Notre Petite Soeur

Année : 2015

Genre : Tranche de vie

Synopsis : Sachi, Yoshino et Chika sont trois sœurs vivant seules dans la grande maison familiale. Lors d'une journée comme les autres, elles reçoivent un coup de téléphone leur annonçant la mort de leur père, qu'elles n'avaient pas vu depuis des années. En se rendant à ses funérailles, elles font la connaissance de Suzu, leur demi-sœur, et lui proposent de venir habiter avec elles à Kamakura.

Mon avis : Notre Petite Sœur est une adaptation de Hirokazu Koreeda du manga Kamakura Diary de Akimi Yoshida, et il fait partie entre autre de la sélection officielle du dernier festival de Cannes. Je n'ai pas lu le manga que ma foi j'avais dans mon viseur depuis un moment, c'est donc avec un œil curieux que je suis allée dans mon ciné préféré pour voir ce que le film donnait. 

 

 

 

 

 

 

 
On y découvre au départ la vie de trois sœurs, unies quoi que très différentes dans leur caractère et leur façon d'appréhender la vie. Sachi est l'aînée, celle qui porte les responsabilités sur ses épaules et qui semble mener la famille dans le droit chemin. Yoshino la cadette est déjà beaucoup plus volage, enchaînant les copains et les ruptures et recherchant un travail qui lui permettrait de s'épanouir. Chika la benjamine est encore jeune, plus une enfant mais pas tout à fait une adulte, et rayonnant d'optimisme. Les trois frangines semblent avoir trouvé la parfaite routine dans leur vie à Kamakura, jusqu'au jour où on leur annonce la mort de leur père. Ce passage ne cherche pas à être dramatique, mais nous étonne par l'indifférence des trois filles. Elles n'avaient pas vu leur père depuis des années à cause du divorce de leurs parents, et la mort de leur paternel apparaît surtout comme un événement d'une importance relativement moyenne, nous donnant envie de dire, "arf, c'est la vie".

On détecte cela dit chez Sachi une petite pointe au cœur, et on ressent chez elle le besoin de redonner un nouveau souffle à sa vie, un nouvel objectif à atteindre. Il apparaît en soi via la quatrième sœur, Suzu. Prisonnière du petit village dans lequel elle réside avec sa mère, la proposition d'aller habiter à Kamakura est un véritable soulagement, et la collégienne y voit la possibilité de commencer quelque chose de nouveau.

 

 

 

 

 

Le film est ensuite une pure tranche de vie, nous contant les mésaventures des différentes sœurs au cours de leur vie. Suzu leur permet à toutes d'adopter un nouveau regard sur leur parcours, même si le film prend vraiment le temps pour nous montrer de quoi il est question. La famille est au centre du sujet, et le contexte nous apporte de nombreuses réflexions quant à l'avenir, l'entraide, les liens familiaux ou encore l'amitié. Les différentes actrices principales sont touchantes et saisissantes par leur sincérité. J'ai tout de suite reconnu Haruka Ayase que j'avais pu voir il n'y a pas si longtemps dans Real. Si elle ne m'avait pas transcendée plus que ça alors, je l'ai trouvé sublime dans le rôle de Sachi, la femme responsable et imperturbable qui veille telle une mère sur les autres membres de la fratrie.

Le film est touchant donc, sans verser dans le pathos,  même si il en devient un peu long sur la fin (il dure un peu plus de 2h, quand même !). La bande son ne se démarque pas particulièrement, mais reste simple, à l'image de la réalisation et du propos, même si le tout est bien mené et agréable à regarder. Une belle expérience humaine en tout cas !

 

 

 

 

Ma note : 13/20

Death Parade

Année : 2014

Genre : Fantastique, Drame 

Épisodes : 12

Synopsis : Deux inconnus ayant perdu la mémoire se retrouvent dans un bar étrange. Le barman nommé Décim et son assistante leur annoncent alors que pour en sortir, il vont devoir jouer à un jeu... mais qu'il va falloir mettre sa vie en jeu pour obtenir la victoire. 

