Opening One Punch Man - The Hero !! de JAM Project

Allez, le premier opening de la saison automne 2015 à rejoindre le blog est là ! BADASS.

Kesstalu - Septembre 2015

Sangsues T1 de Daisuke Imai (Casterman)

Je l'avais dans mon viseur depuis sa sortie ! Le pitch avait l'air intéressant, alors le jour où je l'ai trouvé d'occasion sur facebook (ouioui, je fais parfois des achats là-bas), et bah j'ai sauté sur l'occasion.

On y suit Yoko, une jeune adulte de 21 ans qui est ce qu'on appelle une évaporée. Un jour et par la force des choses, elle a décidé de disparaître de la circulation, de la société, de la vie de ses proches pour finalement vivre comme elle l'entend. De façon un peu particulière puisque Yoko habite en fait dans les logements des autres pendant leur absence. Un jour, elle se rend compte qu'elle n'est pas la seule à vivre de cette manière, et que ceux qu'on appelle les Sangsues gardent jalousement les propriétés qu'ils squattent... A ses dépends, elle comprend qu'il ne vaut mieux pas franchir leur territoire.

La série est déjà terminée en 5 tomes au Japon, et le second volume est déjà disponible chez nous !

 

Space Brothers T4 de Chuya Koyama (Pika)

Je vais à mon rythme en ce qui concerne cette série dont le douzième tome est tout juste sorti chez Pika ! J'aime bien avoir ma dose de Space Brothers une fois de temps en temps : c'est drôle (Mutta n'en fini pas de me faire marrer), le dessin est fun et puis c'est super intéressant quant au domaine de l'espace, qui m'a toujours un peu fasciné. L'auteur arrive à nous apprendre des millions de choses sans être redondant ni ennuyeux, donc l'histoire est juste passionnante. Que demander de plus.

Mutta, le frère ainé est en plein milieu de la troisième épreuve de recrutement, le caisson d'isolation. Mais l'épreuve est sur le point de se terminer, et les différents candidats vont devoir choisir ceux qu'ils considèrent les meilleurs de l'équipe, en sachant qu'ils n'auront eux-même peut-être pas la chance d'aller plus loin. Un choix cornélien donc. 

Hibito quant à lui a une confiance aveugle en son frangin, il attend juste que ce dernier se réveille et se mette à croire en lui !

 

Space Brothers T5 de Chuya Koyama (Pika)

Le choix a enfin été fait, et les différents candidats peuvent enfin souffler suite à l'épreuve du caisson qui fut éprouvante. L'occasion de prendre quelques jours de vacances sans pour autant perdre l'objectif de vue ! Mutta part donc aux USA pour soutenir son frère Hibito dont le départ dans l'espace approche inexorablement. Entre entraînements mental et physique, ce dernier n'a lui pas le temps de penser à autre chose...

Parlons un peu de la série tiens ! Au Japon, 26 tomes ont été publiés et la série animée datant de 2012 compte 99 épisodes. Un film sorti en 2014 fait office de prequel et raconte l'enfance des deux frangins et comment est née leur passion de l'espace et du cosmos.

Plus aucune excuse donc pour ceux qui ne souhaitent pas passer par le manga papier !

  

Yukito T5 de Akiko Monden et Arimasa Osawa (Panini) FIN

Ce tome marque la conclusion de la traque de Yukito ! Le jeune policier avait fait l'ambition de sa vie de découvrir qui était le véritable responsable de la mort de son père, des années plus tôt. La vérité est enfin connue de tous, ce qui marquera un nouveau départ pour Yukito et sa jeune fiancée.

Un article viendra probablement dès que j'aurai relu l'intégralité de la série d'une traite, car effectivement l'inconvénient premier du récit et qu'il possède de nombreux personnages dont il n'est pas toujours facile de se rappeler. Les pauses entre la publication de chaque tome n'aidait pas à mémoriser le tout... L'ensemble de l'histoire reste assez intéressante, dans le genre enquête, mafia, police, mensonge... J'ai remarqué que l'on s'attache relativement peu aux personnages mais Yukito ou Miyamoto arrivent quand même à s'accorder nos faveurs...

L'édition de Panini reste un peu moisie, mais ça reste une bonne série !

 

La Fleur Millénaire de Kaneyoshi Izumi T1 à T6 (Kazé)

Lors de Japan Expo, il n'est pas rare de pouvoir récupérer sur le stand des différents éditeurs des extraits gratuits des mangas de leur catalogue, et je me fais souvent un plaisir d'en récupérer le plus possible pour découvrir de nouvelles histoires. Kazé proposait même une compile de 4 extraits dont La Fleur Millénaire. Ils ont tapé dans le mille, car j'ai eu un véritable coup de coeur pour cette histoire, tant et si bien que ce sont les 6 premiers tomes sur les 11 sortis actuellement que je me suis procurée dans la foulée.

Aki est la fille de la reine officielle du pays de Â, qui est malheureusement alitée car malade. A cause de la faiblesse physique de sa mère, Aki est mise à l'écart du royaume au profit de son demi-frère, fils de la seconde reine du pays. Cette dernière intrigue en douce pour devenir la reine officielle de Â, et est prête à tout pour obtenir ce qu'elle souhaite. Aki pourra cela dit compter sur l'aide de Hakusei, un jeune garçon étranger qu'elle a pris à son service et de Seitetsu, un commerçant qui compte bien l'éduquer.

Le dessin style shôjo est magnifique et le scénario recherché est un plaisir à suivre ! Il y a de l'action, des sentiments, une héroïne qui envoie du steak et un suspense qui me bouffera tant que je n'aurais pas lu la suite, c'est certain.

Lawful Drug T1 de Clamp (Tonkam)

Connaissant un peu le travail de Clamp (que je décortique dès que j'en ai l'occasion) je ne m'attendais pas du tout à ça ! Lawful Drug est une série en 3 tomes qui a eu l'occasion d'être rééditée il y a quelques années. A la lecture, j'ai trouvé l'oeuvre un peu à part par rapport aux autres travaux du studio et j'ai bien du mal à expliquer pourquoi.

Les dessins d'abord. Il y a quelque chose de Clamp bien évidemment, mais relativement différent du graphisme utilisé dans TRC ou Chobits. En fait, j'ai appris que c'est Tsubaki Nekoi qui est la dessinatrice principale pour cette série, alors que c'est Mokona sur la grande majorité des autres. Un changement qui se ressent un peu. Même le scénario détonne du reste, je dirai qu'on ne rentre peut-être pas assez au fond des choses... (Et je ne dis pas ça parce que la relation des deux mecs reste platonique *SBAFF*). 

Kazahaya et Himura sont tous les deux employés dans une pharmacie. Mais le patron les envoie parfois accomplir des boulots annexes qu'ils réalisent avec l'aide des dons particuliers qu'ils possèdent...

X T2 de Clamp (Tonkam)

Hop ! J'ai trouvé les tomes 2-3-4 de X d'occasion pour pas cher du tout. Je sais que je me lance dans une série qui n'est pas finie et qui ne le sera peut-être jamais, mais je prends le risque ! Ce que je retiens de ce second volume, c'est encore un peu de confusion : les Clamp prennent leur temps pour implanter les bases de leur scénario, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il en résulte encore un peu de flou.

A la fin du premier tome, Kamui se retrouve dans les choux après qu'un jeune homme dont les motivations nous sont inconnues l'ait attaqué. Malade, il est alité chez ses amis de longue date Kotori et son frère Fuma, qui se demandent encore pourquoi il avait disparu toutes ces années, et surtout pourquoi il ne revient que maintenant.

On en apprend un peu plus sur la famille de Kotori et Fuma, ainsi que sur une des raisons qui a poussé Kamui à partir. Beaucoup de nouveaux personnages font leur apparition, et j'avoue que je ne mets pas encore de noms sur tous les visages ! 

 

Acid Town T4 de Kyugô (Taifu)

Ça faisait 3 ans et 3 mois (oui, j'ai compté) que le troisième tome était sorti et que nous attendions celui-ci. TROIS ANS ET TROIS MOIS. La faute notamment au rythme de publication particulièrement long de la série dans le magazine Rutile au Japon. La sortie d'un chapitre (court en plus) est assez aléatoire dans l'année, et en ce moment Kyugô en est plus ou moins à la pré-publication de la fin du tome 5. Patience donc.

Il m'a fallu me remettre l'histoire en mémoire car j'avoue que j'avais un peu perdu le fil. Acid Town raconte la vie de Yukio et de son pote Tetsu dans la banlieue de la ville. Ils vivent de petits trafics, mais se retrouvent un jour en plein milieu d'une magouille entre la mafia du coin, la Seidokaï, et un gang nommé le Serpent. Voilà en gros le topo. Ce volume nous raconte l'enfance et l'adolescence du chef du Serpent, Reiji. On se rend compte que le monde est petit, car de nombreux personnages se connaissent depuis des années sans que nous en ayons conscience...

Un bon volume qui s'éloigne cela dit de l'histoire de Yukio. Les dessins sont toujours aussi beaux, j'aime beaucoup le style de la mangaka. J'espère juste que le volume suivant ne mettra pas trois longues années pour arriver...

