Hachiko, chien fidèle

Pour ce premier point culture, je vais parler de Hachiko. Hein ? Vous ne savez pas qui c'est ?? Impossible de ne pas avoir entendu parler de lui...

Un jour, un professeur de l'université de Tokyo nommé Hidesaburo Ueno achète un chien de race Akita, qu'il nomme Hachi. Tous les jours en allant au boulot, il prend le train et tous les jours en rentrant du boulot, il prend le train. Son gentil toutou Hachi attend sagement son retour à la gare de Shibuya, la routine s'est installée. Nous sommes en 1924.

En 1925 le professeur Ueno meurt malheureusement sur les lieux de son travail. Hachi lui, continue tous les jours de se rendre à la gare de Shibuya, attendant impatiemment le retour de son maître. Pendant 10 ans, ce brave canin va attendre, jusqu'à sa propre mort en 1935.

 

Cette histoire est très célèbre au Japon ! Hachiko s'est fait empaillé et est conservé au Musée National des Sciences, ses restes ont été entérrés pres de son maitre. Une statue à été construite à Shibuya en son honneur. Depuis, plusieurs films ont vu le jour pour raconter cette histoire hors du commun (avec Richard Gere notamment, vous m'en direz des nouvelles), et l'histoire de cette relation entre un chien et son maitre à traversée le temps, pour finir par exemple par être raconté sur cette page de mon blog... Etonnant, tragique, mais beau à la fois !

Tant qu'on y est, une petite critique du film s'impose !

Année : 2009

Synopsis : Un professeur trouve un chiot sur le quai de la gare. A la recherche de son propriétaire, il va finalement adopter le jeune toutou.

Mon avis : Je me suis au début demandée comment on pouvait faire un film d'une heure et demi sur cette histoire... Et effectivement, il faut avouer que c'est long et qu'il ne se passe pas grand chose. Le professeur incarné par Richard Gere adore son chien, le chien adore son maitre, les deux sont tous fous à chaque fois qu'ils se voient... Mais bon voila, comme on s'y attend, un jour le maitre décède subitement et le chien se retrouve abandonné, à nouveau. Les trois quarts du film raconte la vie banale du chien et de son maitre, donc bof, mais la fin est tout à l'honneur du film : hyper émouvante, bien que monté à la sauce américaine. J'ai pleuré, certes, mais c'est parce ue j'ai un coeur en mousse...

Ma note : 11/20

Detective Conan de Aoyama Gosho

Année : 1994 (JP) 1997 (FR)

Type : Shonen

Genre : Policier, Aventure, Action

Volumes : 75 (JP) 68 (FR)

 

Synopsis : Le jeune Kudo Shinichi est un detective très reconnu dans le milieu. Il est le meilleur de sa génération et la police a de nombreuse fois fait appel à lui en raison de son intelligence et de son incroyable esprit de deduction. Mais un jour, Shinichi se trouve confronté à une affaire particulière : il se fait avoir par deux hommes en noir membres d'une mysterieuse organisation qui lui font boire un poison censé le tuer... Mais contre toute attente, le poison n'a pas eu l'effet escompté : Shinichi a rajeuni, et se retrouve maintenant dans le corps d'un petit garçon de 6 ans ! Il va vivre aux côté de Ran, son amie d'enfance et de Kogoro Mouri, le père de cette dernière et resoudre des enquetes sous le pseudonyme de Edogawa Conan, en attendant de retrouver les traces de l'organisation et de retrouver sa taille normale...

Mon avis : Detective Conan est un classique ! Je regardais les épisodes de l'anime lorsque j'étais petite, et contre toute attente, une amie à moi possède tous les tomes sortis à ce jour, et j'ai sauté sur l'occasion pour les lire... J'adore ! J'en suis au tome 30, donc on va dire que j'ai bien entamé la série... Ce manga possède un étal de personnages aussi divers que variés, dont une vingtaine environ est assez récurrente et c'est un plaisir de les revoir au fur et à mesure des chapitres. Le personnage de Shinichi/Conan est très bien travaillé, et on adore le suivre à travers ses enquètes et essayer avec lui de trouver le coupable... Sa relation avec Ran est très touchante ! On trouve également beaucoup d'humour et c'est ce qui m'a plus : l'équilibre parfait entre la comédie et le drame policier ! Malgré mon fanatisme, quelques petits défauts sont à noté : entre autre, le fait que certaines enquètes se ressemble. Et oui, des meurtres en chambres close, il y en a un paquet... Ensuite, la longueur de la série. Pour certains, c'est un avantage, pour d'autres, comme moi-même il s'agit d'un inconvénient. 75 tomes a ce jour !! C'est juste du suicide financier... Et moi, j'aime commencer une série quand je sais que la fin est déja écrite. Et vous comment imaginez vous la fin ? Conan retrouvera t-il la trace de l'organisation et arrivera t-il à resoudre sa plus grosse affaire ? Retrouvera t-il sa taille normale et avouera t-il à Ran sa véritable identité ? Réponse dans... Bah, un jour peut-être !