Mon avis : Il y a quelques années je suis tombée sur une OAV que j'avais trouvée vraiment géniale : Death Billiard, dont vous pouvez lire les quelques lignes d'avis que j'ai écrit à l'époque sur le blog. L'ambiance était parfaite: apaisante mais confinée, une atmosphère vraiment particulière qui nous embarquait dès le début pour ne plus nous lâcher. 

Un chara design qui était très esthétique, une animation travaillée, une histoire fantastique ayant pour thème la vie après la mort et hop ! On obtenait un cocktail d'émotions, malheureusement sur une durée bien trop courte d'un seul épisode.

On a entendu mes prières puisque deux ans plus tard naquit Death Parade, la série tirée de l'OAV... (Spoilers !!)

 

 

 

 

Les deux inconnus amnésiques ne sont en fait pas si inconnus que ça. En réalité, ils sont morts tout les deux et se sont connus de leur vivant dans des circonstances que l'on apprendra petit à petit au fil de l'épisode. Le bar de Decim est situé dans une espèce d'entre-monde, et le rôle de notre barman taciturne est de juger les duellistes puis de choisir leur destination post mortem...

L'atmosphère de défi et de compétition du jeu fait renaître en eux les souvenirs de leur vie, et le fin mot de l'histoire se dévoile. C'est en révélant leur plus sombre côté que Decim va alors pouvoir les juger, et déterminer celui qui sera réincarné et celui qui errera dans le néant jusqu'à la fin des temps... La destination de l'un ou de l'autre n'est jamais clairement exprimée, mais nous pouvons la deviner grâce aux masques qui surplombent les ascenseurs lors de leur départ.

L'avenir de ces personnages est donc des plus incertain, ce qui nous met à nous aussi la pression. On traverse une myriade de sentiments tels que l'amour, la tristesse, le regret, et notre cœur se brise...

 

 

 

 

Ce que j'ai trouvé dommage, c'est qu'on alterne entre des épisodes passionnants et vraiment très prenants, opposant deux personnalités qui luttent de toute leur âme dans le dernier combat qu'elles auront à mener, et des épisodes plus lents ou l'on nous offre une réflexion sur les émotions humaines à travers l'espèce d'entreprise que forment les différents juges. Des épisodes un peu inégaux donc, mais qui forment quand même une fresque sur la vie et la mort assez intéressante à analyser.

J'ai un second reproche, c'est que l'intrigue des personnages principaux liant Decim et Chiyuki est finalement assez peu intéressante par rapport aux vies des clients qui visitent le bar. J'ai pour exemple les épisodes 8 et 9 que j'ai trouvé absolument bouleversants, beaucoup plus que le 11 et le 12 venant conclure la série. Le dernier sourire de Decim est cela dit touchant, et on observe les adieux des deux personnages en étant un peu chamboulés.

Dommage également que les personnages secondaires ainsi que certaines situations ne soient pas assez approfondis. Je pense surtout aux scènes où l'on retrouve Ginti et sa jeune cliente un peu excentrique : je n'ai pas bien compris où l'histoire souhaitait nous emmener exactement...

 

 

 

 

L'OST est sympa, mais les ouvertures sont encore mieux : l'opening est complètement décalé et très funky (Flyers de Bradio) tandis que l'ending est mélancolique à souhait (Last Theater de Noisy Cell), un bonheur pour les oreilles.

Death Parade observe donc de petites maladresses contrebalancées par beaucoup de bonnes choses. Elles ne ternissent que très peu la globalité de la série qui reste d'une très grande qualité et donc au final, j'ai trouvé que c'était du bon !

Ma note : 16/20

 

Shigatsu wa Kimi no Uso

Année : 2014

Genre : Tranche de vie, Musique, Drame, Romance

Épisodes : 22

Synopsis : Arima Kôsei est un jeune lycéen de 14 ans qui a perdu la capacité de jouer du piano depuis que sa mère est morte. Malgré la présence de ses amis Tsubaki et Watari, il reste un peu perdu et un peu seul. Jusqu'au jour ou il rencontre Kaori Miyazono, une violoniste extravagante qui va peu à peu lui redonner le goût de la musique...

Mon avis : Hm j'ai encore un peu le cœur brisé là, mais arf, parlons de Shigatsu wa Kimi no Uso/Your Lie in April tant que c'est encore chaud et que mes larmes humidifient encore la moquette. 

