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26/04/2015

Semaine du shôjo 2015 - Zoom sur les personnages féminins réussis !

Cette semaine, c'était la semaine du shôjo organisé par le Club Shôjo ! Comme je suis un peu mauvaise niveau organisation, je sors ma contribution le dimanche soir. A 22h. J'ai peur de rien moi. Thug Life.

L'année dernière, nous avions pu découvrir qui était la meilleure mangaka shôjo selon les différents blogs participants ! Nouvelle année, nouvelle problématique : on souhaite déterminer cette fois qui est le personnage féminin tiré d'un shôjo qui est le plus réussi à nos yeux. Là encore, je pense qu'il n'y a pas de réponse unique, mais pour déterminer ce qui fait un personnage réussi, voyons d'abord ce qui fait qu'un personnage ne l'est pas !

Tout dépend de l'originalité en fait. Si l'on a cette impression bizarre coincée entre la bouche et l'estomac qui nous indique qu' un personnage n'est qu'une pâle copie d'un autre rencontré ailleurs, on est en plein dedans ! Ou alors c'est que vous n'auriez pas du reprendre du rôti chez Mamie. Et puis vous le savez que vous ne digérez pas les navets, enfin !

Aujourd'hui, quand on pense à un personnage de shôjo, plusieurs catégories que l'on retrouve très souvent s'offrent à nous :

 

- L'héroïne, souvent mignonne mais timide, qui n'a aucune confiance en elle mais qui sent super bon la fleur des champs et qui rencontre l'homme de sa vie totalement par hasard. LE HASARD j'vous dis, il habite juste à côté.

- Le prince charmant, le beau gosse qui a une vie sociale de la taille de Jupiter, super bon en classe ou un peu bad boy, et qui va peu à peu tomber sous le charme de l'héroïne, alors que nous lecteurs avons juste envie de l'étrangler avec ses cheveux longs et soyeux.

- Le pote, celui qui porte la chandelle, qui peut éventuellement servir à établir un triangle amoureux mais dont on sait pertinemment qu'il n'a aucun espoir parce qu'il est "trop gentil". 

- La copine de l'héroïne, qui donne de bons conseils et vit généralement sa propre histoire d'amour à sens unique de son côté du tableau. Mais tout fini bien pour elle hein, elle ne finit pas grosse et moche dévorée par ses soixante-dix chats, si c'est ça la question.

 

Ce schéma pré-établit colle particulièrement au shôjo romantique, mais on peut le retrouver également lorsque la romance est au second plan. Et puis un shôjo sans romance, ça fait quand même partie d'une minorité je trouve. Etre original donc, c'est être un personnage qui rentre dans une de ces catégories (ou pas) mais qui ne correspond pas à leurs critères de base. C'est généralement ce qui fait que nous nous souvenons du personnage par la suite. J'ai donc décidé de faire une petite sélection de personnages qui appartiennent à ses catégories mais qui n'ont pas du tout le caractère qu'on y associe normalement.

Pour l'Héroïne, j'avoue que plusieurs noms de personnages me sont tout de suite venus à l'esprit. C'est pas que je sois un peu féministe sur les bords, mais j'ai toujours trouvé que l'image de la femme dans les shôjo était bien souvent très basique, voire hyper réductrice. Son futur doit être à la maison à s'occuper du foyer et des enfants et son avenir est assuré le jour ou elle se marie avec un homme qui rapportera tout le pognon. Alors quand on rencontre des personnages qui se battent bec et ongles contre ces stéréotypes, crachant en même temps au visage de la société japonaise, ils nous marquent au fer rouge !

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C'est bien pour ça que des années après la lecture de Kimi wa Pet (Yayoi Ogawa), je peux encore dire que Sumire Iwaya est une héroïne réussie. Elle est forte, ambitieuse et implacable dans le monde du travail. Elle est la définition même de l'adulte responsable, qui n'en oublie pas cela dit de vivre. Que ça fait du bien de voir des femmes de ce genre ! Comme quoi c'est pas une légende.

Vient ensuite Nana Osaki du manga Nana (Aï Yazawa). Elle est la personnification de l'indépendance, du "fuck it", du "do it yourself", du "insert another english expression". Elle veut gagner son argent, bûcher pour obtenir ce qu'elle souhaite, s'arracher les tripes pour y arriver et surtout, surtout ne dépendre de personne. Elle est libre, audacieuse et artiste dans l'âme et elle le restera. Beaucoup de respect pour ce personnage qui est une femme de caractère.

