée de light novels écrites par Kamiya Yu, un manga a également débuté en 2013. J'ai eu un petit coup de cœur pour les deux personnages principaux : Sora, accro au jeu et surtout au bluff, il use d'astuces et de ruse pour mener à la victoire et a toujours trois coups d'avance sur son adversaire. Shiro quant à elle est un petit génie : elle gagne en utilisant son intelligence hors du commun. Ce duo pour le moins original et inséparable devient alors imbattable quelque soit le jeu.
Ces deux gus arrivent dans ce monde inconnu, mais heureux de quitter le monde réel qu'ils n'aiment pas et qu'ils ne trouvaient pas amusant. Ici, tout est décidé par le jeu, et même l'héritage d'un royaume. C'est ainsi que Sora et Shiro vont se mettre en quète de territoire de plus en plus étendu. D'abord celui d'Imanity, puis celui des Hommes Bêtes et pourquoi pas celui des Elfes. Le but ultime est de rejoindre Tet, le Dieu de ce monde, qui a l'air d'un jeune garçon assez espiègle.
L'animation est correcte, mais je regrette l'omniprésence de rose dans les couleurs, ça fini par me violer les yeux. Je n'ai pas non plus accroché au côté ecchi un peu trop redondant et pas franchement utile dans cette histoire. Et puis même si Sora a du charisme à revendre, il manque un ou deux autres personnages masculins.
Mais globalement, je me suis bien amusée à regarder cette série ! Il y a pas mal d'humour et de clins d’œil à d'autres séries ou jeux, notamment grâce au côté geek de nos deux héros. Ces derniers s'éclatent, et profitent de la vie dans un monde qui n'est pas le leur. La fin est ouverte, et laisse présager que l'aventure ne fait que commencer pour nos deux joueurs. Y'aura t-il une saison 2 ? Aucune idée, mais il y a matière à réflexion ;)
Ma note : 14/20
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12/07/2014
Japan Expo 2014 - Le compte-rendu
Ma première Japan Expo, en long en large et en travers ;)
Côté Manga
Dès que l'on entre dans le premier hall du Parc des Expos de Villepinte, on voit un immense Naruto gonflable qui semble nous dire : "question manga, tu vas avoir ta dose mon pote". Le blondinet avait raison, car tous les éditeurs avaient répondu présents pour cette quinzième édition ! J'ai été assez sage au niveau des achats, je me suis dis que c'était très simple de se procurer les mangas plus tard et j'ai préféré garder mes sous pour autre chose. Toi même tu sais.
Question manga donc, j'ai quand même craqué pour certains titres (c'est que je suis faible, m'voyez) et je suis revenue chez moi avec "In These Words" du duo Guilt Pleasure, une édition limitée que j'ai pu récupérer sur le stand de Taifu, (les gens de la boite sont toujours aussi adorables d'ailleurs). Petite pointe au cœur quand j'ai vu le prix de cette édition, quand même : 17.50 euros. Je me suis aussi arrêtée chez Kazé pour le second et dernier volume de la série "All You Need Is Kill", avec Takeshi Obata au dessin ! Ce tome est annoncé dans les librairies pour le 16 juillet, ce qui me donnait une avance de quelques jours héhé... Mon dernier achat fut le tome 2 en avant première de "Yukito" sur le stand Panini, stand que j'ai eu beaucoup de mal à trouver étant donné qu'il ne se trouvait pas dans la même zone que les autres éditeurs. Ajoutez à ces achats des petits goodies offerts tels des marques pages, des sous-verres, des tasses, et on est bon ;)
Je suis également revenue avec beaucoup de premiers chapitres gratuits et offerts par les éditeurs de nouveaux mangas tels "Darwin's Game", "Ogrest", "Altaïr", "Cagaster", "Moyasimon", "Tokyo Ghoul", "Evil Eater"... Et tellement d'autres ! Bonne idée pour découvrir de nouvelles histoires =)
Takarai Rihito
L'achat d'un manga chez Taifu me donnait le droit d'avoir un ex libris représentant une oeuvre de Takarai Rihito, ainsi qu'un ticket de dédicace. Je trouve ce système de dédicace beaucoup plus sympa que celui du "premier arrivé, premier servi" organisé par JapEx, que je n'ai tout simplement pas utilisé.