Je n'y connais pas grand chose en musique, alors autant vous dire qu'en musique classique ma culture G frise le deux sur vingt (deux parce que je sais ce que les mots "musique" et "classique" veulent dire). Nombreuses sont les animes musicales, j'en ai en revanche vues très peu, mises à part de petites exceptions comme Kids on the Slope par exemple. 

- T'aime pas la musique classique ?

- Sisisi, mais pas à trop forte dose, sinon je fais une crise en trois phases. Traumatisme. Rejet. Mort cérébrale.

 

 

 

Cela étant dit, Shigatsu est un petit bijou du début à la fin que même les néophytes en musique classique peuvent apprécier. On suit Arima, cet ado complètement paumé depuis que sa mère est décédée d'une maladie. Il dédiait sa vie à sa mère et se perfectionnait autant que possible au piano dans le seul but de lui faire plaisir, et ce malgré le fait que sa chère petite maman était un peu trop abusive avec lui. Quand elle est partie, Arima a perdu le gout du piano ainsi que la capacité de discerner les sons.

On se retrouve alors dans une histoire de quête d'identité et de raison de vivre. Cette dernière particularité étant incarnée par la mignonne petite Kaori, cette violoniste douée mais cassant les codes de la musique en n'en faisant qu'à sa tête. Peu à peu, le jeune garçon va tomber sous le charme de cette petite blondinette excentrique et va vouloir jouer de nouveau, avec elle.

 

 

 

 

Dans la série, on enchaîne les concerts et les morceaux de piano sont interprétés à la perfection par ces petits génies en pleine introspection et bien souvent en manque de reconnaissance, malgré leur talent. Mon morceau préféré reste "Vent d'Hiver" de Chopin interprété par Emi, sublime !

Outre la musique qui nous emporte à chaque épisode, la partie plus tranche de vie est très touchante et comme on s'en doute, cache un sens plus profond encore (là, je vous fais un clin d’œil pour vous montrer que c'est à cause de cette partie que je pleure ma vie depuis le dernier épisode). La fin en devient un peu prévisible, mais les sentiments restent bien présents.

On en prend plein la tête que ce soit visuellement ou psychologiquement, c'est à voir absolument. Le premier opening Hikaru Nara de Goose House est en plus génialement beau et apaisant, raison de plus.

A noter que le manga qui vient de se terminer au Japon avec son onzième tome sortira au mois de mai en France au éditions Ki-oon !  

Ma note : 15/20

Higashi no Eden

Année : 2009

Type : Seinen

Genre : Action, Science-Fiction, Romance

Episodes : 11

Synopsis : Morimi Saki est a Washington pour son voyage de fin d'étude. Alors qu'elle essaye sans succès de lancer une pièce dans la fontaine de la Maison Blanche, elle se fait interpeler par des policiers faisant leur ronde. Elle va alors rencontrer Takizawa Akira, completement nu, un revolver dans une main et un drole de téléphone dans l'autre, qui va la sortir de se petrin. Akira est totalement amnésique, et Saki décide alors de faire un petit bout de chemin avec lui, pour rentrer au Japon.... ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'Akira est relié à l'affaire du "Lundi Imprudent", cette journée terrible ou 11 missiles sont venus s'écraser sur le sol japonais en ne faisant miraculeusement aucune victime...

 

 

 

 

Mon avis : Que c'est dommage ! Higashi no Eden avait tout pour plaire et pour faire un véritable chef d'oeuvre, mais il y a eu un petit problème en cours de route, et malheureusement, j'ai oublié tout ce qui m'a plu au début pour finalement ne retenir que ce qui m'a déçu... J'exagère : dans les 3-4 premiers épisodes, on est vraiment transporté par l'histoire ! J'ai aimé Akira des que je l'ai vu, intelligent, mignon, moqueur... Aaaah =3 J'ai un peu plus de reserve avec Saki, mais ca c'est normal, j'ai toujours tendance à preferer les personnages masculins, qui d'après moi on plus de personnalité. Saki n'en reste pas moins agréable, pas comme toutes ces heroines  qui crient pour un rien a chaque fois qu'un oiseau crie trop fort... Bref. L'ambiance au début de l'anime est tout comme j'aime : on sent que derrière le personnage d'Akira se cache un histoire pas très nette, et on meurt d'envie d'en savoir plus. La romance entre les deux est au second plan, très peu présente, mais sympathique à suivre. Les décors sont sublimes, le chara design est vachement sympa... Et l'opening, waouh, c'est une bombe ! Falling Down, de Oasis, il fallait pas s'étonner ;)