Pour finir, je citerai Nika Tamiya du manga Switch Girl (Natsumi Aïda) : je me suis totalement retrouvée dans son mode off, et c'était bien la première fois que ça m'arrivait. Si elle agit en femme parfaite, elle est consciente qu'elle ne l'est pas et si elle en a au début honte, elle va apprendre à vivre avec et à comprendre que c'est ce qui la définit en tant que personne. Et puis elle est drôle.

C'est au tour de la Bonne Copine !

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Commençons franco par Junko Saotome, qui vient également de Nana ! Si une amie est censée donner des conseils, la tâche de Junko n'est pas aisée car elle doit subir les caprices de Nana Komatsu tout au long de sa vie. Elle est bienveillante à son égard, mais elle ne se gène pas non pour l'engueuler quand elle considère qu'elle agit comme une enfant. Oui, car sa patience à des limites quand même. Elle est un véritable modèle de maturité mais aussi d'autorité qui m'a beaucoup plu. 

Momoka Senke du manga Puzzle (Ikuemi Ryo) est plus difficile à appréhender : au début de l'histoire, elle est plutôt simple et naïve. Elle tombe amoureuse n'importe quand, n'importe comment et de n'importe qui. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'elle est pleinement consciente de sa propre connerie. Lorsqu'elle rencontre l'héroïne, Kanna, elle sait qu'elle ne sera jamais plus que la bonne copine pour les hommes qui s'approcheront d'elles. Elle arrête donc de se prendre la tête et se dit en gros que "ça arrivera quand ça arrivera".

Kaoruko Inoue nous sort tout droit de Heartbroken Chocolatier (Setona Mizushiro). De nature plutôt colérique, elle a un profond respect pour les personnes qui mettent leur âme dans leur travail. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle est sous les ordres de Sohta, le chocolatier renommé. Son caractère la rend cela dit asociale avec une idée pré-conçue de l'amitié et de l'amour. Passé 30 ans, ce n'est plus si facile... Cela en fait un personnage construit et torturé à sa manière !

Voilà pour les personnages féminins tirés de shôjo que je trouve réussi ! Beaucoup d'autres mériteraient qu'on en parle cela dit. La seule limite est l'imagination des mangaka ! Pour le prince charmant et le pote, ce sera pour une prochaine fois ;) Vous pouvez d'ores et déjà découvrir les articles des blogs ayant participé à la semaine du shojo 2015

Instantané

Le Chapelier Fou

Mirrors

Ma Petite Médiathèque

Manga Suki

Heaven Manga

L'Antre de la Louve

Yaoi Cast

Club Shôjo

Merci au Club Shôjo pour m'avoir invité à participer à cet événement !

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24/04/2015

Life is Strange : "Chrysalis"

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Année : 2015

Support : PC

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Episode 1 :Chrysalis 

Bienvenue dans Life is Strange, le nouveau point-and-click de Dontnod et Square enix ! Ce jeu d'aventure mêlant adroitement slice of life et science-fiction ne laissera pas indifférent : on y contrôle les mouvements de Max, une jeune fille venant tout juste d'avoir 18 ans, as de la photographie mais un peu trop renfermée et timide pour péter la joie de vivre.

- La puberté, tout ça...

- Toi-même tu sais.

 

L'histoire commence ainsi : Max est en plein milieu d'un terrible orage et a dans l'idée de rejoindre le phare que l'on aperçoit à proximité afin de s'y réfugier. Cette petite étape a simplement pour but de nous apprendre à contrôler la jeune fille en la dirigeant d'un point A à un point B. Jusque là, je m'en sors pas trop mal. Enfin jusqu'à ce que Max se prenne le toit du phare venant de s'écrouler sur la tête. Pas trop de bobo puisqu'elle se réveille l'instant suivant, en plein milieu du cours de Mr Jefferson, son prof de photographie. Les selfies ne datent pas d'aujourd'hui nous dit-il, mais on s'en balance parce que Dieu que ce rêve était réel ! Il en a fait perdre le fil de la journée à Max qui est un peu paumée et ne sait pas répondre aux questions de son prof. Cela nous laisse le temps d'apprendre à pointer et cliquer sur les objets qui nous entourent : ici la trousse, le journal ou bien encore le polaroïd de Max.

