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27/08/2014

L'Attaque des Titans de Hajime Isayama

at1.jpgAnnée : 2009 (JP) 2013 (FR)

Type : Shônen

Genre : Fantastique, Horreur, Action, Drame

Volumes : 8 (en cours)

Synopsis : En l'an 845, les Hommes se terrent derrière trois murs immenses nommés Maria, Rose et Sina. Ces murs leur permettent de vivre à l'abris des Titans, qui se nourrissent de leur chair depuis la nuit des temps. Mais un jour comme les autres, tandis qu'Eren Jaëger et Mikasa Ackerman rentrent chez eux, un titan colossal plus haut que le mur détruit ce dernier, laissant alors rentrer tous ses comparses sur le territoire de l'Humanité

Mon avis : J'ai déjà parlé de l'anime il y a quelques mois, mais aujourd'hui je m'attaque au manga dont le huitième tome vient de sortir chez Pika. Ce volume rattrape l'anime, et j'ai fait le choix de m'arrêter là en attendant que la suite sorte en version animée (ce n'est qu'un au revoir, la suite finira bel et bien sur mon étagère un jour ou l'autre). C'est donc le bon moment pour faire un point !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on est en tout premier lieu frappé par le style graphique de Hajime Isayama, qui est particulièrement déroutant.

- Déroutant, c'est-à-dire ?

- Bah tu veux aller à Toulouse, mais t'es sur l'autoroute direction Paris-Limoges, tu vois ?

Si j'ai pu lire sur la toile certaines critiques qui ne mâchent pas leurs mots sur ce dessin assez brouillon et possédant pas mal de lacunes (proportion et anatomie, finesse du trait), je relativise un peu plus. En effet, je le trouve pas si dégueulasse que ça malgré les nombreux soucis qu'on peut y noter, et je trouve que les couvertures des tomes sont pour la grande majorité, assez géniales. On ne peut nier cependant que certains puissent considérer ce style comme un obstacle, bloquant alors la lecture d'une histoire qui vaut pourtant carrément le coup. Et puis les décors sont pas mal en plus !

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att2.jpgParce que oui, et certains d'entre vous s'en sont surement rendus compte en visionnant l'anime, L'attaque des Titans est un peu le blockbuster du moment, ce titre n'étant pas usurpé. Les actions s'enchaînent l'une après l'autre dans une mise en scène assez captivante. La lecture n'en est que des plus agréable et excitante, d'autant plus si l'on est du genre à aimer les cliffhanger. Pas de censure ici, Hajime Isayama y va a fond la caisse, et profite du massacre pour nous montrer les joies du copinage entre humains et titans.

De plus, cette version papier regorge d'informations sur le background de l'histoire, nous expliquant par exemple le fonctionnement des équipements des soldats ou nous illustrant la géographie des lieux. Bonus appréciés, pour ma part. 

Ce que j'espère, c'est que l'auteur nous ponde une suite qui tienne la route, et qui continue de nous tenir en haleine, comme il a déjà réussi à le faire avec ces 8 premiers volumes. On a appris dans le courant de l'année que le manga ne devrait pas dépasser les 20 tomes, ce qui est tout à fait acceptable. Ce qui au contraire me titille un peu, ce sont les rumeurs affirmant que le mangaka ait décidé de changer la fin qu'il avait prévu de donner au départ, sous couvert de ne pas décevoir les fans. Je ne sais pas trop comment prendre cette information, on verra bien quand on y sera =)

En attendant, le 14ème tome du manga vient de sortir au Japon, avec en petit bonus la troisième OAV de l'anime. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le syndrome "L'attaque des titans" est loin d'être terminé (on annonce en effet que l'on en a pour encore 3 ou 4 ans). Wait and see !

Ma note : 16/20 

A voir aussi

- Shingeki no Kyojin (Anime)

- Shingeki no Kyojin : Ilse no Techou (OAV)

 

 

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15/08/2014

Opening Re: Hamatora - Sen no Tsubasa de LIVETUNE

Je ne suis pas particulièrement fan de la série, mais cet opening me fait bien bouger !

A voir aussi : 

Hamatora (Anime)

14/08/2014

Le Sablier de Hinako Ashihara

sunadokei, le sablier, hinako ashihara, manga, chronique

sunadokei, le sablier, hinako ashijara, mangaAnnée : 2003

Type : Shôjo 

Genre : Romance, Drame, Slice of Life

Volumes : 10

Synopsis : Les parents d'An divorcent, et la jeune fille se voit obligée de quitter Tokyo pour venir vivre dans la campagne d'enfance de sa mère, dans le village de Shimane. Elle y rencontre des enfants qui vont devenir ses plus proches amis : Daigo Kitamura qui ne la laisse pas indifférente, ainsi que Fuji et Shiika, les enfants de la riche famille Tsukishima. Si An s'intègre rapidement, la mère d'An, Miwako, est plus fragile qu'elle ne le laisse paraître et souffre de ce retour aux sources. 

(Attention aux spoilers !)