Little Yu T1 de Xia Da (Urban China)

J'ai gagné le second tome lors d'un concours organisé sur le site de l'éditeur ! J'ai découvert la maison d'édition via la lecture de Joker Danny qui m'avait pas mal emballé (vous pouvez lire mes quelques lignes d'avis dans le Kesstalu du mois d'août). C'est donc tout naturellement que je me suis procurée le tome 1, histoire de faire les choses bien et de commencer par le début ;)

Dans Little Yu, pas de papier glacé ni de couleurs comme dans Joker Danny, mais une oeuvre qui possède quand même une certaine qualité graphique. Yu est une petite fille qui vient de déménager pour suivre ses parents qui sont restaurateurs d'objets anciens. Le village perdu en montagne dans lequel elle atterrit intrigue beaucoup la fillette, qui y voit des choses invisibles à la plupart des gens... L'esprit d'un hibiscus, le fantôme d'un vieux monsieur... Autant d'êtres fantastiques qui lui font découvrir une manière d'apprécier la vie tout aussi étonnante.

Plein de poésie et de nostalgie, on se laisse guider par les interrogations de la petite sur la vie, le temps, le pourquoi du comment, et c'est vachement sympa.

La Tour Fantôme T8 de Tarô Nogizaka (Glénat)

On y arrive tout doucement ! La chasse aux trésors se clôture avec cela dit moult anicroches entre les différents participants... Ceux qui sont arrivés en premiers dans la salle contenant l'immense fortune ont désormais l'assurance d'être à l'abri du besoin jusqu'à la fin de leur vie.

Si je pensais que l'histoire allait se terminer ici, il n'en est rien : le mangaka va faire tourner ses personnages en bourrique encore un peu plus longtemps, jusqu'à explorer les tréfonds de leurs désirs les plus sordides... J'ai vraiment hâte de découvrir le dernier tome de cette série qui aura su gagner ma fidélité grâce à son suspense et ses personnages filous jusqu'au bout des ongles, mais aussi grâce à son très bon graphisme. L'édition de Glénat n'est plus d'aussi bonne qualité qu'au début, mais je m'y suis habituée avec leurs autres séries.

A dans quelques mois pour le dernier volume, donc !

Kesstalu - Août 2015

Rainbow T9 de George Abe et Masasumi Kakizaki (Kazé)

Je désespère de plus en plus... Arriverais-je un jour à compléter cette collection ? Plus on avance, plus les tomes sont difficiles à trouver, plus leur prix d'occasion augmente ! Certains volumes sont d'ailleurs totalement introuvables, et toujours aucune nouvelles de l'éditeur concernant une éventuelle réimpression (en revanche, la rumeur court qu'une réédition est en préparation).

Bref ! J'ai les 9 premiers, c'est ce qu'il faut se dire pour relativiser. Dans ce tome, on s’intéresse un peu à Kyabetsu et à ses ennuis avec la pègre locale, mais c'est surtout Baremoto le personnage central. Le jeune étudiant à lunettes découvre l'amour entre les bras d'une jeune prostituée nommée Eri qui lui retourne tellement la tête que le jeune garçon est prêt à faire n'importe quoi, même à trahir ses amis. Suppon, qui commence à avoir quelques soucis de santé, est là pour lui remettre les idées en place.

Another T1 de Yukito Ayatsuji et Hiro Kiyohara (Pika)

Je connais Another via l'anime sortie courant 2012 dont vous pouvez lire ma brève chronique sur le blog. Le design avait alors été un peu modernisé. Cela dit, je préfère le graphisme de cette version papier, plus sombre et avec un trait fin vraiment sympa. On rencontre Koichi Sakakibara, un jeune lycéen qui retourne dans la ville de son enfance, mais qui a loupé la rentrée à cause de ses problèmes de santé. Lorsqu'il découvre enfin la classe de son collège, la 3ème 3, il est surpris de découvrir des gens accueillants mais particulièrement méfiants. Il fait aussi la connaissance de Misaki, une de ses camarades de classe qui porte un cache œil.

Si j'avais bien aimé l'anime, je retrouve les même défauts du scénario dans la version papier qu'à l'époque de la diffusion animée : les gens sont au courant de beaucoup de choses, mais personnes ne souhaite en parler à Koichi. Si les auteurs souhaitent garder le suspense, il vient un moment ou l'absence de révélations  devient plus énervante que véritablement intrigante, et c'est malheureusement un gros défaut du titre. Les révélations vont finir par arriver, mais bon. La série est finie au Japon en 4 tomes, le second est déjà disponible en France ;)

Joker Danny T1 de Old Xian et Moss (Urban China)

J'adore le dessin d'Old Xian *_* Je connais cette auteure chinoise depuis que je lis son webcomic 19 Days, que l'on peut suivre régulièrement sur le net grâce aux trad' faites par des fans. Alors quand j'ai su qu'elle était éditée en France, ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne se retrouve sur mon étagère ! ;)

Joker Danny est assez intrigant : les premiers chapitres semblent se dérouler dans le présent et la suite est un flash back ou l'on découvre l'enfance du personnage principal. De nombreuses années séparent les deux moitiés du livre, et on se demande ce qui a bien pu arriver à Danny, ce jeune garçon devenu ce joker invisible au yeux de la plupart des gens. Il y a un peu de magie, un peu d'humour, des couleurs magnifiques et un graphisme somptueux, le tout entrant en collision dans ce conte de fée-like, pour notre plus grand plaisir.

Du plus, l'édition d'Urban China est un sans faute, un régal :) La suite est prévue avant la fin de l'année !

 

Berserk T2 de Kentaro Miura (Glénat)

Guts, toujours accompagné du petit elfe Puck, est surpris de découvrir un Beherit, un objet magique très étrange qu'il connaît bien. Le vieil homme défiguré qu'il a rencontré lui fait promettre en échange du collier de se débarrasser du seigneur des environs, qui semble avoir vendu son âme afin d'obtenir des pouvoir terrifiants.

Berserk c'est trash, c'est violent mais c'est cool ! Si on peut encore à ce stade se dire qu'il ne s'agit que d'une histoire de dark fantasy parmi d'autres, je sais d'avance que le scénario sera beaucoup plus complexe qu'il n'y parait par le suite, et que le dessin de Miura vaut amplement l'attente.

Petit coup de gueule en revanche pour l'édition de Glénat. Réimprimée au mois de mars de cette année, le livre est trop souple et le papier beaucoup plus fin qu'à l'accoutumé. Certaines pages laissent transparaître les dessins des planches qui suivent, ce qui est vraiment désagréable à la lecture. Bref, je ne suis pas contente !

Brainstorm Seduction T1 de Setona Mizushiro (Kazé)

D'après moi, la stratégie de Kazé est la suivante : avoir toujours un Setona en cours de publication. Après la mise en pause de Blackrose Alice il y a maintenant quelques années, et la fin de Heartbroken Chocolatier le mois dernier, je pensais devoir attendre un moment avant de revoir l'auteure, vu que l'éditeur n'avait rien annoncé de particulier. Peu avant Japan Expo, le jour tant attendu est arrivé : Nounai Poison Berry, rebaptisé en France Brainstorm Seduction allait enfin sortir. Il s'agit de la dernière série en date de la mangaka, qui s'est d'ailleurs terminée cet été au Japon avec son cinquième volume.

Ichiko est une femme qui est sur le point de fêter son 30ème anniversaire. A la gare, elle croise Saotome, un jeune homme qu'elle a rencontré il y a peu de temps lors d'un repas entre amis. Dès qu'elle pose les yeux sur lui, c'est le bordel dans sa tête ! Les multiples personnifications de ses sentiments se battent et se consultent pour déterminer comment agir, mais l'accord est souvent difficile à trouver.

A suivre, évidemment !

           

Tsubasa Reservoir Chronicles T9 et T10 de CLAMP (Pika)

On avait quitté notre équipe en plein cœur d'un conflit qui opposait les adorateurs du dieu Ashura d'un côté et Yasha de l'autre... Séparé en deux, le groupe est transporté à nouveau dans une autre dimension qui se trouve être en réalité le passé de ce monde : Yasha et Ashura sont en plein combat, et luttent pour prendre possession du château de la lune... Le vainqueur verra son vœu exaucé. Yuko, la sorcières des dimensions qui est le personnage central d'une autre série de Clamp, xxxHolic, nous fait une petite apparition et le grand méchant de l'histoire met un autre de ses plans à exécution...

Je remarque que les Clamp ont une imagination folle en ce qui concerne les vêtements : les personnages principaux changent très souvent de tenues, et aucune de se ressemblent ! Le design est franchement joli, mais parfois les cases sont un peu trop remplie et on s'y perd un peu !

Kesstalu - Juillet 2015

La Fille de la Plage T1 et T2 de Asano Inio (Imho) FIN 

              

On a peu de chance de ne pas aimer une oeuvre de Asano Inio quand on connait déjà le style du bonhomme ! A l'instar de Solanin ou du Champ de l'Arc-en-Ciel, on retrouve un graphisme puissant qui vous retourne la tête, au service cette fois-ci d'une tranche de vie adolescente.

Koume vient de coucher pour la première fois de sa vie avec Isobe, un garçon de sa classe. Sans être amoureuse, elle va se réfugier dans cette relation pour échapper à son quotidien de lycéenne. De son côté, Isobe n'en est pas moins perdu et tente de comprendre quelle est sa place sur terre. Les deux jeunes vont essayer de savoir l'un et l'autre ce qu'est le sexe, l'amour, la vie dans leur village en bord de mer ou il ne se passe pas grand chose d'autre que le temps qui passe. 

Génial et poignant, comme d'habitude ! Je regrette juste que l'éditeur n'ait pas conservé les couvertures originales japonaises qui étaient absolument sublimes.