On découvre également et peu à peu l'ambiance du jeu : la musique est apaisante (guitare acoustique, y'a rien de mieux pour être paisible sur terre) et la lumière apporte un très bel effet. L'animation des personnages est fluide et vraiment très réaliste, même si je trouve que les expressions du visage manquent un peu de... bah d'expression en fait. Les décors sont beaux, on veut regarder partout et l'immersion est totale. Les personnalités des différents protagonistes sont assez sympas à découvrir en live : on peut d'ores et déjà identifier Victoria comme la bitch de service qui ne manque pas une occasion de choisir Max comme tête de turc ou bien encore Kate qui n'a pas l'air dans son assiette. Après quelques remontrances de notre prof, nous sommes libres de quitter la salle de cours et de vaguer à nos occupations sur le campus. Cliquer partout où nous le pouvons devient notre but ultime.

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Impossible de manquer les nombreuses affiches situées sur les murs du bâtiment : une certaine étudiante nommée Rachel a disparu dernièrement, et personne ne sait ce qu'elle est devenue. C'est le début d'une enquête qui va déterrer bien des secrets, mais Max a d'abord besoin de se rafraîchir la tête aux toilettes. 

- Female issue.

- Hahaha.

Elle se fait interrompre par Nathan, un fils de riche arrogant qui a l'air bien en colère. Il discute avec une demoiselle pas farouche aux cheveux bleus, et les deux ont l'air de se chamailler sévère : pour cause, de l'argent et de la drogue seraient mêlés à leurs histoires, pour ce que nous comprenons. Max, témoin de la scène cachée derrière les cabinets, observe alors Nathan sortir une arme de sa poche et descendre sans foi ni loi Miss Cheveux-Bleus.

Dans un élan pour tenter de la secourir, Max... remonte le temps.

Et c'est bien pour ça que la vie est étrange, au fond, si on peut en plus la vivre plusieurs fois.

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Notre mission est désormais de sauver l'adolescente. Pas trop de pression en fait car si l'on échoue à nouveau, nous pouvons remonter le temps autant de fois que nécessaire. Trouver des solutions de secours n'est pas toujours évident et il faut savoir quoi faire au bon moment suivant la situation ! Les deux ados partis, Max peut enfin sortir de sa cachette... et sortir du campus tout court vu qu'elle a déclenché l'alarme incendie.

On rencontre le proviseur et un premier choix important s'offre à nous : raconter ce dont nous avons été témoin ou ne rien dire ? Car Life is Strange est un jeu à possibilités multiples : chaque décisions que nous prenons, qu'elles soient action ou parole, peuvent avoir une influence sur le reste de l'histoire. Il faut donc bien réfléchir à nos choix qui peuvent avoir (ou non !) une importance capitale pour la suite du jeu. Dans ce cas-ci j'ai été une vilaine vilaine collabo, mais quand des armes sont en jeu, pas de pitié. Le proviseur n'a pas l'air de me croire, mais qu'importe, j'ai la conscience tranquille ! 

J'ai désormais tout le loisir du monde pour blablater avec mes camarades de classes. Le but du jeu est tout de même d'obtenir des indices sur Rachel, l'étudiante disparue. On apprend qu'un certain Vortex Club existe ou se rejoint l'élite de la fac pour s'amuser. On fouine aussi pour connaitre les relations des étudiants entre eux et si l'on n'obtient pas l'information souhaitée, on remonte le temps pour changer de tactique. C'est assez intéressant, car la diplomatie ne fonctionne pas toujours !

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J'aime l'atmosphère, l'ambiance entre étudiants est bien retranscrite. Même si les différents élèves sont, en soi, des stéréotypes (la garce, le skater, le quaterback...) il y a quand même un certain naturel dans les paroles et les actes qui est grandement appréciable.