A 11h30 le jeudi donc, je m'en vais faire la queue sur le stand Taifu pour obtenir ma dédicace de Takarai Rihito, dont j'ai lu la plupart des œuvres sorties en France telle que "Seven Days" ou "Seule la Fleur Sait".
Je demande à la dame si elle accepterait que je prenne en photo ses mains, et c'est tout sourire qu'elle me dit oui ! Et oui, c'est pas de chance, mais les invités de chez Taifu ne veulent pas souvent se faire prendre en photo... Question de timidité sans doute ! Mais bon, je repars avec une très belle dédicace (même si me faire dédicacer un manga aurait été sympa aussi ;)) et j'ai même pu lui adresser quelques mots : je continuerai à lire ses histoires jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus et qu'elle arrête ! Elle m'a tout gentiment répondu merci en français, avec un immense sourire =D
Nikki Asada
Nikki Asada était l'invitée des toutes nouvellement indépendantes éditions Akata. Elle est la mangaka à qui l'ont doit le manga "Bienvenue au club" dont le premier tome est sorti en France il y a tout juste quelque mois. C'est aussi cette dame que j'ai interviewé pour le Journal du Japon et avec Club Shôjo ! Je ne vais donc pas trop en dévoiler pour l'instant, car l'article arrivera bientôt ;) Nikki Asada a également accepté de me signer une petite dédicace à la fin de l'interview et j'ai ensuite assisté à sa conférence sur la scène le lendemain. Elle a d'ailleurs réalisé un live drawing tout mignon représentant Nima, le personnage principal de son histoire =)
Pour finir, je regrette un peu de ne pas avoir pu obtenir une dédicace de Ryuhei Tamura, le mangaka de "Beelzebub". J'avais lu le premier tome juste avant la Japan Expo, mais je me suis mal organisée dans mon planning =P
Côté Web District :
Je suis restée assez brièvement de ce côté, car généralement les files d'attente pour les dédicaces sont prises d'assaut et je n'avais pas vraiment envie de mourir d'ennui à l'intérieur de l'une d'elles. J'ai quand même pu apercevoir Antoine Daniel de l'émission What The Cut, Linksthesun du Point Culture, le Joueur du Grenier qui s'est très gentiment approché des gens pour taper la discute. J'avais déjà pu les apercevoir lors du TGS dernier, donc la grande nouveauté fut surtout le Fossoyeur de Film (François Theurel) et Axolot (Patrick Baud), deux youtubeurs doués d'une culture insatiable dans leur domaine respectif et que je souhaitais absolument voir.
Mes désirs furent exaucés lors d'une conférence dans la joie, la bonne humeur et les problèmes de son, mais ce fut un plaisir tout de même =) Seul Mathieu Sommet m'est resté invisible, mais je l'avais déjà vu lors du TGS, donc pas de regrets !
Côté Jeux vidéos :
Les fans étaient au rendez-vous, ça c'est sur ! Je crois que c'est la partie ou il était le plus difficile de se déplacer, peut-être aussi car elle se trouvait juste entre les deux halls. J'en garde quand même de très bons souvenirs : une partie de League of Legend sur écran géant assez mémorable, surtout pour moi qui ne connaissait le jeu que de nom. Une autre de Super Smash Bros Brawl ou Kirby méritait vraiment la victoire !