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s6.jpgMon avis : Waouh. Je viens de me faire exploser le cœur en mille morceaux par une bombe H. J'ai tout recollé avec du scotch et un brin de patafix, avant que mon organe cardiaque si faiblard ne se fasse de nouveau déchirer, à tel point que seul la greffe puisse encore me sauver. Plus simplement et sans la métaphore à deux francs cinquante, cela faisait un moment que je n'avais pas ressenti ce sentiment d'oppression au niveau de la poitrine au moment de la lecture, comme si le monde allait s'arrêter et qu'il fallait absolument fondre en larme pour que la vie reprenne son cours. 

C'est le genre de shôjo que j'aime lire. Et pourtant si l'on réfléchit bien et que l'on prend un peu de recul, la trame du scénario est assez classique et est très similaire à un C'était Nous par exemple.

Mais je n'ai pu m'empêcher d'être grandement émue, et ce dès le premier volume. 

s7.jpgAn est une enfant comme les autres, quoi qu'ayant un caractère bien trempé. Elle subit en silence le divorce de ses parents du aux problèmes financiers de son père et tente du mieux possible de s'habituer à son nouvel environnement. C'est le jeune Daigo qui va la sauver de l'ennui que représente cette campagne enneigée la moitié de l'année. Les deux enfants sont émouvants ensemble, leur relation est de la pure amitié et c'est vraiment rafraîchissant à suivre.

Mais si la vie commence à lui sourire, elle s’effondre de nouveau le jour ou sa mère s'isole dans les montagnes afin de s'y laisser mourir. C'est cet événement tragique qui sera le véritable point de départ de cette histoire. Miwako était fragile, trop en réalité. An va vouloir devenir une personne différente de sa mère, et Daigo sera là pour y veiller. Leur histoire d'amour va devenir l'histoire de leur vie, mais au fil des années, An va cependant suivre les pas de Miwako qu'elle tentait en vain d'éviter, passant d'ailleurs au Sand Museum de Nima, d'ou vient le sablier qu'elle aime tant. 

Ce manga est un bijou, tout simplement. Le dessin n'est pas particulièrement original et correspond aux standards des shôjo que l'on connait, mais on est embarqué dans cette tranche de vie, par ces personnages, par ses rebondissements et par cette multitude de sentiments qui nous sont envoyés en plein visage. L'inconvénient d'un tel récit, c'est que l'on a l'impression que la vie est injuste, que le temps passe vite et que le même destin nous attend tous au bout du chemin. Alors en attendant, essayons d'être heureux !  

"- Attend, attend... Tu pleures ?

- Oh la ferme."

Ma note : 18/20

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13/08/2014

Isshuukan Friends

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Année : 2014

Genre : School Life, Slice of life, Romance

Épisodes : 12

Synopsis : Hase Yuki est un lycéen tout ce qu'il y a de plus normal, excepté le fait qu'il a des sentiments pour l'une de ses camarades : Fujimiya Kaori. Cette dernière ne se fait pas trop remarquer en classe, est souvent seule et a l'air particulièrement froide, mais cela n'a jamais empêché Yuki de désirer secrètement être son ami. Prenant son courage à deux mains, le jeune garçon va lui adresser la parole, malgré sa timidité. Cette dernière au début réticente à devenir proche de lui va finalement céder, mais en lui avouant au passage son plus lourd secret : chaque semaine, elle perd tous les souvenirs qui concernent ses amis... 

Mon avis : Je me suis laissée tenter par Isshuukan Friends (littéralement "Amis d'une semaine"), car je sentais le drame derrière cette romance lycéenne, et il y a des jours comme ça ou je suis un peu maso et ou j'ai envie de pleurer un bon coup histoire de me purger, m'voyez ! Je m'attendais à un Clannad un peu revisité, et bien qu'empreint de mignonnerie, Isshuukan Friends n'a pas vraiment réussi à me transporter au firmament de la tristesse et de la pleurnicherie chronique, comme After Story a su brillamment le faire.

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Il n'en reste pas moins agréable à suivre dans le genre, en possédant son lot de personnages attachants. J'ai beaucoup aimé  Shôgo, l'ami de Yuki qui bien que faignant le je-m'en-foutisme n'hésite jamais à conseiller son ami. Après, il faut avouer que le thème est un peu redondant : chaque semaine, Kaori oublie tout ce qui concerne ses amis. Elle comble cet oubli par la lecture de son journal intime, sur lequel elle note tout ce qui lui arrive lors de la semaine et qui constitue tout ce qu'elle aura oublié la semaine suivante. On a un peu une impression de stagnation : Kaori n'a que peu de changement concernant sa mémoire, malgré le fait que Yuki tienne bon et se présente de nouveau à elle tous les lundi. Et puis tout recommence inlassablement avec cependant tout deux-trois rebondissement venant ponctuer le tout.

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Donc c'est mignon hein, mais moi quand y'a pas au moins une explosion et des morts, bah je me demande ce qui se passe ! Ce n'est donc qu'une simple question de gout, et je concède que cette série puisse plaire à certains plus qu'à d'autre de par son sujet abordant le contact humain et les relations avec les autres. Par contre, j'avoue que c'est assez joli, on est entouré de tons pastels du début à la fin, ça détend.