Heartbroken Chocolatier T9 de Setona Mizushiro (Kazé) FIN

C'est avec ce volume que se conclut cette série chocolatée à souhait ! Les relations compliquées de Sohta et Saeko auront fait les montagnes russes, mais une chose est certaine : comme une prémonition, le titre de l'histoire nous annonçait la couleur. Peut-on réellement oublier la personne que l'on a un jour considéré comme l'amour de sa vie ?

Les personnages que l'on a aimé suivre depuis plusieurs années prennent un nouveau départ dans la vie, seulement parfois il est différent de ce à quoi l'on s'attendait. Setona Mizushiro montre une fois de plus qu'elle aime mettre en scène des personnalités complexes et torturées, qui évoluent dans un univers en constante expansion. Nul n'est figé dans la vie et chacun peut faire le choix de changer.

Une romance atypique et originale dans le milieu du chocolat qui est de plus bien maîtrisé, décidément, cette auteure m'étonnera toujours !

A noter que la prochaine série de la mangaka, Brainstorm Seduction (Nônai Poison Berry) est déjà prévue chez Kazé au mois d'août ! 

 

Ajin T1 de Tsuina Miura et Gamon Sakurai (Glénat)

A Tokyo, Kei est un étudiant en médecine brillant qui passe son temps à réviser. Un jour lors d'un moment d’inattention, il se fait renverser par un camion et meurt tragiquement avant de revenir à la vie. Ce retour miraculeux prouve qu'il est un Ajin, un être immortel très rare sur la planète. Son visage connu de tous, il n'a d'autres choix que de prendre la fuite et d'éviter de se faire capturer pour ne pas avoir à subir des expériences horribles...

J'étais extrêmement tentée par le mythe des immortels qui semble s'y dérouler et par le graphisme de ces créatures étranges à mi-chemin entre le squelette et la momie. Mais à la fin de la lecture de ce premier volume, je suis carrément déçue ! Je n'ai pas vraiment trouvé d'innovation ni d'originalité et j'y ai même trouvé de l'ennui, l'enchaînement des scènes étant assez prévisible. J'ai trouvé le temps long, n'arrivant pas vraiment à apprécier l'histoire plus que ça.

Je pense que je lirai le second tome à la Fnac pour voir si ça vaut le coup pour moi de continuer ! 
 

A Silent Voice T4 de Yoshitoki Oima (Ki-oon)

Shota s'interroge perpétuellement sur comment se comporter avec Shôko, la demoiselle sourde qu'il persécutait étant enfant. Si la jeune fille semble lui avoir pardonné, ce n'est pas le cas de tout le monde et particulièrement de lui-même. Il a l'impression que rien ne pourra jamais changer ce qu'il a fait, et qu'il ne mérite pas de pouvoir la côtoyer à nouveau... 

Il ne s'en rend pas encore compte, mais il se fait de plus en plus de nouvelles connaissances retrouvant parfois d'anciens amis. Tomohiko lui propose de prendre part à un projet de film qui réunirait plusieurs personnes et qui pourrait lui faire du bien au moral. Ils décident d'abord de se retrouver tous au parc d'attraction. 

Je vénère l'auteur pour ses graphismes somptueux, la couverture est juste sublime et chaque case est très détaillée, qu'elle concerne des personnages ou des décors ! Son récit doux-amer nous emporte, on a hâte de savoir jusqu'où...

The Ancient Magus Bride T2 de Koré Yamazaki (Komikku)

J'ai pu rencontrer la mangaka Koré Yamazaki à Japan Expo ! Et accessoirement faire dédicacer mon premier volume héhé ;) Pas de surprise donc si je vous présente aujourd'hui le deuxième tome que j'ai acheté lors du salon, et qui m'a encore beaucoup plu de par son univers fantastique peuplé de créatures incroyables.

Chisé est chargée de se débarrasser de  la souillure près du royaume des chats, et qui est composée des âmes des chats tragiquement disparus ainsi que de celle de leur bourreau. On devine cependant qu'un personnage jusque là inconnu, charmant mais machiavélique, se cache derrière tout ça, même si le mystère reste encore entier. Chisé et Elias continuent ensuite leur périple en Angleterre, et remplissent les missions que leur fourni l'église.  

Erased T3 de Kei Sanbe (Ki-oon)

Satoru est toujours en 1986 ! Maintenant que Kayo est sauvée, il souhaite qu'aucun de ses camarades n'ait à rester seul pour éviter les mauvaises rencontres.

C'est dingue d'être à nouveau bluffée à ce point au bout du cinquième tome ! Je déconne pas, j'ai la chair de poule... L'enquête de Satoru continue, et ce volume chamboule carrément l'histoire en apportant de nombreux éléments importants et essentiels pour la suite. Le dénouement est excellent et amené à la perfection, j'avais une de ces pressions à la lecture ! J'ai deviné ce qui allait se produire à la moitié du tome environ, mais j'ai quand même été choquée par la mise en scène et par l'ambiance transmise par les dessins de Kei Sanbe. Les deux dernières pages sont juste impressionnantes et surtout effrayantes. 

J'ai vraiment vraiment hâte de lire la suite, et l'attente va être terrible.

Orange T4 de Ichigo Takano (Akata)

Cette couverture de malaaaade ! Non mais regardez moi ces couleurs, ces détails... Magnifique. J'avais d'ailleurs pu voir plusieurs étapes de cette illustration sur le twitter de Ichigo Takano, mais la voir de plus près ça reste plusse plusse mieux. 

Pour l'histoire, je suis très effrayée de connaître la suite. En effet, le cinquième volume à venir sera le dernier de la série (aux dernières nouvelles d'ailleurs, le dernier chapitre devrait paraître fin août et le dernier tome en novembre au Japon) et plus on s'en approche, plus on a peur que le destin funeste de Kakeru se réalise. Malgré les indications de leur lettre respective, Naho et ses amis ne peuvent s'empêcher de répéter certaines de leurs erreurs, et l'avenir semble figé. Mais personne ne se décourage, et chacun est près à donner du sien pour permettre à Kakeru d'être heureux.

The Heroic Legend of Arslân T2 de Hiromu Arakama (Kurokawa)

J'avais oublié que seul le premier volume disposait d'une édition limitée, ma première réaction à l'achat du second tome a donc été quelque chose du genre "pourquoi que la couverture elle brille pu ?" (à prononcer avec la voix d'une gamine de cinq ans).

Je crois que j'ai définitivement une préférence pour la version papier ! La version animée est très bien, mais j'ai l'impression qu'on perd un peu en substance, car l'animation n'est pas au top et le chara design s'essouffle de temps en temps. Dans le manga, Hiromu Arakawa est juste au sommet de son talent ! C'est bourré d'action avec en prime un dynamisme de fou, bref c'est un régal.

Arslân est toujours en route pour la reconquête de son royaume ! Avec lui à partir de dorénavant et de désormais, Narsus le stratège de génie, et Elam son serviteur loyal et intrépide. On rencontre aussi un barde nommé Gieve qui cache bien son jeu.

Tsubasa Reservoir Chronicles T8 de Clamp (Pika) 

La quête des plumes de Sakura continue ! Partie en vitesse du pays d'Oto après un combat mouvementé contre Seishiro, la bande de Mokona se retrouve... en pleine jungle. Ils rencontrent de petites boules de poil qui kidnappent Shaolan afin de le sacrifier pour apaiser la colère du monstre qui détruit leurs maisons. 

J'ai lu TRC il y a un moment... tellement longtemps en fait que je ne me rappelle absolument de rien ! Je redécouvre donc avec plaisir les aventures des différents héros, sur un ton un peu enfantin certes, mais très sympa quand même.

Je suis en plein milieu de ma période "Clamp" et je remarque que leur style a énormément évolué, c'est assez intéressant de passer en revue leur oeuvre et de tout analyser *_*   

 

Tokyo Babylon T1-5 de Clamp (Tonkam) FIN 

On continue avec Clamp avec une de leurs premières œuvres, que j'avais dans mon viseur depuis quelques temps ! On y suit Subaru, un jeune exorciste en plein cœur de Tokyo qui s'efforce tant bien que mal de purifier la ville de ses maux. Sa sœur Hokuto ainsi que son ami Seishiro sont là pour l'épauler dans ses épreuves parfois difficiles à vivre.

Franchement, l'histoire et les graphismes ont un peu vieilli (la publication date du début des années 90), mais j'ai trouvé que c'était très plaisant quand même ! De plus, les sujets abordés restent quand même relativement d'actualité, et la réflexion apportée par les mangaka sur l'Homme et la ville est assez intéressante. Je vous propose dès à présent ma chronique sur la série, dispo sur le blog !

X T1 de Clamp (Tonkam)

Clamp toujours, avec cette fois sa série X ! Faisant écho à celle de Tokyo Babylon, j'avoue que la raison principale de mon achat est que je suis curieuse de connaître la suite et fin de l'histoire de Subaru et Seishiro. Je cherchais l'édition double à la base, et je l'avais repérée dans le magasin ou j'achète mes mangas d'occasion. Mais on m'a furtivement piqué les premiers volumes sous le nez ! Je me contenterai donc de l'édition simple qui est terminée en 18 volumes. Enfin terminée... façon de parler, car la série est en pause depuis environ 10 ans, et il semble que la suite ne soit toujours pas prévue. Autant dire que l'espoir est mince. 