Beaucoup de consoles à disposition, côté Square Enix on avait droit à Kingdom Hearts 2.5 Remix et Birth By Sleep. Chez Nintendo il y avait un stand énorme consacré à Mario Kart 8... Que du bonheur, même si je n'ai pas eu l'occasion de toucher moi-même à une manette, ce qui m'a un peu frustrée ^^
Ankama a encore mis les petits plats dans les grands avec une très grande zone leur étant consacrée. Beaucoup d'activités étaient possibles, mais j'ai surtout retenu les extraits des futures OAV inédites de Wakfu, qui devraient être diffusées en fin d'année =). Ensuite ce qui me vient surtout à l'esprit ce sont les concours de DDR et de Just Dance : un de mes préférés reste celui sur la musique de Tetris, je crois que chaque participant était mort de rire, et je n'ai pas pu m'empêcher de m'y mettre aussi !
Côté Animation :
Alors de ce côté là, je suis un poil déçue ! Seul le stand Déclic Collection me reste en mémoire, avec une petite sélection de coffrets et un argument tout bien préparé pour l'occasion : trois coffrets pour 40 euros, soit un peu plus de 13 euros le coffret. J'ai craqué et je suis revenue avec le coffret de l'Arc 1 de "SAO", l'Arc 2 qui va avec et pour finir "Baccano", l'intégrale. Il s'agissait de séries plus ou moins récentes, mais chacun pouvait s'y retrouver et j'en suis très contente. J'ai fait un tour sur le stand Dybex aussi, mais à part "Berserk" et "Evangelion" pour des prix assez élevés, j'avoue que je n'ai pas vraiment de souvenirs. Boy's Love IDP avait aussi un certain succès auprès des fans de yaoi.
L'avant première de Sword Art Online : Phantom Bullet
Malgré beaucoup, beaucoup de monde, j'ai eu la chance de me retrouver juste devant l'écran. Le président d'A-1 Pictures Masuo Ueda cosplayé en Kirito pour l'occasion était présent, ainsi que le producteur de la série, Shinichiro Kachiwada. Ces deux bonhommes avaient la patate ! Nous avons également eu un message vidéo du seiyuu de Kirito Matsuoka Yoshitsugu ainsi que du réalisateur de SAO : Tomohiko Ito.
L'épisode en lui-même était bien ! Il replaçait les personnages, mettait en place l'intrigue et introduisait tout ça de manière assez simple. L'ambiance était géniale, et les fans ravis ! En cadeau, 500 shikishi dédicacés ont été offerts par tirage au sort aux spectateurs présents, devinez qui en a gagné un ?
Je n'ai malheureusement pas pu assister à l'avant première de "Zankyou no Terror" ni à celle de "Kuroshitsuji : Book of Circus" ni non plus celle de "Free : Eternal summer", on ne peut pas tout faire =P
Côté Goodies
De tout, de rien, en petit ou en grand, abordable ou hors de prix, de qualités diverses... J'ai surtout fait un tour pour admirer les figurines de chez Goodsmile Company ou d'ailleurs, puis sur les stands de artbooks ou je regrette de ne pas avoir acheté celui sur "Psycho Pass" (que j'ai depuis commandé sur le net), une expo Vocaloid que j'ai trouvé bien petite mais mignonne quand même...
Mes achats se comptent sur les doigts d'une main : deux porte-clés l'attaque des titans pour mon petit cousin et une tasse "I love my computer" pour ma soeur !
Côté Amateur :
Les stands de feutres ! Je voulais absolument m'acheter un pack de copics, mais j'ai tout simplement... oublié. Je regrette de n'avoir pas passé plus de temps du côté amateur cela dit, car je sais que beaucoup d'artistes que je connais s'y trouvaient... Une prochaine fois peut-être !
Côté Musique :
Je suis assez inculte pour ce qui était des artistes présents pour cette édition, mis à part Kalafina que je connaissais grâce à la chanson Lacrimosa, ending de Kuroshitsuji. Mais elles faisaient leur concert le dimanche, un jour ou j'étais malheureusement absente. J'ai eu la chance de les croiser par hasard au cœur de la foule cela dit !
Je me suis aussi mise à la recherche d'albums de Aki Akane ainsi que de la BO de "L'Attaque des Titans", mais je n'ai pas du assez bien chercher... C'est une chose que je regrette un peu aussi : l'absence presque totale de stands sur le thème de la musique asiatique. De mémoire, je n'en ai vu qu'un seul.