On reçoit un texto de notre ami Warren, l'occasion de découvrir un menu de jeu, histoire de s'y retrouver : nous pouvons donc lire nos textos, regarder les photos que nous pouvons prendre avec le pola à divers endroits stratégiques, ou encore lire les infos sur les personnages au fur et à mesure de leur rencontre. Un petit post-it nous rappelle aussi quelle est notre mission à l'instant t, et pour le moment, je dois aller récupérer une clé USB dans le dortoir des filles. Après avoir piégé Victoria pour qu'elle me laisse passer (et après plusieurs retours dans le temps nécessaires) je peux enfin découvrir ma chambre. Je prends le temps de tout regarder, observer, découvrir, déjà parce que les décors sont sublimes et ensuite parce qu'il se peut que cela ait une influence sur le futur. A ne pas négliger, donc.

La clé USB n'est plus dans ma chambre mais dans celle de Dana, dont la porte est bloquée par Juliet qui elle-même semble être un peu furax. Après avoir réglé le litige entre les deux filles (et au passage visité la chambre de Victoria), on peut récupérer la clé et aller rejoindre Warren sur le parking de la fac. Warren est absolument adorable, trop chou et trop gentil avec notre petite Max qui ne semble pas repérer le flirt qui suinte par tous ses pores. Ils n'ont cela dit pas le temps de roucouler plus que ça, puisque Nathan, le détenteur de l'arme à feu vient pour nous casser la gueule. Il a en effet appris que nous l'avions dénoncé (du coup, si nous ne le dénonçons pas, que ce passe t-il à ce moment du jeu ? Mystère...).

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Warren nous sauve la mise et nous avons tout juste le temps de filer dans une voiture, conduite par un second sauveur : il s'agit de la jeune fille aux cheveux bleus, Chloé, qui est par le plus grand des hasards l'ancienne meilleure amie de Max. Arrivée chez elle, on apprend qu'elle a été très proche de Rachel avant qu'elle ne disparaisse, qu'elle lui manque mais qu'elle ne sait pas ce qui s'est passé. 

Les indices recueillis aux différents endroits du jeu nous permettent de nous faire une vague idée sur les protagonistes qui seraient peut-être impliqués dans sa disparition : Mr Jefferson qui aurait couché avec elle, Victoria qui la détestait, l'homme de ménage qui la trouvait très jolie... On détecte une sombre affaire derrière tout ça car beaucoup trop de choses sont louches. En plus, le beau-père de Chloé n'est autre que le chef de la sécurité du campus. Coïncidence ? Je ne crois pas...

De retour au phare et pour de vrai cette fois, Max décide de se confier à Chloé et de lui avouer son secret, au risque d'être prise pour une folle. C'est ici que l'épisode 1 se termine... 

A bientôt pour l'épisode 2 : Out of Time...

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22/04/2015

Shingeki no Bahamut : Genesis

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shin2.jpgAnnée : 2014

Genre : Aventure, Fantastique 

Épisodes : 12

Synopsis : Il y a des années régnait sur le monde Bahamut, un dragon à la puissance destructrice et à la rage sans limite. Pour le vaincre, les Humains, les Anges et les Démons ont du mettre leur querelle de côté et s'allier pour enfermer le monstre à l'intérieur d'un sceau qui fut ensuite séparé en deux.

Aujourd'hui, Favaro Leone et Kaisar Lidfort sont des ennemis jurés qui n'arrêtent pas de se battre, de se poursuivre et de se chamailler dès qu'ils en ont l'occasion. C'est lors d'une de leurs escarmouches qu'ils vont rencontrer Amira, un jeune fille étrange à la recherche de sa mère et possédant une moitié du sceau.

 

Mon avis : C'était fun ! A la base un jeu de carte éponyme, l'adaptation animée de Shingeki no Bahamut fut assez cool à suivre. Déjà l'opening est une petite bombe thermonucléaire que je me suis passée en boucle pendant des semaines : EXISTENCE de SiM, mon gars comment j'aime cette chanson.

Ce qui nous frappe dès le premier épisode, c'est la qualité de l'animation, le travail des couleurs, les décors et l'ambiance héroïc fantasy au top. Non, en fait ce qui nous frappe en premier ce n'est rien de tout ça, mais bien le design complètement loufoque des deux personnages principaux : Favaro en mode chou-fleur orange et Kaisar sorti tout droit des 70's. Ma foi, malgré des goûts capillaires douteux, on ne peut pas dire qu'ils ne sont pas originaux !

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Lorsque Amira arrive, la petite gueguerre des deux acolytes est interrompue momentanément. 