 

 

 

 

Mais alors qu'est ce qui a bien pu tout foutre en l'air ? réponse : le scénario. Alors pour être franche, je ne suis pas certaine d'avoir tout compris. On va dire que le principe de l'histoire ressemble à celui de Mirai Nikki : on a 12 protagonistes qui ont des téléphones qui peuvent répondre à n'importe quelle demande. Je me suis alors dis "Une anime qui ressemble a Mirai Nikki, un survival game, un perso trop mignon, mais alors je vais a-do-rer !" But no. Pas vraiment de survival game, pas de mort, pas de sang, pas d'adrénaline... Mais que c'est dommage ! Alors il faut savoir que deux films font suite à cette série : Higashi no Eden : King of Eden et Higashi no Eden : Lost Paradise. Je les ai tout les deux vu et j'en profite pour faire la critique sur cet article, vu qu'en gros, c'est comme une saison 2. Pas terrible, des situations improbables, c'est décousu, confu... Tout ce qui m'interessait, c'était un road trip entre Saki et Akira, mais finalement, on est dans un gros bordel, on ne comprend plus rien... Autre chose : dans la série, on a une touche de fantastique, qui n'est pas du tout exploitée, mais alors PAS DU TOUT, ça vient comme un cheveu sur la soupe, et on est pas plus avancé... La scène est belle, mais on ne sait pas ce qu'elle vient faire la. La scene ou les 20.000 NEET débarquent tous à poil au centre commercial... No comment. Raah j'attendais tellement de cette série... je suis blasée ! Elle n'est pas mauvaise hein, mais loin d'être innoubliable.

Ma note : 12/20

A voir aussi :

Opening Higashi no Eden

School Days

Année : 2007

Type : Shojo

Genre : School Life, Romance, Drame

Episodes : 12

Synopsis : Makoto Ito est au lycée et tous les matins il prend le même train que Kotonoha Katsura dont il est amoureux. Il va devenir ami avec Sekai Saionji, qui va l'aider a sortir avec Kotonoha, en l'aidant principalement à avoir plus confiance en lui et en trouvant des idées pour qu'ils se retrouvent tous les deux. Mais Sekai va approfondir un peu trop les relations qu'elle a avec Makoto...

Mon avis :  (Attention spoiler) Pourquoi School Days alors que je viens juste de faire une critique sur Toradora, un autre shojo ? Les deux animes se ressemblent beaucoup de par leur scenario, les personnages, le chara design... Seulement j'ai adoré School Days et je n'ai pas franchement été emportée par Toradora... Qu'est ce qui a fait la difference ? Attention, explicatioons !

Il faut a peu près 4 épisodes pour que la série se mettent en place, et d'un shojo normal, on se rend compte que l'on rentre dans une histoire plus mature certes, mais plus sombre aussi. Cette anime est vraiment dérengeante ! Le personnage principal, Makoto, qui au début est un garçon normal, s'avère être un pourri, que dis-je, un enfoiré de première qui ne pense qu'avec la partie sud de son anatomie et qui n'a aucun regret à faire souffrir son entourage : c'est en cela que School Days est déja particulier ! Tromperies, mensonges, coucheries, amour, amitié... c'est une image assez noire qui est dépeinte dans cette anime. On sait des le début que ca ne peut pas finir avec une happy end, car trop de gens souffrent de la conduite irresponsable et puerile de Makoto.