Côté Culture :
Il m'a semblé que cette partie était divisée en deux : d'un côté la culture japonaise traditionnelle avec la calligraphie, les geishas ou d'autres groupe de musique/danse, et de l'autre côté une culture plus moderne ou l'on retrouvait par exemple la Kawai Area (avec plein de cosplays trop MIGNONS). La encore je regrette de ne pas avoir passé plus de temps de ce côté ci : je me suis surtout arrêtée devant les galeries d'art ou l'on trouvait un peu de tout, de l'origami à tout style de peinture.
Les cosplayeurs étaient géniaux, c'était vraiment un plaisir de les voir vagabonder partout et à 100% dans la peau de leur personnage ! Bravo les gens !
BONUS : Côté Repas !
Takoyaki
Ce fut une grande première pour moi ! Les takoyaki sont des boulettes de pâte de la taille d'une balle de golf, à mi chemin entre l'omelette et la pâte à crêpe, remplies de poulpe et assaisonnée de multiples ingrédients. Ils sont présentés dans une barquette par 6 ou 8 et recouverts de sauce sucrée et de mayonnaise, à moins que vous ne préfériez de la sauce épicée. Des oignons fris sont ensuite rajoutés sur le dessus puis ils sont ensuite gobés en entiers un par un. J'ai bien apprécié le goût, et j'ai pu deviné la présence du poulpe sans pour autant saisir la totalité des saveurs, mais la sauce sucrée et les oignons fris apportent un plus ! C'est un plat qui se mange bien chaud tout juste sorti du moule =)
Dango
Les dango se présentent comme trois petites boulettes de pâte de riz que l'on appelle mochi, plantées dans un cure dent et recouvertes de ce que j'ai déterminé comme être de la pâte de haricots rouge. Le gout est vraiment intéressant, c'est une petite sucrerie qui se dévore froide et très rapidement ! J'en ai vu de très nombreuses fois dans les mangas, mais il doit en exister plusieurs variantes différentes.
Onigiri
Le met le plus représenté dans les animes et les mangas ! Là encore, il doit en exister plusieurs variantes différentes : celui que j'ai mangé sur place avait bien la forme caractéristique d'un triangle de riz collant, mais pas la petite algue sur un des bords et rien à l'intérieur. Il semblait avoir été recouvert d'épices qui donnait à l'ensemble une agréable saveur, même si je n'ai pas pu en déterminer les ingrédients ^^ Le tout etait salé juste comme il faut et donnait envie d'en racheter un sur le champ !
Voila pour ma première Japan Expo ! Si l'envie me prenait d'y retourner prochaine, je prendrais de meilleures chaussures et je m'organiserai beaucoup mieux niveau planning pour ne rien louper !
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26/06/2014
The Innocent de Avi Arad, Junichi Fujisaku et Ko Yasung
Année : 2011
Type : Shônen
Genre : Fantastique, Suspense
Volumes : Oneshot
Synopsis : Ash a été condamné à mort, et vient de rendre l'âme via la chaise électrique... Or le souci, c'est qu'il était innocent, et qu'il n'avait pas commis le crime dont on l'accusait. Le Conseil des Anges lui accorde alors le droit d’œuvrer en tant qu'Agent : il aura la possibilité de revenir sur Terre et d'aider son prochain jusqu'à ce que son âme soit purifiée. Pour le guider, un ange androgyne du nom d'Angel le conseillera sur la suite des événements.
Mon avis : Ça m'apprendra à acheter comme ça, sur un coup de tête et sans me renseigner au préalable ! De temps en temps, j'ai de la chance en choisissant des livres au hasard, et des fois non. Là ce ne fut clairement pas le cas ...
Le principal défaut de cette histoire est sans aucun doute le fait qu'il n'y ait qu'un seul volume. Il en résulte une confusion extrême quant au scénario, ce dernier n'étant pas adapté au format.