Favaro n'aime pas que son univers soit ainsi chamboulé, et va tenter à maintes reprises de se débarrasser de la jeune fille. D'ailleurs, il l'aurait déjà fait si Amira n'était en fait une démone beaucoup plus puissante que lui. Après lui avoir jeté un sort qui lui impose une queue de démon dont il ne pourra se débarrasser qu'après lui avoir rendu service, Favaro se retrouve à guider Amira à travers le pays, jusqu'à une terre légendaire ou elle souhaite y retrouver sa mère.

Lors de ce voyage, le personnage de Favaro va beaucoup évoluer, tout en restant fidèle à lui-même : roublard jusqu'au bout avec un humour barré n'étant jamais loin. Kaisar quant à lui est un personnage plus en retrait : il va rencontrer la jeune zombie qu'est Rita qui va lui faire voir la situation d'un autre point de vue et lui faire penser à autre chose que la vengeance.

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L'anime à un univers assez riche qui pioche dans de nombreux endroits différents : ainsi on pourra rencontrer Jeanne d'Arc récupérée directement dans l'Histoire de France où bien encore Bacchus, tiré cette fois de la mythologie gréco-romaine. Les noms des Anges et des Démons sont clairement inspirés du christianisme et du judaïsme, de Michael à Lucifer en passant par Azazel. Bahamut quand à lui sort de la mythologie arabe. On a aussi des zombies, des pirates et un canard qui parle. Bref y'a un peu de tout. 

Le scénario est ensuite de la pure héroïc fantasy : l'action y est bien présente et est renforcée par des effets visuels assez sympatoches. On passe un bon moment ! Il manque cela dit ce petit quelque chose qui fait d'une histoire un chef d'oeuvre : si l'on ne s'ennuie pas, on ne ressent pas non plus assez d'émotions pour que cela reste gravé dans nos mémoires jusqu'à la fin des temps.

A tester, donc !

Edit 10/05/15 : La saison 2 est en préparation ;)

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Ma note : 14/20

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12/04/2015

Opening Owari no Seraph - X.U de Sawano Hiroyuki

01/04/2015

Death Parade

Année : 2014

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Genre : Fantastique, Drame 

Épisodes : 12

Synopsis : Deux inconnus ayant perdu la mémoire se retrouvent dans un bar étrange. Le barman nommé Décim et son assistante leur annoncent alors que pour en sortir, il vont devoir jouer à un jeu... mais qu'il va falloir mettre sa vie en jeu pour obtenir la victoire. 

Mon avis : Il y a quelques années je suis tombée sur une OAV que j'avais trouvée vraiment géniale : Death Billiard, dont vous pouvez lire les quelques lignes d'avis que j'ai écrit à l'époque sur le blog. L'ambiance était parfaite: apaisante mais confinée, une atmosphère vraiment particulière qui nous embarquait dès le début pour ne plus nous lâcher. 

Un chara design qui était très esthétique, une animation travaillée, une histoire fantastique ayant pour thème la vie après la mort et hop ! On obtenait un cocktail d'émotions, malheureusement sur une durée bien trop courte d'un seul épisode.

On a entendu mes prières puisque deux ans plus tard naquit Death Parade, la série tirée de l'OAV... (Spoilers !!)

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Les deux inconnus amnésiques ne sont en fait pas si inconnus que ça. En réalité, ils sont morts tout les deux et se sont connus de leur vivant dans des circonstances que l'on apprendra petit à petit au fil de l'épisode. Le bar de Decim est situé dans une espèce d'entre-monde, et le rôle de notre barman taciturne est de juger les duellistes puis de choisir leur destination post mortem...

L'atmosphère de défi et de compétition du jeu fait renaître en eux les souvenirs de leur vie, et le fin mot de l'histoire se dévoile. C'est en révélant leur plus sombre côté que Decim va alors pouvoir les juger, et déterminer celui qui sera réincarné et celui qui errera dans le néant jusqu'à la fin des temps... La destination de l'un ou de l'autre n'est jamais clairement exprimée, mais nous pouvons la deviner grâce aux masques qui surplombent les ascenseurs lors de leur départ.

L'avenir de ces personnages est donc des plus incertain, ce qui nous met à nous aussi la pression. On traverse une myriade de sentiments tels que l'amour, la tristesse, le regret, et notre cœur se brise...