Kamui est un jeune garçon de 16 ans qui revient à Tokyo après six ans d'absence. Ses amis Fuma et Kotori qui espéraient le revoir depuis des années sont surpris par ce retour, mais tout autant de voir ce qu'il est devenu : Kamui n'est plus l'enfant souriant d'autrefois, et il est devenu froid et arrogant, en plus de les éviter comme la peste. Mais son comportement cache quelque chose de plus mystérieux encore...

 

Lectures de Juillet spécial YAOI !

 

Blue Morning T1 de Hidaka Shôko (IDP)

Des années que j'attends cette licence ! Outre le dessin qui est maîtrisé de bout en bout, l'auteur nous offre une romance passionnée sur fond d'ascension sociale dans le Japon du XXème siècle. Avec les soucis de Taifu concernant Hana Wa Saku Ka de la même mangaka, je ne pensais pas revoir une de ses séries publiée en France avant un moment, et je suis donc heureuse de m'être trompée. 

Akihito Kuze est un jeune garçon de tout juste 10 ans qui est sur le point d'hériter du titre de vicomte, ainsi que de la maison familiale. Avec le changement drastique d'environnement, il se retrouve également entouré d'une multitude de serviteurs dont Katsuragi, le majordome en charge des affaires de la famille. Bien que Katsuragi soit très sévère avec lui quant à son éducation dans le milieu de la noblesse, Akihito ne peut pas s'empêcher d'éprouver une certaine fascination pour cet homme si distant, si froid, mais qui a su se faire une place dans un milieu pourtant impitoyable.

Nouvelle collection IDP, à suivre ! 

In These Words T2 de Jun Togai et Narcissus (Taifu)

Le premier tome était sorti à l'occasion de Japan Expo 2014. Je ne connaissais absolument pas les auteurs ni leur histoire, et j'étais très curieuse de découvrir cette oeuvre (j'ai d'ailleurs pris l'édition limitée ;). Que ne fut pas ma surprise de découvrir un récit sombre au possible, avec un graphisme très différent de ce que l'on trouve habituellement dans les yaoi ! J'avais alors pensé que le scénario était un poil prévisible mais que l'originalité du trait et de l'intrigue méritaient amplement qu'on s'y intéresse.

Cette année, Jun Togai et Narcissus étaient les invitées des éditions Taifu à Japan Expo, l'occasion pour moi de faire dédicacer mon précieux volume et d'acheter le second qui sortait pour l'occasion. La lecture fut de nouveau surprenante, avec de nombreux événements inattendus qui viennent totalement chambouler le récit ! Les auteures confirment qu'elles en ont sous le capot pour nous proposer une histoire unique en son genre, que je continuerai à lire sans hésitation.

Le Dr. Asano est dans une situation délicate avec Shinohara, le tueur en série qu'il était chargé d'analyser. Ce dernier lui annonce que sa fin est proche...

Like the Beast T7 de Yamamoto Kotetsuko (IDP)

Yamamoto Kotetsuko a de très nombreuses histoires à son actif (dont certaines sont sorties en France comme Let's Pray with the Priest par exemple). Like the Beast fait partie de celles qui possèdent des personnages attachants qui vous font oublier le manque d'originalité de l'histoire et vous embarque à la place dans une comédie romantique. La mangaka est de plus à l'apogée de son art avec des traits très expressifs et un dessin en général très agréable à l’œil. C'est léger, frais et complètement barré, mais ça fait du bien de temps en temps !

On suit les péripéties d'Aki, un yakuza aux goûts douteux mais au visage d'ange et de Ueda, un policier qui ne s'énerve jamais. Les deux hommes forment une paire bien étrange mais dont on adore suivre les petites histoires ! Dans ce volume, le couple est formé depuis longtemps et chacun va tenter d'aider son prochain à trouver l'amour...

Ten Count T3 de Takarai Rihito (Taifu)

Cette fois, un cap a définitivement été franchi ! Si le premier volume commençait en douceur et amenait au développement d'une relation cordiale entre Shirotani et Kurose, le tome suivant était déjà un peu plus chaud dans le genre. Si on n'oublie pas pour autant la mysophobie du majordome, le troisième volume sort définitivement de la tranche de vie basique pour se placer dans un récit érotique, ou le besoin de relation physique l'emporte.

Shirotani est séparé en deux êtres : celui contrôlé par sa maladie qui ne peut être en contact avec rien d'autre que ce qui est déjà désinfecté , et celui contrôlé par la fascination qu'il a pour Kurose qui entraîne un besoin de contact presque vital. Il ne sait donc plus comment se comporter et s'étonne lui même du changement qui s'opère en lui depuis qu'il a rencontré le jeune psychologue.

On découvre d'ailleurs un peu de ses souvenirs, et on commence à comprendre comment la maladie est arrivée dans sa vie.

Dans un Coin de Ciel Nocturne de Hayakawa Nojico (IDP) Oneshot 

J'attends que les travaux de cette mangaka foulent le sol français depuis la nuit des temps ! Et particulièrement grâce à cette oeuvre, que je connaissais sous le nom Yozora no Sumikko de. Les planches de l'auteur sont des œuvres d'art à part entière, la composition de chaque page est unique et l'utilisation calculée des trames donne un rendu absolument sublime que l'on pourrait admirer pendant des heures. Rien que pour le dessin, il faut avoir ce manga chez soi.

L'histoire quand à elle déborde de mélancolie, de nostalgie mais aussi de poésie de part la référence au ciel et aux  étoiles dans le récit. On y suit Hoshino, un professeur des écoles qui retrouve son senpai de l'époque, Sudo. Il se trouve que ce dernier est le père d'un des élèves d'Hoshino, et que la rencontre des deux camarades de classe onze ans après va faire surgir des souvenirs du passé...  

A noter également que la suite de Dans un Coin de Ciel Nocturne est en cours de prépublication au Japon sous le titre Yoake ni Furu et raconte l'histoire de Sohta, le fils de Sudo, quelques années plus tard. 

 

Japan Expo 2015 - Le compte rendu !

Voici mon compte-rendu de Japan Expo 16ème impact ! Une très belle expérience malgré la chaleur et le monde =) J'y suis allée le samedi et le dimanche, et je pense que c'est la dernière fois de ma vie que je tente le samedi, car l'affluence est à son maximum et on ne s'entend plus respirer !

Côté manga :

C'est obligatoirement vers là que je me dirige en premier, c'est un peu mon dada m'voyez, surtout que cette année BEAUCOUP de nouveautés m’intéressaient. Si je me suis d'abord dit qu'il faudrait faire des choix, ma raison s'est ensuite fait engloutir par mon désir de tout acheter. Je suis rentrée à Toulouse avec pas moins de 15 mangas dans ma valise ! Vous êtes prêts ? C'est parti.

Depuis ce jour, je suis officiellement ruinée.

Au niveau des invités, on pouvait noter la présence de Ken Akamatsu, le mangaka de Love Hina ou encore de Negima ! Sans être une fan de la première heure, j'ai quand même lu cette histoire lorsque j'étais plus jeune et j'en garde un bon souvenir. Le hic, c'était qu'il fallait compter sur la chance pour pouvoir espérer obtenir une dédicace, et j'avoue que je n'y ai pas mis du mien. J'ai quand même assisté à la conférence de l'auteur le dimanche ! Très amical et sympathique, il nous a offert un live drawing à la fin. Puis tout le monde a entonné en cœur "joyeux anniversaire", car il le fêtait ce jour là. L'équipe de l'expo lui a d'ailleurs offert un gâteau personnalisé aux couleurs d'une de ses séries !

 

Une autre invitée que j'attendais de rencontrer, c'est Koré Yamazaki ! La mangaka de The Ancient Magus Bride des éditions Komikku était adorable et souriante, et beaucoup de monde était venue la voir ! Je suis repartie du stand avec les tomes 1 et 2, et ai fait dédicacer le premier volume, toute contente ;)
D'ailleurs, je tiens à remercier les exposants de Komikku qui m'ont fait découvrir beaucoup de leurs histoires, c'était un plaisir de discuter avec vous ! 

Du côté de chez Taifu, j'espérais surtout obtenir une dédicace du duo Guilt Pleasure composé de Jun Togai et de Narcissus et qui sont à l'origine du yaoi hyper dark In These Words. D'ailleurs c'est ce que j'ai fait, au moment ou personne ne faisait la queue, coup de bol. Ce fut un peu rapide, tellement rapide que j'en ai oublié de prendre une photo... Ni une ni deux, je me suis quand même procuré le tome 2 de In These Words et le tome 3 de Ten Count sur le stand de l'éditeur.

Sinon j'ai énormément parlé avec les exposants côté éditeur. Outre Komikku que j'ai cité plus haut, j'ai beaucoup parlé au stand de l'éditeur Imho qui m'a fait découvrir de nombreux auteurs que je ne connaissais pas. D'ailleurs si vous avez l'occasion, faites un tour du côté de leur catalogue, y'a du bon et de l'original par dessus le marché !

Je pourrais vous parler des heures encore de cette partie de la convention  (les stands des artistes amateurs ou l'on pouvait admirer plein de belles choses, l'exposition Hiromu Arakawa ou bien encore l'exposition Shichiro Kobayashi par exemple), mais je ne peux pas tout développer *-* Je vous propose donc d'aller faire un tour sur l'album photo que j'ai réalisé sur Facebook !