Après, je regarderai bien le manga papier de Hazuki Maccha, histoire de voir ou tout cela nous mène. Oui, je suis un peu curieuse de connaitre la suite du coup, ce qui est un bon point. 

Ma note : 12/20

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06/08/2014

Opening 1 Kuroshitsuji : Book of Circus - ENAMEL de Sid

J'ai toujours eu un petit faible pour les opening/ending de Kuroshitsuji, Shiver de The Gazette, Lacrimosa de Kalafina et dernièrement, le premier opening de la toute récente saison 3, Enamel de Sid ! Ca m'a donné envie de reprendre le manga tout ça...

Baccano !

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Année : 2007 

Genre : Fantastique, Action

Épisodes : 13 + 3 OAV

Synopsis : En 1932, la jeune Carole est l'assistante du directeur du journal local, le Daily Days. Tout deux s'interrogent sur les étranges événement ayant eu lieu quelques années plus tôt, et se demandent par ou commencer cette histoire.

En 1711 et à bord d'un navire en route pour l'Amérique, plusieurs alchimistes réveillent une entité qui leur offre l'immortalité en cadeau... Mais ce présent va réveiller chez certains sujets des avis contraires menant à plusieurs tensions. 

 

En 1930, Maiza et Firo sont membres du clan Martillo, branche mafieuse influente à New York. Il se trouve qu'une vieille connaissance de Maiza a réussi a se procurer un élixir d'immortalité et va chercher à la commercialiser, entraînant divers conflits dans la ville en y mêlant plusieurs autres clans.

En 1931, nous sommes à bord du "Flying Pussyfoot", un train en direction de New York. Entre la bande de Ladd Russo, le clan de Jacuzzi, le Rail Tracer et le groupe souhaitant la libération de Huey Laforêt, on ne sait plus vraiment ou donner de la tête.

En 1932 de nouveau, Eve Genoard recherche son frère, Dallas, disparu depuis quelques temps.

Quant à Isaac et Miria, il sont là, un peu partout à la fois, et surtout via un heureux hasard.

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Mon avis : Quelle série, mais quelle série ! Génialissime, brillante, et épatante, sans aucun doute. J'ai acheté l'intégrale à Japan Expo, et je ne regrette absolument pas tant cette histoire est un concentré de pure action, abordée de manière complètement délirante mais assumée.

C'est quelques choses que j'ai répété plusieurs fois au cours des différents articles que j'ai rédigé sur ce blog, mais j'affectionne beaucoup les histoires que l'on doit remettre dans un ordre chronologique soi-même, après avoir reçu des informations sous la forme de pièces de puzzle à disposer ensuite à la bonne place. Baccano! est, pour vous donner une petite idée, un puzzle de dix mille pièces que vous devez raccorder parfaitement entre elles avec les pieds et en ayant les yeux bandés. Un défi tumultueux mais ô combien excitant (à supposer qu'un tel puzzle puisse l'être, hm, ceci est un autre débat).

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Au premier abord, on peut avoir cette impression de what the fuck total, dû notamment au nombre de personnages tellement important qu'il m'est impossible de vous donner un chiffre exact. Baccano! est en fait une seule histoire composée de multiples autres intrigues dont dépendent plus ou moins de personnages et ayant un impact plus ou moins important sur la suite des événements. Les scènes s’enchaînent sans temps mort, on change d'époque, on change de lieu, on change de personnages et c'est à nous, spectateur au cerveau en ébullition, de nous placer sur une timeline pour nous y retrouver dans tout ce bazar.

Le tout devient passionnant, et l'ambiance jazzy des années 30 apporte énormément. Impossible d'ailleurs de ne pas citer cet opening qui déboîte tout sur son passage : Gun's and Roses de Paradise Lunch.

L'animation n'a rien a envier au reste, la série est de très bonne qualité. Le scénario est excellent et est ponctué sans relâche par un humour potache et décalé, Isaac et Miria y étant pour beaucoup. Les OAV quant à elles constituent à elles trois un épilogue qui n'est pas vraiment nécessaire à la compréhension globale de la série mais qui peut apporter des réponses supplémentaires, sur l'avenir de certains personnages secondaires par exemple. 

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Dans le genre, Durarara ! est forgé dans le même moule, et d'ailleurs il s'agit du même studio et du même réalisateur. On ne s’ennuie jamais, on n'en a pas le temps.

Je vous incite, invite, ordonne de regarder Baccano!, très bonne série qui a le mérite d'être menée d'une manière tout à fait originale et qui se place dans mon top personnel. On peut juste regretter que la foultitude de personnages nous empêche finalement de trop nous attacher, même si on peut quand même avoir notre petit préféré. Je regrette également que certaines choses soient sans réponse ou disons un peu vague (finalement, qu'est devenu Dallas ?) mais ce n'est rien comparé à la bombe thermonucléaire que constitue cette série =)

Ma note : 18/20

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