C'était donc la première fois que je voyais un shojo de ce genre, et jai été très agréablement surprise, bien que cela n'illustre pas la plus belle partie de la nature humaine... Parlons technique maintenant : Déja, ce qui m'a frappé tout particulièrement dans School Days, c'est la BO. Au début de l'anime, rien de particulier, mais vers la fin, certains morceaux sont juste excellents ! (exception faite pour l'opening...) Après cette première impression, parlons du scenario : contrairement à la majorité des shojos ou l'on reste souvent dans une ambiance "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", School Days nous emmene tout doucement vers le monde des adultes. Ici, les relations entre les protagonistes ne sont pas des histoires d'amour toutes fleuries...  Impossible d'en dire plus. Car ce qui fait que cette anime reste unique, c'est surtout grace a la fin. Le mieux, c'est encore que vous voyiez ça par vous meme =) 12 episodes ce n'est pas excessif, et franchement on passe un bon moment (certe, cela reste un moment spécial... Je vous laisse la surprise !)

Ma note : 15/20

 

 

Toradora !

Année : 2008

Type : Shojo

Genre : Romance, School Life

Episodes : 25

Synopsis : Takasu Ryuuji a hérité du regard assassin de son père et à cause de cela a une réputation de délinquant et tout le monde a peur de lui. Mais Ryuuji est en fait quelqu'un de très gentil, et Yuusaku Kitamura, son meilleur ami, le sait bien ! Un jour au lycée, il va rencontrer de manière un peu brutale Aisaka Taïga,  et va découvrir qu'elle est amoureuse de Kitamura. Seulement Ryuuji est amoureux de Kushieda Minori, la meilleure amie de Taïga. Ryuuji le Dragon et Taiga le Tigre vont alors s'associer et aider l'autre a conquerir l'elu de son coeur. Ils vont alors devenir très proches... 

  

 

Mon avis : (Attention, spoiler) Mouais. Toradora est un shojo jusque dans la moelle des os, donc je ne m'attendais pas à un miracle =) On a ici plusieurs triangles amoureux, pour ne pas dire des hexagones amoureux, et comme dans tous les shojos, il faut 25 épisodes pour que tout rentre dans l'ordre et pour que le "personnage principal number one" se retrouve avec le "personnage principal number two". Vous l'aurez compris, 25 épisodes, c'est beaucoup trop long !! On a plusieurs petites histoires sympathiques, mais qui n'ont pas grand intêret (peu ou pas originales pour un sous, situation grotesque...)

 

 

 

 

 

Cette série marque cependant quelques points en m'ayant fait sourir à deux ou trois moments (c'est pas donné à tout le monde !) et en ayant également quelques scènes interessantes (le combat entre Kanon, la présidente des élèves et Taïga est vachement sympa !). Il reste que je ne supporte pas les héroines qui ont l'air d'avoir 10 ans physiquement et qui se prennent pour la reine du monde, par contre j'ai bien aimé le personnage de Ryuuji, il ne se prends pas la tête pour rien (sauf pour ce qui est en rapport avec Minori...) Rajoutez un poil d'émotions mais pas trop, des personnages assez clichés, soupoudrez d'une animation moyenne, mélangez le tout et vous obtenez Toradora, un shojo basique qui ne restera pas dans les mémoires, en tout cas pas dans la mienne ^^" +1 pour la scène du baiser, c'est assez mignon =)

Ma note : 10/20

Vocaloid

Mais qu'est-ce que c'est que ça ?

Vocaloid est un logiciel qui permet de creer ses propres chansons ! Je m'explique : l'utilisateur du logiciel peut creer ses propres mélodies et ses propres chants en utilisant des voix pré-enregistrées et ce grace a un synthetiseur. Si l'utilisateur est suffisament doué, on peut avoir des morceaux très très bons ! De nombreuses voix pré-enregistrées ont été créées à partir de voix de chanteurs et chanteuses connus au Japon, et ces voix ont ensuite données naissance à des personnages de fiction : la plus connue est Hatsune Miku.

Parmis les plus populaires, on retrouve Kaito, Meiko, les jumeaux Kagamine Rin et Len, Megurine Luka... Dans plusieurs tons et plusieurs banques de voix, ce qui permet de creer à l'infini ! On trouve sur la toile de nombreuses créations de particuliers, et certaines sont de vraies reussites, bien que l'effet "chanté par un robot" peut être un peu gênant au début, c'est tout un style :

Parmis mes préférés, voici quelques titres :

- Alice Human Sacrifice 

- Dark wood circus

- Synchronicity partie 1

- Synchronicity partie 2 

- Cantarella

- Just be friend

- Rolling Girl...