Côté animation :

Même si j'adore ça, j'ai été plus sage ! Le stand à ne pas louper quand on cherche des coffrets pas chers, c'est Declic Connection : cette année, les coffrets Edition Gold étaient à 10 euros et je me suis pris Gargantia, une bonne petite série que j'ai vu il y a quelques temps. D'ailleurs ça me fait penser que je n'ai toujours pas vu celui de Mushishi que j'ai acheté l'année dernière ! Beaucoup de coffrets étaient disponibles en avant première, et j'ai failli craquer devant celui de Haikyu!, mais à 60 euros il était au dessus de mes moyens...

J'ai aussi acheté le DVD des OAV de Wakfu sur le stand Ankama, parce que je suis une fan inconditionnelle de cette série =)

Sinon j'étais très curieuse de voir l'exposition Evangelion, et très déçue de ce qui nous était proposé ! Un tout petit espace sans aucune explication et avec tout juste quelques layouts (certes magnifiques), mais franchement vu l'oeuvre en question, y'avait moyen de faire un truc grandiose ! 

 

Allez, un petit Kaworu pour le fun (on me voit dans le reflet tiens, je suis concentrée...)

 Coté jeux-vidéo et musique :

C'était fun côté jeux-vidéo, mais impossible de toucher à une manette !! Du coup je suis passée hyper rapidement dessus, me contentant d'observer le DDR ou le Just Dance =) On remarquera l'absence de web district cette année, même si certaines stars du web étaient quand même présentes comme Linksthesun ou les Golden Moustache.

Côté musique comme d'habitude, je suis une brelle qui n'y connait rien et j'avoue que je n'ai pas fait l'effort de combler le manque ! Je ne connaissais même pas les invités pour être honnête... J'ai cela dit assisté à une conférence sur la manière de composer des musiques d'animes (ce qui est plus proche de ce que j'aime et de ce que je connais ^^) présentée par le compositeur Kaoru Wada (à droite, il a bossé sur l'OST d'Inuyasha pour ne citer que ça) et l'ingénieur son Keichi Itô. Un article viendra peut-être ! 

Côté culture et tradition :

 

Je me suis plus attardée que l'année précédente du côté traditionnel. Il y avait de nombreuses choses à voir et à découvrir. J'ai pour ma part assisté à une démonstration d'Ikebana, l'art floral japonais. Une composition d'Ikebana répond à des règles très strictes quand il s'agit de la taille des plantes, de leur position ou de leur couleur. On reconnait bien là la rigueur japonaise !

Sur les photos, vous pouvez voir Kenji Tsutsumi à l'oeuvre. Il est professeur d'Ikebana à Paris, je vous laisse ses coordonnées à la fin de l'article si ça vous intéresse !

 

              

Sinon je me suis essayée à la calligraphie ! J'ai choisi comme modèle "haru no yoru" ce qui signifie "nuit de printemps" et j'ai beau aimé tâter du pinceau, j'ai trouvé ça difficile ! On doit tenir le pinceau bien à la verticale ce que j'ai trouvé assez peu naturel, et on doit l'appuyer sur le papier à certains endroits stratégiques lors du trait pour obtenir une courbure et une forme parfaite. Le rendu final de mon essai fut une horreur, mais je ferai mieux une prochaine. Et puis la feuille a pris cher lors du voyage de retour (ouioui, je me cherche des excuses).

Toujours dans la calligraphie, j'ai été spectatrice d'une performance assez impressionnante d'un maître de la calligraphie dont malheureusement le nom m'échappe. Son oeuvre est une composition de cinq pièces qu'il réalise en musique et en y mettant toute son âme ! 

 

Du côté des sports traditionnels, j'ai observé du tir à l'arc. Il y a beaucoup de gestes et de postures à respecter avant de décocher la flèche, e c'était quelque chose que je ne savais pas. C'est un sport hyper silencieux, mais dans le brouhaha de la convention, les archers ont du avoir du mal à se concentrer. J'ai aussi repéré les combats de kendo, qui étaient juste à côté ;)

Vous avez déjà vue une mariée traditionnelle ? Je suis tombée dessus totalement par hasard, les tenues étaient absolument magnifiques et mes photos ne leur rendent pas du tout hommage... En plus je suis arrivée à la fin *_*

Bref ! Côté traditionnel donc, il y avait énormément de choses à faire, avec de nombreuses animations, démonstrations et spectacles à toutes heures de la journée !

Côté goodies et cosplay :

J'aime vagabonder dans les stands, même si finalement on retrouve la même chose au fil des ans, et surtout de qualité diverses ! Comme d'hab, ce que je préfère ce sont les figurines, et j'adore le stand de Good Smile Company avec toutes leurs Nendo ! Big up aux cosplayeurs qui m'ont encore une fois fait voir des merveilles. Voilà une petite sélection ! Je trouve la Harley Queen vraiment trop mimi. 

Pour voir plus de photo, rendez-vous sur la page facebook du blog !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonus - Côté bouffe !

Parce que j'avais plus d'argent.

A l'année prochaine avec, j'espère, une bourse bien remplie !

Tokyo Babylon de CLAMP

Année : 1991 (JP) 1996 (FR)

Type : Shôjo 

Genre : Fantastique, Drame, Romance

Volumes : 5 (terminé)

Synopsis : Dans la ville de Tokyo qui ne dort jamais, Subaru Sumeragi est le 13ème chef de sa famille et possède des pouvoirs surnaturels puissants qui font de lui un Maître du Yin et du Yang. Il est appelé à divers endroits de la ville pour s'occuper d'apaiser les esprits, et même s'il considère que ce travail ne lui correspond pas vraiment, il fait de son mieux pour rendre les gens heureux. Sa sœur jumelle Hokuto est là pour le soutenir tandis que son ami Seishiro Sakurazuka veille sur lui. Ce dernier garde cela dit une part de mystère des plus intrigantes... 

Mon avis : J'ai des périodes comme ça, ou je souhaite approfondir mes connaissances sur des auteurs en particulier. Setona Mizushiro ou encore Asano Inio sont passés par là, et c'est au tour de Clamp de subir une analyse en long, en large et en travers. 

Les années 90 signent les véritables débuts de Clamp, qui n'avait jusqu'alors réalisé que des histoires courtes et des dojinshi. Je n'ai lu qu'une partie infime du travail du studio : Chobits, Tsubasa Reservoir Chronicles ou bien encore xxxHolic, mais Tokyo Babylon est l'une de leurs premières œuvres majeures ce qui pousse bien évidemment à la curiosité.

La version de Tokyo Babylon que je possède est une version rééditée par Tonkam en 2009 (à l'occasion des 20 ans de Clamp, du coup) et qui est complète en cinq volumes. La version originale comptait 7 tomes et aujourd'hui, ni l'une ni l'autre n'est disponible dans le commerce, comme ça y'a pas de jaloux. Sinon pour la petite histoire, 2 OAV sont sorties, l'une en 92 et l'autre en 94, racontant des histoires inédites par rapport à la version papier. 

- Pourquoi Tokyo ?

- Hm... Parce que ça se passe à Tokyo, j'ai pas d'autres explications logiques.

- Pourquoi Babylon ?

- Les Clamp nous le rappelle très bien au début du premier volume : Babylone était une ville de Mésopotamie et la capitale du Moyen-Orient. Les Babyloniens ont cru que c'était une raison pour péter plus haut que leur cul, et ils ont érigé la Tour de Babel pour faire genre "regardez-nous c'est nous qu'on est les plus forts". Mais Dieu, non non, il était pas trop d'accord et il a dit "qu'à cela ne tienne, je vais exterminer la ville", et c'est pour ça qu'on dit que Babylone "était" une ville, parce que la richesse de la langue française permet l'emploi de l'imparfait dans ce cas là.

Subaru le jeune exorciste se retrouve confronté à diverses situations tragiques, reflet direct de la société japonaise de cette époque en illustrant avec plus ou moins de dextérité le drame social sous-jacent. Le sujet sérieux est contre-balancé par endroit par un ton plus léger, comme si les auteurs souhaitaient détendre l'atmosphère. Le calme avant la tempête... Viol, suicide, don d'organes, handicap, des sujets que l'on retrouve finalement encore dans l'actu à notre époque. Tokyo Babylon exprime les tourments des Hommes dans le dédale infernal de la ville.

Si l'histoire se compose de plusieurs chapitres que l'on pourrait considérer comme indépendants les uns des autres, Clamp glisse quand même un fil rouge lié au mystérieux Seishiro. Mystérieux... finalement pas tant que ça et c'est une point noir que possède la série : les motivations de Seishiro ne seront connues qu'à la fin du récit, en revanche le mystère sur son identité est mal géré car on devine tout de suite de qui il s'agit. 

Au niveau du dessin, nous sommes témoins des prémices de Clamp ! Le style correspond aux standards de l'époque, mais on reconnait des traits que les mangakas ont conservé au fil des ans et que l'on a pu retrouver dans des séries plus récentes.

- Mère-grand, qu vous avez de grandes épaules !

- C'est pour mieux porter le costard mon enfant...

 

Je suis donc assez satisfaite de la série, même si elle laisse un arrière gout d'inachevé. L'histoire se termine de manière assez abrupte dans Tokyo Babylon, mais semble se poursuivre dans la série X des mêmes auteurs, dont 18 tomes sont sortis à ce jour mais qui est arrêtée depuis... une dizaine d'années environ. La fin ne verra probablement jamais le jour, mais je pense que je me procurerai la série d'occasion, pour lire au moins la conclusion de l'histoire d'amour particulière de Subaru et Seishiro ! Un mal pour un bien ;) 

Ma note : 13/20

- Pourquoi aime-tu Tokyo ? 