Ma note : 16/20

Sankarea

Année : 2012

Genre : Comédie, Supernatural, Romance, Horreur

Episodes : 12

Synopsis : Furuya Chihiro est fan des zombies. Il a une collection de films impressionnante et des goodies plein ses armoires. Mais son rêve le plus fou, c'est de tomber amoureux d'une véritable fille zombie. Un jour, son chat Babu meurt suite a un accident, et ne pouvant accepter sa mort, Furuya va ressortir un vieux livre de recette qui explique comment ramener quelqu'un à la vie. Caché dans un vieil entrepot et cuisinant à l'abri des regards, il va faire la connaissance de Sanka Rea, une jeune fille oppressée par l'amour trop spécial que lui porte son père.

Mon avis : J'ai été bien emballée par le synopsis, et j'avoue que l'histoire est plutot bien menée, même si j'aurais apprécié une ambiance un peu plus glauque et un peu moins de comédie. Rea a un désir de liberté, elle veut se liberer du joug de son père, qui lui porte un amour, comment dire, à la limite de l'acceptable. Il prone sa pureté, et prend des photos d'elle nue à chacun de ses anniversaires, soit disant pour suivre sa croissance.... Avouez que ce gars a un petit pète au casque =) De son côté, Chihiro est un passionné, un peu trop peut être, car il se ferme totalement à toute autre relation, ne souhaitant que celles relatives à ses rêves de zombies. Dans l'ensemble, Sankarea est une bonne série. Chara design parfait, couleurs et animation parfaites également. Un petit point noir pour le triangle amoureux qui pour moi n'avait pas lieu d'être... Pour l'instant, il n'y a pas vraiment de fin, car une saison 2 est en préparation si mes infos sont exactes. A suivre donc ;)

Ma note : 13/20

Jormungand

Année : 2012

Type : Seinen

Genre : Action

Episodes : 12

Synopsis : On suit ici Koko Hekmatyar qui est une jeune trafiquante d'arme. Elle se balade à travers le monde accompagnée de son équipe expérimentée, conclut des affaires, puis rencontre un jour le jeune Jonah, un enfant soldat qui paradoxalement a une mauvaise expérience des armes, et deteste la violence.

Mon avis : Quel ennui. Le synopsis était plutot accrocheur pourtant ! J'avais vraiment envie de me retrouver dans le monde de la vente des armes, des traffics, des magouilles commerciales et politiques, des bagarres et des tirs à vue.... Mais je n'ai trouvé qu'un scenario inexistant, des personnages fades pour la plupart, un humour dont le niveau frise le zero absolu et des épisodes dont je subissais l'histoire plutot que de l'apprecier... 

 

 

 

 

 

 

 

J'arrive à trouver quelques petits bons points à Jormungand, même si je vous conseille plutot de passer votre chemin sur cette anime qui pour moi est vraiment, mais alors vraiment mauvaise. Le chara design pour commencer : assez frais, belles couleurs et beaux décors, une animation très propre même si les personnages féminins notamment se ressemble un peu tous. Les voitures sont très bien faites, avec un poil de synthèse, elles sont vraiment impeccables ! Quelques morceaux de musiques se font remarquer, celui de l'opening notamment, et deux trois bouts pendant une scène d'action par exemple. Certaines scènes sont sympas, mais sur l'ensemble de la série, rien d'exceptionnel.

 

 

 

Je fais vraiment un rejet de cette anime... Je n'ai rien aimé, aucune des histoires, presque aucun des personnages, ni leur histoires, ni leurs caractères... Vraiment rien. J'ai cru pendant un petit moment que l'histoire entre Jonah et le frère de Koko allait faire prendre un nouveau départ à la série, mais finalement non, et on s'ennuie de nouveau. Alors est ce que le manga dont est tiré l'anime est comme ça à la base ? Je ne sais pas, et honnetement je ne pense pas lire le manga vu l'amour que je porte à cette histoire et à ses protagonistes. Alors, le mieux serait que vous vous fassiez vous même un avis, mais bon, y'a tellement d'autres petits bijous en animation, autant ne pas perdre de temps sur celle-ci...