- Judgement of Corruption

- Secret Black Vow

- Chrono Story 

Et plein d'autres encore ! Pour moi ce sont les "Synchronicity" qui remportent la palme d'or, et j'attend depuis plusieurs années maintenant la sortie de la troisième et dernière partie... Mon personnage préféré (et donc ma voix préférée) reste celui de Len, l'est trop chou =P Bon par contre, ça fait un bon moment que je ne suis plus a la une de toutes les nouveautés du côté Vocaloid, il faudrait que je fasse un peu de recherches =) A vos casques, écouteurs et autres sonos !

Enjoy !!

Secret Sweetheart

Année : 2005

Type : Shojo

Genre : Romance, Inceste, Drame

Synopsis : Yori et Iku sont frère et soeur jumaux et se sont toujours bien entendu depuis leur enfance. Mais depuis quelques temps, Yori est de plus en plus distant avec sa soeur, et cela inquiète cette dernière. Elle ne se doute pas que Yori s'éloigne volontairement d'elle pour éviter de craquer : en effet, il est amoureux d'elle, et il a de plus en plus de mal a faire taire ses sentiments. Au début complètement désemparée, Iku va essayer de le comprendre.

 

 

 

 

 

Mon avis : Secret Sweetheart, ou en japonais "Boku wa imouto ni koi wo suru" qui littéralement signifie "j'aime ma soeur" est une adaptation assez mauvaise d'un manga, certe pas exceptionnel mais qui essaye de parler d'un sujet qui fache, à savoir l'inceste. Après cette première phrase à ralonge, c'est partit pour la critique : c'est mou, mais que c'est mou !!

On sait de quoi l'histoire traite, mais on a ici affaire a Iku, une jeune fille cruche au possible qui accepte assez facilement que son frère fantasme sur elle depuis des années... Pas très réaliste tout ca ! J'aime bien Kotomi Aoki, la mangaka a qui l'on doit cette histoire, mais j'avoue que la, on s'ennuit. Une animation tout juste acceptable, des musiques d'ascenseur enervantes au possible, des scènes ridicules... bref cette histoire reste très superficielle. Vu le sujet abordé, on pouvait penser que l'auteur rentre dans le sujet et s'interroge vraiment sur la question du bien et du mal, du fondement de ce genre de relation... mais rien. On a une banale histoire de triangle amoureux comme si le fait qu'ils soient frères et soeurs n'etait qu'un détail.

 

Le personnage de Yori est interessant, on voit qu'il lutte vraiment contre ce qu'il ressent, mais Iku est simplement trop stupide. Alors je ne sais pas pourquoi, mais au Japon il doit y avoir un espece de Sister Complex, car on retrouve des relations incestueuses entre frère et soeur dans d'autres animes et mangas, c'est un sujet qui revient assez souvent (Angel Sanctuary, Koi Kaze, Yosuga no Sora, Aki Sora, Kiss x Sis...) La manière dont le sujet est traité est un peu différente à chaque fois, mais je soupçonne les japonais d'avoir un petit problème avec ce genre de chose (je ne stigmatise pas, hein, ça reste de l'humour =), et puis je suis moi-meme fan du couple Kagamine Len et Kagamine Rin des Vocaloids alors...) Pour finir, je ne suis pas hyper fan du chara design, mais il retranscrit parfaitement le style de l'auteur. Il existe donc la série en manga de 10 tomes (je n'ai pas encore tout lu, peut etre que le manga vaut le coup d'oeil, don't know) et un drama avec Matsumoto Jun, un des chanteurs du groupe Arashi =)

Ma note : 9/20

Black ★ Rock Shooter

Black ★ Rock Shooter

Année : 2009

Genre : Action, Amitié

Synopsis : Kuroi Mato commence sa première année de lycée et elle est prête à tout pour que cela ce passe bien. Elle rencontre Takanashi Yumi dans sa nouvelle classe et des lors, une amitié se forme et les deux filles ne tardent pas à devenir inséparables. Dans une dimension parallèle, Black Rock Shooter livre un combat sans merci a Dead Master. Les deux ennemies ont un air familier...