- Parce que c'est une ville qui s'amuse lentement à observer son déclin... 

Kesstalu - Juin 2015

Berserk T1 de Kentaro Miura (Glénat)

En période de crise économique, je relis les quelques centaines de mangas qui séjournent sur mon étagère. J'ouvre le bal avec le premier tome de Berserk, seul volume en ma possession d'ailleurs, mais ce n'est qu'une question de temps. Le problème de l'occasion, c'est qu'on est très dépendant de l'offre, et que personne ne semble vouloir se séparer de cette histoire.

J'ai découvert Berserk avec les films licenciés par Dybex dont vous pouvez lire ma chronique sur le blog. Une série datant de 1997 existe aussi. L'univers est admirablement bien travaillé, l'intrigue est puissamment maîtrisée et le graphisme nous envoie au septième ciel sans passer par la case préliminaire que vous n'auriez pas fait de toute façon car vous n'avez pas le temps. De la dark fantasy à l'état pur avec un héros borgne, manchot, mais méchamment badass. Il s'appelle Guts, il veux botter le cul de créatures monstrueuses appelées les "Apôtres" et ses premières paroles résonnent à mes oreilles : "Tel est niqué qui croyait niquer". Amen. 

La Tour Fantôme T7 de Tarô Nogizaka (Glénat)

Un peu de nouveauté quand même !

On trouve des gens de toute sorte dans le labyrinthe de la Tour Fantôme ! Les différents personnages sont à présent éparpillés au quatre coins de ce piège immense avec pour but ultime d'atteindre la salle de ce fameux trésor... Encore faudrait-il pour cela survivre aux différents pièges mortels qui ne demandent qu'à se déclencher. L'ambiance est plus sombre que jamais, la tension est à son comble et "L'Horloge de la Mort" guette chacun des participants...

On sent que l'on approche de la fin petit à petit (pour rappel, le neuvième tome sera le dernier) les relations entre les différents protagonistes se compliquent de plus en plus  et le nombre de suspects qui pourraient éventuellement être responsable de toute cette affaire augmente de façon exponentielle. Une chose est sure, c'est toujours aussi intrigant !   

Kokkoku T2 de Seita Horio (Glénat)

Encore de la nouveauté avec le second volume de Kokkoku, le thriller qui se vit en famille ! D'ailleurs le sauvetage des Yukawa est toujours en cours, et rien ne se passe comme prévu...

Le tome précédent nous laissait le cœur au bord des lèvres, avec un cliffhanger de la mort qui tue. Juri semble en effet posséder des pouvoirs dont elle n'avait plus conscience, un talent inespéré au vu de la situation critique dans laquelle elle se trouve. Elle revoit d'ailleurs lors de sa fuite une femme qui ne lui est pas inconnue...

Les membres de la famille sont bel et bien éparpillés un peu partout et la situation n'est pas prête de s'arranger. En plus, la secte "Amour Véritable" n'a pas vraiment l'intention de se laisser faire. 

 

Tsubasa Reservoir Chronicles T7 de CLAMP (Pika)

J'ai acheté la collection complète des TRC l'année dernière, et je n'ai pas encore trouvé le temps de me plonger à l'intérieur de l'histoire comme il se doit... La lecture se fait donc pour le moment au compte-goutte, même si c'est toujours un plaisir de se retrouver au milieu d'une histoire signée du studio Clamp. 

Shaolan et ses compagnons sont au pays d'Oto en tant que chasseurs de démons, et partent à la recherche de Seishiro, un homme mystérieux possédant l'oeil droit blanc et qui contrôle tous les démons de la région. Il pourrait savoir ou se trouve une des plumes de Sakura, mais c'est surtout sa présence en ce lieu qui est intrigante... Comme à leur habitude, les Clamp mêlent les intrigues de plusieurs de leurs œuvres entre elles, et ici on pourra rencontrer au détour des pages les personnages de Chobits ou de Tokyo Babylon... entre autre ! C'est toujours intéressant de savoir que le récit principal cache de nombreux secrets...

La quête continue !

MPD Psycho T1 de Sho-u Tajima et Eiji Otsuka (Senpai)

Je dois avouer que j'ai décroché MPD Psycho au tome 7 de par la complexité du scénario. Mais je ne m'avoue pas vaincue, puisque je compte bien relire tout d'une traite, au calme pour avoir les idées claires. En effet, un minimum de concentration est demandé au risque de vous retrouver dans le même état que le personnage principal : mentalement instable.

Ce premier volume nous met dans l'ambiance : atmosphère ultra glauque, cadavres mis en scène et profileur de talent quoique psychologiquement à côté de la plaque. Un cocktail explosif qui ne nous laisse aucun répit. Il ne faut pas se perdre dans les multiples personnalités du protagoniste et faire surchauffer l'intellect pour s'y retrouver dans les multiples intrigues criminelles qui s'entrecroisent !

Et puis mon exemplaire il est dédicacé par Eiji Otsuka, c'est la classe.

 

Lady and Butler T1 de Rei Izawa (Pika)

J'ai gagné ce volume grâce à Fleurs de Sakura sur Facebook, un grand merci !

Cette série est un shôjo toujours en cours au Japon avec pas moins de 19 volumes au compteur pour le moment. Voici mesdames et messieurs ce que j'appelle un cliché : une jeune héroïne, Ryô, toute gentille quoique particulièrement maladroite met le pied dans un nouvel environnement, ici une académie prestigieuse. Elle y rencontre Hakuô, un étudiant dans un cursus parallèle au sien et qui souhaite devenir majordome. Qu'à cela ne tienne, les deux vont devenir amis puis maître/serviteur pour que la suite de l'histoire puisse avoir lieu. Rien n'est original, tout est déjà vu (au sens propre, des milliers de shôjo commencent de la même manière, chaque scène est un cliché du genre, c'est pas une blague).

Si ce premier tome n'a rien d'exceptionnel, la suite peut se démarquer. Laissons une chance au second volume ! =)

 

The Ancient Magus Bride T1 de Kore Yamazaki (Komikku)

Kore Yamazaki est l'invitée des éditions Komikku pour Japan Expo qui approche à grands pas. J'ai donc été très intriguée de découvrir ce titre, dont le second volume sera disponible en exclu sur le stand de l'éditeur.

J'ai vraiment beaucoup aimé ! On est dans une ambiance paisible et calme, quoique surnaturelle et peuplée de créatures fantastiques. Les personnages principaux sont bien amenés, surtout le sorcier à la tête d'os. L'histoire commence ainsi : Chise est une Slay Vega, même si elle ne sait pas vraiment ce que cela signifie. Elle est en tout cas vendue aux enchères en tant que tel, et c'est un sorcier pour le moins original qui en fait son acquisition. Il a l'intention de faire d'elle sa disciple, mais pas que...

 

 

Secret Service - Maison de Ayakashi T1 de Cocoa Fujiwara (Kurokawa)

J'adore les histoires où l'on parle des Yokaï, ces démons qui alimentent le folklore japonais de tout un tas de légendes. C'est donc sans a priori que je me suis lancée dans la série Secret Service, et ce grâce à Manganime qui m'a permis de remporter le premier volume lors d'un concours.

Ririchiyo est une jeune demoiselle beaucoup trop franche avec les gens, du coup elle a mauvaise réputation. Son nom de famille lui apporte en plus jalousie de ses camarades ou faux-cultisme des adultes qui l'entourent, et elle ne peut plus le supporter... Elle décide alors de prendre de la distance en s'installant seule dans la Maison de Ayakashi qui loge des jeunes de bonne famille. La Maison fournit aussi des Secret Service : des gardes du corps dont le but premier est de les protéger. C'est ainsi que Ririchiyo fais la connaissance de Soshi, un démon renard qui dit la connaître...

Premier bon point, les graphismes sont très fins. Les personnages en deviennent très esthétiques et j'apprécie beaucoup le trait. L'humour est très présent et bien dosé, et l'histoire bien que légère pour le moment, cache plus que ça... A tester !

A noter que la mangaka Cocoa Fujiwara est décédée au mois d'avril de cette année :/

Real

Année : 2014

Genre : Fantastique, Drame, Romance 

Synopsis : Atsumi est une mangaka qui, un jour frappée par le syndrome de la page blanche, décide de se suicider. Depuis plongée dans un profond coma, son copain Koichi ne sait plus quoi faire pour la sauver. Il décide de rejoindre un programme médical particulier qui lui permettra de plonger dans le subconscient d'Atsumi, espérant ainsi la persuader de se réveiller...

Mon avis : Ce film a été réalisé par Kiyoshi Kurosawa, à qui l'on doit par exemple la série Shokuzai que j'ai beaucoup aimée. Il s'agit d'une adaptation d'un roman de Rokuro Inui, Kanzen naru nagakubiryū no hi (traduit par A Perfect Day for Plesiosaur en anglais).