Trop de choses se passent, de manière trop rapide et pas développée pour un sou. Au contraire, des indications totalement inutiles nous sont données, qui auraient pu être supprimées sans souci pour aérer l'ensemble et nous donner enfin l’impression de comprendre quelque chose (le Pacte du sang, c'est quoi ? Le Partage des Anges c'est quoi ? Ash qui perd ses pouvoirs, mais qui les récupère le chapitre suivant ? Holy White, il sert à quoi, à part à rien ? Pourquoi Whirl arrive à voir Ash ?).
Les dialogues sont également mal travaillés, on trouve beaucoup de répétitions, ce qui dans un oneshot se remarque très rapidement. Ash répète tout le temps qu'il veut faire "à sa façon", Whirl (personnage dont je cherche encore l'utilité) n'a qu'une seule phrase à son actif : "je veux jouer avec toi" ou une autre connerie de psychopathe du genre. Une ou deux fois ça passe, mais la c'est toutes les dix pages...
"- Qu'est ce que t'as contre les dialogues qui se répètent ?
- Hodor. Hodor, Hodor !
- Ah, je vois."
L'histoire de base est assez simple en elle-même, et aurait pu servir très facilement pour quelque chose d'un peu mieux ficelé. Ici, nous sommes en présence d'un méli-mélo d'actions sans queue ni tête qui vous donnent la migraine. Au niveau du dessin en revanche, je n'ai rien à redire ou presque. C'est soigné et graphiquement sympa, quoi que les personnages féminins sont un peu durs à différencier. On ne saurait vraiment dire si on est dans le manga ou dans le manhua, c'est un peu un mélange des deux.
Sinon Ash a le pouvoir de manipuler les cendres et qu'à cela ne tienne "Ash" veut dire "cendre" en anglais. Angel est un ange, et oh ! c'est exactement ce que son prénom signifie. Voilà, je voulais montrer que pour l'originalité des noms on repassera.
- Ça me rappelle Pirates des caraïbes 4...
- Oui, moi aussi. Sirena la sirène quoi.
Bref, je n'ai pas franchement apprécié la lecture de ce manga. Divisé le tout en deux volumes aurait été plus qu'appréciable pour approfondir certains passages. De la même façon, les personnages apparaissent d'autant plus fades, ce qui ne joue pas non plus en la faveur du titre. Après l'histoire est pas mal, mais est très mal gérée, tout simplement pour tenir en un tome... Ce que j'en ai appris ? Se renseigner avant d'acheter.
Ma note : 9/20
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23/06/2014
Shokuzai
Année : 2013
Genre : Thriller, Psychologique, Drame
Réalisateur : Kurosawa Kiyoshi
Synopsis : Lorsqu'elles étaient enfants, une bande de copines a été témoin de l'enlèvement d'une de leur amie, Emiri. Cette dernière est retrouvée morte la même journée, sans que les petites ne puissent se souvenir du visage du ravisseur. La maman d'Emiri les condamne alors à la pénitence, jusqu'à ce que le meurtrier soit retrouvé. Quinze ans plus tard, les demoiselles devenues grandes n'ont pas oublié.
Mon avis : Je vagabondais dans une librairie quand je suis tombée sur le coffret DVD de la saga Shokuzai. Composée de cinq épisodes, l'intégrale a été remontée en deux films intitulés "Celles qui voulaient se souvenir" et "Celles qui voulaient oublier". J'ai été intriguée par le coffret, puis par le synopsis, puis par les nombreuses critiques élogieuses que j'ai ensuite pu lire. Puis je me suis jetée à l'eau.
L'épisode un amène doucement mais surement le contexte de l'histoire. Comment les petites filles se sont rencontrées et comment l'enlèvement s'est déroulé. Pas d'action à proprement parler, mais ce n'est pas plus mal : ici, rien n'est surjoué, la petite Emiri choisi elle-même de suivre l'inconnu, malgré la réticence de ses copines. Pas de musique, mais un silence pesant englobe la scène. Lorsqu'elle est retrouvée morte dans le gymnase, le destin des autres gamines est déjà tout tracé : elles vont vivre avec le souvenir de cette journée toute leur vie, et ce malgré le fait qu'il leur manque le plus important des détails, le visage du coupable.