Mon avis : (Attention spoiler) Je suis très partagée sur cette OAV... D'un côté j'ai vraiment adoré les passages se passant dans le monde parallèle : un monde lugubre, sombre, plein de damiers, de chaines rouillées, de batiments en ruine... Les combats sont spectaculaires ! Et bien qu'il n'y ait pas un seul dialogue dans ces parties, on ressent la tension du combat à mort entre les deux protagonistes et la parole devient inutile, on ne ressent pas de manque.

 

D'un autre côté, les scenes se passant dans le monde réel sont lentes, mornes, banales. On se retrouve dans un shojo à l'eau de rose, ou deux copines vivent leur amitié pleinement. J'ai eu un peu plus d'interet au moment ou on voit que quelque chose cloche, que Mato passe un peu trop de temps avec Yuu et plus assez avec Yumi. Cette dernière s'en va, et Mato se rend alors compte qu'elle l'a peut être négligé.

 

 

 

 

 

 

 

 

On fait alors le parallèle avec la seconde dimension : Black Rock Shooter qui ressemble étrangement à Mato se bat avec Dead Master qui n'est autre qu'une incarnation du personnage de Yumi. Personnellement, je pense que Black Rock Shooter sa bat contre Dead Master pour la récupérer, pour réparer cette amitié brisée et détruire le sentiment de jalousie qui est né depuis lors au fond de Yumi et qui a créé ce Dead Master. C'est un peu confu, mais c'est une de mes interpretations. Dans l'ensemble, cela reste une bonne OAV, qui nous permet de nous faire notre propre idée sur les questions que l'on se pose. Le chara design est très sympa, l'animation correcte. A noter qu'une série de 8 épisodes est sortie en 2012, mais je ne l'ai pas encore regardée =)

Ma note : 13/20

Mirai nikki

                    

Année : 2011

Genre : Action, Drame, Survival game, Fantastique, Romance

Episodes : 26

Synopsis : Amano Yukiteru est un jeune garçon de 15 ans très renfermé et complètement déconnecté de la réalité. Il est obnubilé par le fait de raconter le moindre de ses faits et gestes sur son portable, et cela sous la forme d'un journal. Un jour, ses amis imaginaires Murmur et Deus ex Machina lui propose de faire un jeu : son portable aura la faculté de prédire son futur, de même que celui de 11 autres personnes dans le pays. Le but du jeu : vaincre les autres joueurs, et devenir alors le nouveau dieu de l'espace et du temps... De nature peureuse et faiblarde, Yukiteru ne peut compter que sur l'aide de Gasai Yuno pour le sortir de la...

  

 

 

 

                      

Mon avis : Un de mes coups de coeur du moment, avec bien sur Guilty Crown, l'indétrônable =) Mirai Nikki a tout pour plaire : un scenario, une multitude de personnages  qui ont tous un caractère recherché, de l'émotion a revendre, du suspense, des rebondissements... J'en ai frissonné tellement c'était bon ! Des animes comme ça, j'en veux tous les jours !

 

 

 

 

Au début, Yukiteru est un jeune de 15 ans tout a fait normal, certes qui ne s'interesse a rien dans la vie, mais il pourrait très bien représenter un jeune d'aujourd'hui, sans problème ! Le fait qu'il se réfugie dans sa tête pour s'évader illustre bien le problème qu'il a au fond de lui... Puis les ennuis commencent.. Et arrive Gasai Yuno O_O J'adoore vraiment beaucoup ce personnage,car il m'a fait m'interroger tout au long de la série : Veut elle vraiment protéger Yukiteru ? Ou le manipule t-elle ? On se pose sans arret cette question, et ce jusqu'à la fin. On rencontre donc au fur et à mesure de la série les autres joueurs, qui ont tous une psychologie différente. On s'y attache, même si on devine comment la majorité va finir... +1 pour le premier opening, excellent =) +1 également pour la partie romance, qui est très bien menée : on tremble, on rit, on pleure avec ce couple atypique, bref j'adhère complètement, et je pense acheter le manga prochainement !

 

Ma note : 18/20 

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Opening 1 Mirai Nikki

Mirai Nikki dans Manga