Koichi interprêté par Takeru Satô (il a joué Kenshin, sisisi) ère sans but dans son appartement depuis que sa chère et tendre n'est plus là. Elle est allongée à quelques kilomètres d'ici, sur un lit d’hôpital, et il ne demande qu'à la rejoindre à l'intérieur de son cerveau pour la pousser à se réveiller. C'est d'ailleurs ce qu'il fait sans se douter que sa compagne n'a pas vraiment l'intention d'en sortir. Au moins à l'intérieur de sa tête, elle dessine. S'ensuit un jeu du chat et de la souris au milieu de ces décors qui ont ponctué leur enfance ou leur vie d'adulte, entrecroisant des souvenirs qui ont de l'importance pour eux. Chacun est hanté par un démon dont ils n'arrivent pas à se séparer et qui empêche toute communication. Atsumi portant les traits de Haruka Ayase semble le personnifier par un dessin de plésiosaure qu'elle aurait réalisé étant enfant, et qu'elle désire revoir à tout prix.

Si toi aussi tu as été obligé de taper sur google le mot "plésiosaure" pour te rappeler ce à quoi ça ressemblait, tu fais partie comme moi de la clique de ceux qui croyaient tout connaître des dinosaures après avoir vu Jurassic Park.

 

 

 

 

 

 

Le thème traité ici est le désir de vivre en portant le poids de la culpabilité sur les épaules, la nécessité du pardon pour continuer, malgré le désir d'avancer dans la vie. Un thème cher à Kurosawa visiblement car on le retrouve dans Shokuzai. On y revoit aussi une même ambiance pesante, tristounette et pâle et un même questionnement des protagonistes sur leur propre existence. A cela, il ajoute des interventions furtives d'une glauquitude absolue, à faire froid dans le dos mais qui expriment parfaitement le mal-être émotionnel du couple.

Malgré une intrigue intéressante, le film se laisse parfois happer par quelques longueurs dont on se serait bien passé, faisant ressortir un manque de dynamisme et une certaine platitude. C'est ce qui m'a dérangé principalement, et c'est une des raisons qui m'a empêché de rentrer pleinement dans le film. Comme une oeuvre inachevée, j'ai aussi eu l'impression d'un manque, comme si Kurosawa n'était pas allé jusqu'au bout de son propos. Plusieurs idées font surface rapidement sans être vraiment développées, le rendu étant un peu étrange.

 

 

 

 

 

 

 

Cela dit, la réalisation est parfaite et chaque plan est travaillé au millimètre. Il manque peut-être une BO un peu plus soutenue pour parfaire l'onirisme de l'ambiance. Bref, de beaux effets mais avec un scénario qui aurait du être plus complexe sur la vision qu'il offrait des sentiments, de la vie, de l'amour.  Une expérience plaisante tout de même, qui mélange étroitement ce qui est réel et ce qui ne l'est pas.

Ma note : 12/20

Owari no Seraph

Année : 2015

Genre : Fantastique

Épisodes : 12

Synopsis : De nos jours, un virus apparaît et tue sans distinction tous les humains de plus de 13 ans. Les enfants rescapés deviennent une réserve de sang utilisée par les vampires, qui profitent de l'épidémie pour les asservir. Yûichiro Hyakuya et son frère Mika, ainsi que leurs autres frères et sœurs d'adoption sont devenus eux aussi les captifs des vampires, mais ne comptent pas le rester éternellement. Ils projettent en effet de s'échapper par tous les moyens. 

(Attention aux spoilers !)

Mon avis :

- Je suis extrêmement désappointée.

- Ça a le mérite d'être clair. Y'a qu'à voir les mots que t'utilises.

Le premier épisode était pourtant génial et comportait énormément de bonnes choses : une animation impeccable, de jolies couleurs et des décors très originaux, en mode pastel ou peinture à l'huile. Des musiques d'ambiance parfaitement accordées à la thématique sombre venaient enjoliver l'atmosphère. Bien que le scénario ne contienne pas un brin d'originalité, le rendu final de ce premier épisode était assez réussi pour que l'on veuille découvrir la suite sans attendre. J'étais vraiment très emballée, et pensais avoir trouvé la petite pépite de la saison. Je me suis rendue compte quelque semaines plus tard que malheureusement, il n'en était rien.

 

 

 

 

Lorsque Yû et sa famille tentent de s'échapper, leur fuite est arrêtée nette par un vampire aristocrate qui tue sans foi ni loi toute la fratrie. Seul Yû s'en sort indemne tandis que Mika est blessé mortellement et le supplie de fuir. Yû obtempère, et va se réfugier du côté des humains, jurant alors de tuer tous les vampires jusqu'au dernier. A partir de là, le scénario devient très prévisible : Mika survit, mais a du pour cela sacrifier son humanité en devenant un demi-vampire, dépendant du sang de ses nouveaux compatriotes. Tout au long de la série, on attend qu'une seule chose : la réunion de Mika et Yû, chacun se trouvant désormais dans un camp différent. Et on attend, et on attend encore. Chaque épisode devenant un supplice tant il ne se passe pas grand chose. On suivra en effet sur la dizaine d'épisodes centraux un Yû qui sort du lycée pour rejoindre l'armée, qui veut devenir rapidement puissant pour exécuter chaque vampire sur son chemin puis venger sa famille. Des passages d'une lenteur incroyable.

 

 

 

 

Si encore la série suivait côté technique, on aurait pu pardonner le manque d'originalité, mais le staff semble avoir oublié en cours de route comment animer un personnage correctement. Bien que le chara design soit très esthétique, les personnages sont très souvent immobiles, même pendant les scènes d'action qui finalement n'en sont pas vraiment. En plus les musiques se font plus rares...

Par conséquent, on s'ennuie. On s'ennuie quand Yû est au lycée et rencontre ses camarades. On s'ennuie quand il va chercher son arme. On s'ennuie quand il rejoint définitivement l'armée. Les personnages secondaires sont en plus très fades, pas vraiment intéressants ni travaillés. Shinoa sort un peu du lot, mais sans plus. Glenn est une copie quasi conforme de Roy Mustang de Fullmetal Alchemist. Mitsuba est insupportable et ressemble à Asuka Langley d'Evangelion. Même Yû est un clone de Eren Jeager de l'Attaque des Titans (au niveau des caractères, j'entends). Bref, c'est du déjà vu, c'est bourré de passages inutiles et visuellement, la qualité décroit au fur et à mesure. Dommage.

 

 

 

 

La saison 2 de Owari no Seraph est prévue pour cet automne, et j'espère qu'il feront mieux car là ... vous avez compris, c'est vraiment décevant. Pour les quelques éléments qui m'ont plu, je retiendrai la relation entre Yû et Mika, l'opening (X.U de Sawano Hiroyuki, écoute ça !), l'ending ainsi que les décors qui étaient toujours assez travaillés. Deux ou trois scènes plus fluides que les autres étaient aussi sympas à regarder, mais pour le reste c'était pas terrible.

Sinon, vous pouvez toujours tenter le manga papier dont le premier volume vient de sortir chez Kana !

Ma note : 9/20

Kesstalu - Mai 2015

Super Lovers T7 de Miyuki Abe (Taifu)

Je ne le répéterai jamais assez, mais derrière ce titre vraiment kitsch se cache un yaoi pas comme les autres ! Outre le graphisme particulièrement sublime de la mangaka, l'histoire est, roulement de tambour, intéressante car sortant des clichés très nombreux du genre. Je suis cette série depuis un moment maintenant, et ce que je regrette c'est le rythme de publication vraiment lent au Japon, qui étire toujours plus le temps passé entre chaque volume. Deux ans se sont écoulés depuis la publication du sixième tome ! Une torture.

On retrouve Haru et sa drôle de fratrie dans une tranche de vie qui voit défiler beaucoup de gens : Natsu le cousin host, Takamura l'infirmier du lycée ou bien encore Akira, un étudiant qui a l'air d'en vouloir particulièrement à Ren... D'ailleurs, la relation entre Haru et Ren avance lentement mais subtilement, les rapprochant toujours plus.

Par contre le prix du tome m'a fait grincer des dents... 

 

Solanin T1 de Asano Inio (Kana)

Ça fait longtemps que je cherche à compléter ma collection avec les œuvres d'Asano Inio. Connaissant déjà Solanin, je me suis dit que le moment était venu de l'avoir sur mon étagère ! Y'a pas à dire, ça prend aux tripes, ça fait battre la cœur, ça rend triste, ça fait réfléchir, ça fait douter... J'ai acheté le tome d'occasion, ça veut dire que quelqu'un a VENDU cette merveille ? 

On rencontre Meiko une jeune adulte qui travaille en tant qu’hôtesse à Tokyo et qui habite avec son copain Taneda. Ce dernier vit de petits boulots, mais son rêve, c'est la musique. Un jour comme on en fait plein, l'un comme l'autre va avoir le désir ultime de tout lâcher et de vivre de sa passion, ou à défaut d'en avoir une, au moins de prendre le temps de la trouver. Mais la réalité les rattrape peu à peu : l'argent, la futilité de leur rêve, leur relation, leurs obligations, leurs responsabilités...

Quel est le sens à donner à la vie sans avoir de regrets ?

D'ailleurs, je regrette de n'avoir pas acheté la suite moi.

A Silent Voice T3 de Yoshitoki Oima (Ki-oon)

Je ne manque pas la sortie de cette série toujours aussi sympa !

Shôya cherche toujours à rendre le sourire à Shoko, mais certaines choses lui semblent totalement hors de sa portée. Il décide de se mettre à la recherche de Miyoko, une amie de Shoko qui l'avait aidée en primaire avant d’arrêter de venir à l'école de façon très soudaine. Miyoko l'avoue, elle regrette d'avoir abandonné la jeune fille sourde et souhaite se racheter. Shôya se rend compte qu'elle arrive beaucoup plus facilement que lui à reprendre le contact...