La suite de l'épisode se concentre sur la petite Sae. Elle a été désignée d'office comme celle qui surveillerait le cadavre d'Emiri le temps que les adultes se chargent du reste. Des années plus tard, Sae a bien grandi mais reste traumatisée. Aucun homme ne peut l'approcher, et elle sent au fond d'elle même une part qui n'est pas normale. Lorsque sa mère lui propose de rencontrer un homme qui désire mieux la connaitre, Sae va d'abord refuser. Cette vie de femme mariée, ce n'est pas pour elle. Elle se laissera finalement convaincre, car peut-être que l'homme n'est pas le véritable problème. Peut-être que le vrai problème, c'est elle, et ce qu'elle n'a pas réussi a faire il y a quinze ans.
D'ailleurs, Asako, la mère d'Emiri plane encore sur sa vie. Elle est là, comme un ange démoniaque, pour lui rappeler qu'elle n'a pas encore tenu sa promesse. Sae se laisse embarquer dans une situation qu'elle ne contrôle plus, et à la fin, remet les choses à sa place. J'ai trouvé cet épisode très beau, très poétique malgré quelques longueurs et quelques illogismes. Un voleur de poupées existerait-il vraiment de nos jours tel qu'il est décrit dans l'épisode ? J'ai trouvé le jeu des acteurs assez bon, la Sae adulte est parfaite dans le rôle de la fille fragile qui ne désire pas l'être. Elle veut simplement vivre sans être hantée par ses souvenirs d'enfance chaque seconde. A t-elle payé pour son erreur passée ?
Le second épisode raconte la vie de Maki. Lors du drame, elle fut chargée de prévenir un professeur de ce qui se passait, sans succès, puisque l'heure était tardive et que plus personne n'errait dans les couloirs. Des années plus tard, Maki est devenue professeur à son tour. Quelle ironie. Mais bien loin de la petite fille souriante qu'elle était, Maki est devenue une institutrice froide et sans expression. Sous l'excuse de protéger ses élèves, elle leur fait parfois plus de mal que de bien.
Lorsqu'un inconnu s'introduit dans son école et menace ses élèves d'un couteau, elle le repousse avec violence, s'attirant d'un côté la jalousie du professeur présent avec elle, et de l'autre les compliments des parents d'élèves. Elle a laissé exploser la rage qu'elle contenait en elle depuis toutes ces années. Pensant que sa promesse faite à la mère d'Emiri est sur le point de se rompre, elle se rend compte qu'il n'en est rien. Elle vivra avec la culpabilité qui la ronge toute la durée de son existence, peut importe ce qu'elle fait autour d'elle. Cet épisode était froid, à l'image de la protagoniste principale mais pas dans le mauvais sens du terme. On ressent comme un vide émotionnel que Maki cherche à combler sans succès. Asako lui a t-elle finalement pardonné ?
L'épisode suivant nous raconte la vie d'Akiko, la jeune fille ayant eu la lourde responsabilité de prévenir Asako, le jour du crime. Seul son grand frère fut là pour la soutenir après le meurtre, car même ses parents ne croyaient plus en elle. Désormais, elle vivra en tant qu'ours, et non plus en tant qu'être humain, puisque personne ne la considère comme tel.
Quinze ans plus tard, Akiko est restée une enfant. Une enfant renfermée, peu sociable, étrange et bizarre. Elle laisse la vie suivre son cours tandis qu'elle vit encore chez ses parents. Elle ne se pose aucune question, elle respire, et c'est le seul détail qui montre qu'elle est en vie. Son grand frère s'est marié avec une femme ayant déjà une enfant, nommée Wakaba. Si Akiko est au fond d'elle même triste que son frère l'ait laissée de côté, elle trouve du réconfort en la personne de Wakaba, cette adorable gamine qui deviendra une véritable amie. Mais quelque chose de louche plane au dessus de cette nouvelle famille. Akiko semble détecter quelque chose qui l'effraie. Et si ce grand frère, qu'elle aimait tant, se trouvait être en fait quelqu'un d'autre ? Quelqu'un qu'elle ne connait plus du tout ? Elle reverra elle aussi Asako, la mère d'Emiri dans des circonstances particulières. A leur rencontre, Akiko pense qu'elle a expié ses pêchés. Asako pense t-elle la même chose ?