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Ce que j'ai trouvé dommage, c'est qu'on alterne entre des épisodes passionnants et vraiment très prenants, opposant deux personnalités qui luttent de toute leur âme dans le dernier combat qu'elles auront à mener, et des épisodes plus lents ou l'on nous offre une réflexion sur les émotions humaines à travers l'espèce d'entreprise que forment les différents juges. Des épisodes un peu inégaux donc, mais qui forment quand même une fresque sur la vie et la mort assez intéressante à analyser.

J'ai un second reproche, c'est que l'intrigue des personnages principaux liant Decim et Chiyuki est finalement assez peu intéressante par rapport aux vies des clients qui visitent le bar. J'ai pour exemple les épisodes 8 et 9 que j'ai trouvé absolument bouleversants, beaucoup plus que le 11 et le 12 venant conclure la série. Le dernier sourire de Decim est cela dit touchant, et on observe les adieux des deux personnages en étant un peu chamboulés.

Dommage également que les personnages secondaires ainsi que certaines situations ne soient pas assez approfondis. Je pense surtout aux scènes où l'on retrouve Ginti et sa jeune cliente un peu excentrique : je n'ai pas bien compris où l'histoire souhaitait nous emmener exactement...

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L'OST est sympa, mais les ouvertures sont encore mieux : l'opening est complètement décalé et très funky (Flyers de Bradio) tandis que l'ending est mélancolique à souhait (Last Theater de Noisy Cell), un bonheur pour les oreilles.

Death Parade observe donc de petites maladresses contrebalancées par beaucoup de bonnes choses. Elles ne ternissent que très peu la globalité de la série qui reste d'une très grande qualité et donc au final, j'ai trouvé que c'était du bon !

Ma note : 16/20

 

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Ending Durarara!! x2 Shou - Never Say Never de THREE LIGHTS DOWN KINGS

Kesstalu - Mars 2015

lili1.jpgErased T4 de Kei Sanbe (Ki-oon)

Cette histoire aura raison de moi. Non seulement le scénario ne souffre d'aucune faille, mais il se suit en étant totalement sous pression tant les péripéties sont surprenantes.

Satoru est au début de ce volume de retour en 1986, dans les années ou il était à l'école primaire et surtout lorsque la petite Kayo était encore en vie. Il commence à comprendre de mieux en mieux ce qu'il doit faire pour sauver les gens qu'il aime, et il se rapproche également du coupable, celui qui lui a un jour lancé ce regard glaçant qu'il n'a jamais pu oublier... De manière très étrange, ce tome se termine bien, mais comme le calme avant la tempête, on sent que quelque chose cloche...

Un très bon tome là encore, dans la continuité des précédents et dont on attend la suite avec plus que de l'impatience : une terrible excitation. Ce thriller fantastique est à lire absolument.

 

lili3.jpgPiece de Hinako Ashihara (Kana)

Fan inconditionnelle d'une autre oeuvre de la mangaka, Le Sablier, je ne pouvais que me procurer Piece un jour ou l'autre, ne serait-ce que sur les conseils d'amis blogueurs mais aussi pour savoir si l'auteur était capable de me faire à nouveau vibrer.

Pour l'instant le contrat est rempli ! L'histoire est réaliste et racontée avec une certaine maturité, ce que j'apprécie beaucoup dans un shôjo, dramatique qui plus est. Le récit commence lors de la réunion d'anciens élèves du lycée, lors de l’enterrement d'une de leur camarade nommée Haruka. Personne n'était ami avec elle ni même ne l'appréciait vraiment, mais Mizuho va peu à peu essayer de connaître cette jeune fille disparue beaucoup trop tôt. Elle va reconstruire son histoire petit à petit tel un puzzle, jusqu'au jour de sa disparition.

La série est terminée en 10 tomes, la suite à découvrir donc ! 


Orange T3 de Ichigo Takano (Akata)lili2.jpg

Dans la collection des petites pépites à ne pas rater en ce moment, Orange en fait sans aucun doute partie. Après la récente annonce de l'auteur affirmant que l'histoire se terminerait avec son cinquième tome, on profite d'autant plus de chaque dessin, chaque case , chaque sentiment qui nous est envoyé en plein visage tant le récit est bien mené.