Ma note : 5/20

 

Kids on the slope

Année : 2012

Genre : Romance, Musique, Slice of Life

Episodes : 12

Synopsis : Nishimi Kaoru vient de déménager une énième fois, et de ce fait débute dans un nouveau lycée. D'un naturel timide, il a du mal à se lier avec les gens, mais fait la connaissance de Kawabuchi Sentarou et Mukae Ritsuko qui se connaissent depuis longtemps. Il va découvrir grâce à ses nouveaux amis le jazz, et surtout redécouvrir les bienfaits de l'amitié, et de l'amour.

Mon avis : (Attention aux spoilers) Kids on the slope était un de mes espoirs du printemps 2012, et est malheureusement un poil décevant... Au premier épisode, on est éblouit par le design, les couleurs, les effets, les textures... C'est vraiment du beau boulot, très fin et extrèmement bien réalisé. Mais on est vite rattrapé par un scenario très simple.

 

On reste plus ou moins intéressé par les personnages et par l'ambiance année 60 dans laquelle on se trouve, mais on perd vite cette petite flamme d'espoir qui était née à la vue d'une animation aussi belle. Les morceaux musicaux sont juste énormes, et c'est un des principaux atouts de la série, qui s'éssouffle malheureusement au fil des épisodes : on laisse l'intrigue musicale pour retrouver une romance assez banale et mièvre. C'est très joli, mais pour les plus critiques et les plus exigeants, on peut s'ennuyer... Et c'est même le cas quelques fois :/ La fin, pour ma part, elle est assez étrange

 

 

 

 

 

 

 

 

Ma note : 12/20

Opening Zetman - Dots and lines de HITOTO YO

Salut les p'tits loups ! Ca vous donne pas envie de taper du pied ça ? Pour l'anime, j'ai trouver ça assez interessant malgré les nombreuses critiques. Il parait que le manga est sans aucun doute largement meilleurs... N'ayant pas le la version papier et n'ayant pas vu la fin de l'anime, ma critique s'arrète la pour l'instant ;)

Hanako et autres légendes urbaines de Esuno Sakae

Année : 2004

Type : Shonen

Genre : Fantastique, Mystère

Volumes : 4

Synopsis : Hiranuma Kanae est hantée par une allégorie, ces histoires et ces fables qui lorsque que les gens y croient dur comme fer, peuvent se matérialiser et devenir réelles. Elle fait alors appel à des spécialistes de ce genre de cas, Asou Daisuke et la petite Hanako, qui vont l'aider à se débarasser de cet homme avec une hache, qui se cache sous son lit...

Mon avis : Hanako est le manga qui a fait connaitre la mangaka à qui l'on doit le sublime Mirai Nikki, j'étais donc curieuse de voir si elle utilisait les même ingrédients, à savoir un scenario captivant et un suspense intenable. Pour commencer, Hanako est une série très courte, mais n'est pas pour autant sans substance : on est immédiatement embarqué dans un voyage à travers le folklore japonais, et on aime ça !

Bonjour les Hommes poissons, ou encore Mary, cette poupée qui vous passe des coups de téléphone à faire froid dans le dos... Niveau dessin, on retrouve avec plaisir le style de l'auteur, avec des personnages ni trop caricaturaux ni trop réalistes, et l'action s'enchaine sans temps mort et sans être superficielle. Il reste qu'il y a peu de personnages principaux, donc on a quand même une impression de rester dans le même cercle, mais 4 tomes, c'est un peu juste pour trop s'étendre. Hanako est donc une histoire sympathique mais qu'on ne peut s'empecher de comparer avec son concurrent Mirai Nikki, qui reste bien meilleur =) Il reste que le concept est original, et qu'on découvre avec plaisir ces croyances japonaises, ses légendes urbaines, qui quelque fois nous rappelle certaines histoires d'horreur que l'on a entendu étant plus jeunes...

Ma note : 13/20

 

 

 

Hors sujet : Mes derniers achats en date sont Heartbroken Chocolatier T4 de Mizushiro Setona, Shinobi Life T11 de Conami Shoko, Mirai Nikki T3 et T4 de Esuno Sakae. Les critiques prochainement ! Mes prochains achats quant à eux ne sont autres que la suite des Mirai Nikki bien évidemment, Puzzle T11 de Ikuemi Ryo, Acid Town T3 de Kyuugou des que le deux derniers seront sorti en librairie =)

Index des critiques "Manga"

A	B	C	D
	-Battle royale	- C'était nous - Chobits	- Detective Conan - Death Note
E	F	G	H
			- Hanako
I	J	K	L
			- Le jeu du chat et de la souris - L'infirmerie après les cours
M	N	O	P
- Mirai nikki	- Nijigahara Holograph		- Puzzle
Q	R	S	T
		- Shinobi life
U	V	W	X
	- Vampire Knight		- X-day
Y	Z

Le jeu du chat et de la souris de Mizushiro Setona

Année : 2006 (JP) 2007 (FR)

Type : Yaoi

Genre : Romance, Slice of Life

Volumes : 2

Synopsis : Otomo Kyoichi a tendance a un peu se laisser aller dans sa vie d'homme marié, et de ce fait, a été de nombreuses fois infidèle. Le destin a voulu que sa femme engage un detective privé pour enqueter sur ses tromperies, qui n'est autre qu'un ancien ami de fac et qui se nomme Imagase Wataru. Ce dernier va gentiment accepter de cacher les infidelités de Kyoichi si celui-ci lui offre son corps... 