Il renoue également et à contre cœur avec Naoko, une ex camarade de classe qui lui en avait fait baver en primaire. Cette dernière, jalouse qu'il soit devenu ami avec Shoko mais refuse de le devenir avec elle prend le temps de s'expliquer.

 

The Heroic Legend of Arslân T1 de Hiromu Arakawa et Yoshiki Tanaka (Kurokawa)

Je me suis lancée dans la série animée qui est diffusée depuis quelques semaines sur Wakanim, donc l'histoire de ce premier tome n'avait pas de secret pour moi. Cela dit, quel plaisir de retrouver la patte de Hiromu Arakawa dans ce récit qui promet beaucoup de rebondissements !

Arslân est le prince du royaume de Parse, une grande puissance qui est en guerre contre le pays voisin, la Lusitanie. S'il est destiné à reprendre la tête du pays à la mort du roi, Arslân est quelqu'un de beaucoup plus doux que ce dernier, qui est au contraire impitoyable. Trois ans après un malheureux incident, Parse est de nouveau en guerre, et cette fois la victoire n'est pas certaine.

Pour ceux qui suivent un peu l'actu, le premier tirage de cette série est une édition limitée tout en dorure sur la couverture, avec les premières pages en couleurs et possédant une interview des auteurs en fin de volume =)

A suivre, évidemment !

Undercurrent de Tetsuya Toyoda (Kana) Oneshot

Initialement sorti en 2008, Undercurrent vient d'être réédité par Kana probablement du fait du succès des autres publications de l'auteur chez Ki-oon : Goggles et Coffee Time. Contrairement à ces derniers qui sont des recueils de nouvelles, il s'agit ici d'un oneshot. Et quel oneshot.

Kanae travaille dans des bains publics avec sa tante et son mari Satoru. Ce dernier a disparu il y a plusieurs semaines, et personne ne sait ce qu'il est devenu ni même s'il est encore en vie. Pendant que le syndicat des bains lui envoie monsieur Hori pour l'aider dans son travail, Kanae va sur les conseils d'une amie faire appel à un détective privé pour essayer d'en savoir plus sur la disparition de Satoru. 

Tout en contemplation, le récit calme n'en est pas moins bouleversant. Cette lecture est une bonne occasion de penser à un dossier sur le mangaka pour le blog tiens ! 

 

Solanin T2 de Asano Inio (Kana) Fin

C'était une feinte ! J'ai acheté la suite quelques jours après parce qu'il fallait absolument que je lise la fin de l'histoire.

Après le départ de Taneda, Meiko décide d'apprendre la guitare et d'évacuer son trop plein de sentiments sur scène, avec ses amis et surtout en chantant 'Solanin', la chanson qu'il a écrite un jour. La vie continue , le temps passe et ne s'arrête pas, et la bande de jeunes tente de retrouver le sourire.

On se retrouve une fois de plus en plein milieu du cerveau de l'auteur : Asano Inio est le seul à me donner cette impression qu'à la lecture, je me balade à l'intérieur de sa tête, à décrypter ses pensées comme il nous les livre et je me mets à analyser la vie comme il tente de me la montrer. Et ça fait des choses, là, à l'intérieur de mon ventre. Je suis nostalgique, résignée, triste à en mourir et puis finalement j'entrevois un petit espoir, celui que l'on observe d'ailleurs chez Meiko lorsque l'on tourne la dernière page du livre.

Une perle.

L'Attaque des Titans T9 de Hajime Isayama (Pika)

Bon ok, j'ai craqué. Suite à la fin de l'anime en 2013, j'avais pris la décision mûrement réfléchie mais franchement discutable de suivre le manga, mais de m'arrêter quand ce dernier rattraperait la fin de l'anime. Tout ça pour une raison simple, j'avais envie d'être aussi surprise et éblouie lors de la saison 2 qui est prévue pour 2016.

Mais depuis, j'ai pas arrêté de me faire spoiler à droite à gauche et C'EST FINI OUI JE VEUX PLUS MINCE QUOI. Et donc j'ai acheté ce neuvième volume, qui concerne par conséquent une partie de l'histoire que je ne connais absolument pas. Le spoil, ça vous change une personne.

On retrouve donc cette histoire trépidante au graphisme néanmoins particulier ! Il faut répandre la nouvelle, le mur Rose a cédé sous les assauts des titans. Séparés en plusieurs groupe, les membres du 104ème bataillon d'exploration vont tenter de survivre une fois de plus...  Et puis c'est qui le gros poilu là ?!

Shinobi Life T2 de Shoko Conami (Asuka/Kazé) 

J'ai pris une bonne résolution (en mai, mieux vaut tard que jamais). Je vais essayer tant bien que mal de compléter ces collections sur mon étagère qui attendent désespérément les tomes qui leur manquent. Je commence ma fournée avec Shinobi Life, un shôjo sans prétention qui a été mon petit chouchou quand j'étais au lycée ! C'est sans nul doute grâce à la belle gueule de Kagetora, ce ninja des temps modernes, mais aussi à la douce romance sur fond de retour dans le temps qui avait su me transporter à l'époque.

Un peu moins maintenant, même si la nostalgie l'emporte toujours ! Dans ce tome-ci, Beni et Kagetora ont failli avoir tout le loisir du monde pour se faire des papouilles, mais c'est sans compter le père de Beni qui décide que non alors, je ne veux pas que ma fille fricotte avec un beau gosse du moyen âge ! Qu'à cela ne tienne, Béni est d'ores et déjà promise à un autre homme...

 

Shinobi Life T3 de Shoko Conami (Asuka/Kazé)

J'enchaîne j'enchaîne ! Rien ne va plus pour nos deux tourtereaux qui sont séparés par le destin ! Béni doit épouser Iwatsuru et Kagetora à juré de n'être qu'un protecteur pour elle. Iwatsuru d'ailleurs s'ouvre un peu plus à Beni et on comprend de mieux en mieux les motivations du jeune homme... En effet sa vie familiale ne semble pas être au top niveau.

Je remarque que les dessins alternent entre gracieux et un peu brouillon, comme si la mangaka se cherchait encore. Le caractère de Beni change également : si elle a un sacré caractère dans le premier volume, elle s'adoucit peu à peu pour malheureusement ressembler aux héroïnes de shôjo que l'on ne connait que trop bien. Cela dit, l'histoire reste quand même sympathique à suivre, et j'ai hâte de redécouvrir cette série qui sommeillait depuis un moment dans mes affaires ;)

 

Daisy, lycéennes à Fukushima T1 de Reiko Momochi (Akata)

J'ai entendu beaucoup de bien de cette série terminée en deux volumes et sortie l'année dernière aux éditions Akata. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le sujet relativement d'actualité est traité de manière originale et d'après des témoignages recueillis par l'auteur suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima de 2011.

Nous suivons Fumi et sa bande de copines dans la ville de Fukushima, à 60 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi et dans les mois qui ont suivi l'accident. La jeune fille reprend l'école aujourd'hui, après plusieurs semaines à s'être enfermée dans sa chambre. Comment gérer cette nouvelle situation, la radioactivité, le drame social qui se passent en ce moment même ? Ce premier volume permet de nous montrer plusieurs points de vue des gens qui habitent sur place, et il est intéressant de voir qu'ils ont plusieurs façons de gérer les événements suite à ce qu'ils ont subit. 

J'en parlerai bientôt dans un article pour le Journal du Japon, je vous tiens au jus ;)

Fullmetal Alchemist Intégrale XII de Hiromu Arakawa (Kurokawa)

Hiromu Arakawa revient en force ce mois-ci (et pas qu'un peu, y'a Silver Spoon qui est sorti aussi ! Mais je me laisse cette collection pour plus tard ;))

On ne présente plus Fullmetal Alchemist. Je me suis laissée séduire par les intégrales et puis c'est toujours hyper cool d'avoir l'histoire des frères Elric à portée de main sur l'étagère ! Le dessin est hyper dynamique, l'histoire est prenante et nous tient en haleine du début à la fin, et puis la ribambelle de personnage est super attachante. 

La bataille fait rage à Amestris, Père et Hohenheim sont en pleine confrontation pendant qu'à Central, les forces de Briggs tentent de gagner du terrain. Le nombre d'homonculus diminue petit à petit mais le petit être de la fiole n'a pas dit son dernier mot...

C'est top moumoute, comme d'habitude. Plus qu'un seul tome !

Je Reviendrai Vous Voir de George Morikawa et Nobumi (Akata) Oneshot

Dans la lignée de Daisy qui nous raconte la vie des habitants de Fukushima après la catastrophe, on découvre ici le parcours bénévole de Nobumi dans la zone sinistrée qui a subit les ravages du tsunami de 2011.

George Morikawa (le mangaka d'Ippo) adapte ici la vie de l'illustrateur qui souhaite apporter son aide par tous les moyens, notamment en dessinant des livres pour les enfants. Il se rend sur place avec plusieurs collègues pour se rendre compte que tout est à refaire, et que des livres jeunesses ne sont pas vraiment la première priorité. A noter que plusieurs autres mangaka tels que Hiro Mashima (Fairy Tail) ou Ken Akamatsu (Love Hina) ont participé à cette oeuvre le temps de quelques dessins.

Le design est cohérent avec le thème, mais le récit souffre d'une naïveté assez enfantine. J'en parlerai un peu plus lors d'un article pour le JdJ !