S'il contient évidemment quelques clichés du genre, on passe outre tant il se dégage de cette histoire une mélancolie et une poésie qui nous détendent instantanément, sublimées par des amoures lycéennes mignonnes à souhait. Dans ce volume, Naho n'est désormais plus seule pour essayer vaille que vaille de changer l'avenir sombre de Kakeru

 

 

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Divine Nanami T4-T5-T6 de Suzuki Julietta (Delcourt)

Je considère cette histoire comme le digne successeur de Fruits Basket, car on y retrouve les mêmes ingrédients : une héroïne fauchée qui change drastiquement d'environnement et se retrouve liée à un monde fantastique. Ici, on entre dans le monde des yokaï sous les yeux perçants de Tomoe, le gardien renard de Nanami. Chaque tome est une nouvelle petite aventure de ce duo pas banal et l'on rencontre une foultitude de démons en tout genre. Un vrai plaisir de lire cette petite comédie qui sait devenir romantique quand il le faut !

Dans ces volumes, Nanami a compris qu'elle avait un petit faible pour notre renard et souhaite penser à autre chose en redonnant au temple sa gloire d'antan. Elle organise un festival mais c'est sans compter un esprit qui vient noter sa performance de déesse ! D'après lui elle est très mauvaise, si mauvaise que sa concurrente serait bien meilleure pour reprendre le job... 

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Kokkoku T1 de Horio Seita (Glénat)

Un jour, le frère et le neveu de Juri se font enlever. Les ravisseurs réclament une rançon et ne laissent que très peu de temps à la jeune fille pour espérer y arriver ! Mais son grand-père a plus d'un tour dans son sac puisqu'il décide d'utiliser une vieille pierre présente dans la famille depuis des générations afin d'arrêter le temps et d'aller secourir les deux autres... Le temps se fige, mais il ne faut pas s'y croire à l'abri pour autant.On abandonne les shôjo un moment et on dit bonjour aux seinen ! Nouveauté chez Glénat ce mois-ci, la série Kokkoku est terminée en huit volumes au Japon et mêle étroitement thriller et fantastique.

Plein de surprises, des héros pas banals, et un récit assez prenant sont les ingrédient présents dans ce tome ! Vivement la suite, d'autant que les motivations des kidnappeurs sont encore à découvrir... Et que l'Administrateur est là pour surveiller le tout. 

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La Tour Fantôme T6 de Tarô Nogizaka (Glénat)

Seinen là encore, il eut fallut que je me remette les tomes précédents en mémoire avant de commencer celui-ci tant on croule sous une foultitude d'informations en tout genre ! L'intrigue s'enfonce de plus en plus dans les méandres du labyrinthe de la tour fantôme, où se cache un trésor que certains sont prêts à tout pour obtenir...

On ne sait plus vraiment quelles sont les motivations des uns et des autres, si leur confiance est réelle ou feinte et si la moindre de leur action n'est qu'une étape de plus dans un plan calculé au millimètre... Reste que cette histoire nous tient une fois de plus en haleine et on ne sait plus dans quel camp se placer tant les personnages sont fourbes jusqu'à l'os...

La série est terminée en 9 tomes au Japon, en France la fin devrait se dévoiler petit à petit dans les prochains volumes à paraître, patience !

Lies are a Gentleman's Manners T1 de Marta Matsuo (June)

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Non licencié en France, j'ai du me diriger vers les éditions américaines pour me procurer ce boy's love. Quand il s'agit de ce genre, je n'achète que les histoires qui m'ont réellement plu, que j'ai trouvées différentes des autres tant par le style graphique que par le récit, et ce manga de Marta Matsuo a répondu à toutes les conditions puisqu'il sera incessamment sous peu sur mon étagère.

On y suit Jonathan, un étudiant en médecine qui se fait piquer par un de ses professeurs en train de trafiquer des médicaments. Ce dernier nommé Paul Thomas Haskins jure de garder le silence mais sous certaines conditions. Ces deux protagonistes, le premier jeune insouciant au caractère bien trempé et le second riche anglais marié et père de famille vont alors développer des relations très particulières, alors qu'ils n'ont pourtant à priori absolument rien en commun.

A l'origine publié en tant que oneshot, un second et dernier volume est sur le point de voir le jour au Japon. Espérons que les USA mettent la main dessus car pour la France, ce n'est pour le moment pas prévu.

 

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