 

 

 

 

 

 

Mon avis : ( Attention, spoilers) C'est mon manga préféré, et il reste à ce jour mon coup de coeur tout types de mangas confondus ^^ J'aime la mangaka, j'aime l'histoire, j'aime les personnages, j'aime le style... C'est vraiment que du bonheur à chaque fois que je me replonge dans les pages ! L'histoire est racontée de manière hyper réaliste, les caractères de Kyoichi et d'Imagase ne sont pas clichés ou stéréotypés comme dans la majorité des yaoi, mais ils n'en restent pas moins très différents.

Ici, on n'a pas vraiment le uke et le seme (dominant et dominé), on a juste deux gars, l'un hetero, l'autre homo qui essayent que ça fonctionne entre eux, et on y croit ! Chaque réaction est juste, naturelle, on a presque envie de penser "j'aurais réagi exactement comme ça à sa place" (même si je ne suis ni gay, ni un homme =P). Au final, Kyoichi ne dira jamais "Je t'aime", mais par son changement brutal de caractère, on sens qu'il montre tout ce qu'il ressent pour Imagase : il a décidé de vivre sa vie comme il l'entend et de ne plus se laisser emporter par le courant, et il veut s'accrocher à Imagase pour avancer. Imagase quant à lui est prit au piège, il ne peut plus vivre loin de Kyoichi, même s'il sait qu'ils peuvent se quitter n'importe quand. 

Resteront ils ensemble ? Se quitteront ils à nouveau pour mieux se retrouver par la suite ? Raaah ce manga est tellement émouvant ^^ Ce qui m'a particulièrement plu, c'est que les filles ont un rôle important dans cette histoire, et l'auteur ne se cache pas derrière le mot yaoi pour intégrer un scenario 100% masculin : elles sont bien présentes, elles font parties de l'univers de Kyoichi, et c'est justement de cet univers qu'il à peur de se détacher. On a une petite touche d'humour, avec des répliques cultes d'après moi, de plus la traduction est nickel...

Le jeu du chat et de la souris est donc un manga plein d'émotions, et qui énonce de multiples vérités. C'est un yaoi, oui, il y a du sexe explicite, oui, mais c'est une magnifique histoire à ne pas manquer pour autant (Après tout, dans la vraie vie aussi on trouve des gays et du sexe explicite ;)) A quand une anime ? Probablement jamais, et c'est bien dommage...

Ma note : 19/20

Paprika

Année : 2006

Réalisateur : Satoshi Kon

Genre : Fantastique, Romance

Synopsis : C'est la panique dans le département des sciences : un voleur s'est emparé de plusieurs DC Mini, ces machines permettant de s'introduire dans le reve des gens et de sonder le moindre tréfond de leur esprit. Seulement voila, le voleur essaye aussi de se débarasser de tous les scientifiques ayant travaillé sur le projet ! Ces derniers vont donc tenter de retrouver l'individu, mais entre rêve et réalité, il va falloir s'y retrouver... heureusement que Paprika est la pour leur donner un coup de main.

 

 

 

 

 

 

 

Mon avis : Pas mal ! J'ai beaucoup pensé au Voyage de Chihiro à la vision de ce film, car on est également dans un univers fantastique et onirique qui est vraiment troublant et magique à la fois. La musique est très sympa, le chara design parfait, les couleurs et l'animation sont également géniales, on passe vraiment un super moment devant sa télé ! Je l'ai vu en VF, et elle est plutot réussie, même si de temps en temps, les dialogues manquent un peu de tonalité, on ne s'endort pas devant et on a pas de voix trop débiles ^^ Le scenario quant à lui est un peu confus, mais personnellement j'ai été passionnée par la vision du rêve et de l'imaginaire, ainsi que de leur relation avec la réalité, c'était vachement prenant même si au final, on peu se retrouver un peu perdu... J'ai un peu moins apprécié le personnage du commissaire, qui arrive un peu par hasard dans toute cette histoire, mais le personnage de Paprika est super je trouve ! Bref, un film à voir, très beau, très coloré avec une histoire mignonne pleine de choses invraisemblables, mais c'est ça qui en fait tout le charme ;)

Ma note : 16/20