C'est la dernière du groupe à présent. Yuka devait prévenir la police le jour ou tout à commencé. Depuis lors, elle a une franche reconnaissance envers tous les policiers et rêve un jour de se marier avec l'un d'entre eux. Pour elle, il est tout ce dont une famille a besoin : un être protecteur. Alors le jour ou sa grande soeur Mayu lui annonce que Kenta, son mari, est policier, un changement s'opère brusquement dans l'esprit de Yuka. Elle le veut, et elle l'aura. Ce sera la punition de Mayu, qui lui prend toutes les choses qu'elle désire depuis toujours.
Car Yuka fait toujours ce qu'elle veut maintenant, elle ne cédera plus jamais rien. D'ailleurs, cette promesse d'il y a quinze ans, elle s'en fiche. Elle veut vivre sa vie au mieux et s'occuper de ses propres intérêts. Car tout le monde fait comme ça, de toute façon. Mais à trop vouloir manipuler les gens, la situation ne va t-elle pas se retourner contre elle ? Asako la guette, comme pour les autres avant elle... Yuka se sert de ce qui s'est passé il y a quinze ans comme d'une force, et elle l'utilise pour se débarrasser de ce qui la gêne. En échange de bons procédés, va t-elle parvenir à se libérer de ce qui l'entrave depuis des années ?
Le dernier épisode nous narre la destinée d'Asako, cette mère brisée par la perte de son enfant. Elle est le seul point commun qui relie le destin des petites filles devenues adultes. Elles ne se sont jamais recroisées depuis, car leurs chemins se sont séparés après le drame. Asako va se rendre compte de ce qu'elle a imposé aux fillettes toutes ces années, cette pénitence qui a fait de toutes sans exception des femmes brisées. De son côté, elle ira mieux quand le meurtrier sera mort... Elle ne demande qu'une seule chose : la vengeance. Un jour, Yuka la contacte : elle a entendu la voix du meurtrier à la radio. Est-ce bientôt la fin de toute cette histoire ? Va-t-elle enfin pouvoir accomplir ce dont elle rêve depuis des années afin de pouvoir continuer à vivre de nouveau ? Le doute s'installe en elle... Est-ce finalement la meilleure chose à faire ?
Ce dernier épisode était très émouvant. La fin est logique et bien mise en scène, on se rend compte doucement mais surement que toute cette histoire ne démarre qu'à cause d'une malheureuse coïncidence. De cette coïncidence se jouera la vie de cinq femmes. Cinq femmes aux personnalités bien différentes mais qui auront toutes un destin commun : celui d'être au contact de la mort.
J'ai apprécié cette saga, bien qu'il y ait quelques longueurs dont on pourrait facilement se passer. Les actrices sont fabuleuses, le jeu est vrai et réaliste. Je n'ai pas l'habitude de regarder des dramas, mais je conseille celui-ci, c'est un thriller psychologique très bien tourné qui nous fait réfléchir sur le deuil, le destin, la vengeance, et le pardon.
Et vous qu'en avez vous pensé ?
Ma note : 14/20
"- Woua meuf comment t'as plombé l'ambiance...
- C'est l'histoire qui veut ça...
- Et puis y'a pas un seul smiley dans ton pavé...
- La petite Emiri s'est faite assassiner (^_^), sa mère réclame vengeance (=D), les autres filles auront une vie de merde (=P).
- Ah, c'est vrai que ça rend moins bien."
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02/06/2014
Opening 2 Kill la Kill - Ambiguous de GARNiDELiA
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