27/01/2016
Le Garçon et la Bête
Année : 2015
Genre : Fantastique, Tranche de Vie
Réalisateur : Mamoru Hosoda
Synopsis : Ren est un jeune garçon qui s'est enfui de chez lui suite à la mort accidentelle de sa mère. Il croise au milieu de la foule du quartier de Shibuya deux silhouettes monstrueuses, dont l'une lui propose de devenir son disciple. Cet individu immense se prénomme Kumatetsu, et est un puissant guerrier qui souhaite devenir le prochain seigneur du Monde des Bêtes. Seulement Kumatetsu a un caractère épouvantable, et Ren va devoir s'y faire...
Mon avis : Je suis allée voir le film le jour même de sa sortie, c'est dire si je l'attendais avec impatience. Le Garçon et la Bête est le septième long-métrage du réalisateur Mamoru Hosoda, et sa quatrième œuvre originale. En quatre films, le bonhomme a déjà une sacrée réputation ! La Traversée du Temps, Summer Wars et bien entendu Les Enfants Loups... des œuvres qui ont toutes marquées le cinéma d'animation japonais.
Ren, ce petit humain au caractère bien trempé se retrouve disciple de cet ours insupportable, véritable rustre. De cet étrange duo naît une étrange relation, pas tout à fait de père et fils, mais pas tout à fait de maître et disciple non plus. Les deux apprennent de l'autre, et développent une puissance qu'ils n'auraient en aucun cas pu atteindre seuls. Leurs disputes incessantes sont drôles : ils se crient dessus, ils se remettent en question, mais au final, ils sont comme un seul être dans deux personnes différentes, et nouent une complicité que d'autres leur envient. Ils ont réussi à combler leur solitude, et ne se rendent pas compte tout de suite que c'était ce qu'ils attendaient.
Ren fini cela dit par se demander à quel monde il appartient. S'il est attaché à la figure de père que représente Kumatetsu, il est irrémédiablement attiré par son propre monde et ses propres origines. A qui doit-il être fidèle, finalement ? La part d'ombre qu'il possède au fond de lui dépend-elle de la réponse à cette question ?
Avec un esthétisme certain, une animation maîtrisée et des graphismes au top, le réalisateur nous donne encore une fois un coup de poing dans les dents. Il y a un énorme effort du coté de la musique, avec des morceaux classiques entraînants qui apportent une fabuleuse dynamique à certaines scènes. J'ai aussi trouvé l'humour beaucoup plus présent ! Les relations au départ houleuses des deux hommes engendrent tout un tas de situations comiques qui touchent dans le mille. On regarde le film avec un sourire aux lèvres. Les personnages secondaires sont tous attachants et l'univers dans lequel ils évoluent permet d'explorer leur personnalité, de les comprendre et de les aimer.
Si j'avais un seul petit reproche à faire à ce film qui m'a pourtant enchantée, c'est cette infime et minuscule petite frustration que j'ai ressenti à la fin. Reste que Le Garçon et la Bête vient affirmer un peu plus le talent de Hosoda, qui nous prouve une fois encore qu'il en a sous le capot. Il y développe des thèmes qui lui sont chers, particulièrement celui de la famille, que l'on retrouvait déjà dans les Enfants Loups ou Summer Wars. Bref, une vraie petite perle quoi.
Sachez aussi qu'une adaptation en manga a été réalisée par Renji Asai et que le premier tome est déjà disponible aux éditions Kazé ;) Plus aucune raison de passer à côté !
Ma note : 18/20
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30/05/2014
L'île de Giovanni
Année : 2014
Réalisateur : Mizuho Nishikubo
Genre : Historique, Drame, Tranche de vie
Synopsis : Sur l'île de Shikotan, Junpei vit avec son petit frère Kanta et leur famille dans une petite maison sur la côte. Nous sommes en 1945, les japonais viennent de perdre la guerre. Au lendemain de la défaite, l'armée soviétique vient s'installer sur l'île, bouleversant de manière drastique le mode de vie de ses habitants. Junpei et Kanta, se nommant eux-même Giovanni et Campanella en hommage aux héros de leur livre préféré, vont devoir être courageux et faire face à ce qui les attend. Ils vont au passage rencontrer une jeune demoiselle russe nommée Tanya.
Mon avis : J'ai vu la bande annonce sur les réseaux sociaux il y a quelques semaines. Par chance, une petite salle de cinéma pas très loin de chez moi le diffusait, et re-par chance, c'était un mercredi après-midi ou je m'emmerdais particulièrement. Alors au lieu d'essayer vainement de compter jusqu'à dix millions (après douze, je perds le fil), j'ai décidé de me bouger les fesses en ville pour le visionner. Hashtag ma vie. De quoi on parle déjà ?
Les graphismes ne me plaisaient pas tant que ça au début, j'aime bien quand c'est un minimum détaillé, ombré, et que de jolies couleurs soutiennent le tout. En fait, j'ai complètement changé d'avis en plein milieu du film : ces graphismes et ce chara design épurés permettent de mettre parfaitement en scène la simplicité de la vie de Junpei et Kanta. Malgré leur routine ou aller à l'école et jouer avec une petite locomotive sont les principales activités, les deux petits garçons sont heureux. Les jolies couleurs sont quant à elles bien présentes, en harmonie avec le reste.
L'arrivée de l'armée russe va tout chambouler sur l'île : un climat de peur s'installe tout d'abord, un effroi face à l'inconnu que la barrière de la langue rend plus intense encore. Les japonais se retrouvent acculés par ces "Russkofs" sortant de nul part, leur nourriture est rationnée, leurs sorties limitées, leur liberté abolie.
Malgré cette tension omniprésente, Junpei et Tanya vont devenir amis, et au même titre, les relations entre japonais et russes vont se détendre peu à peu. La scène de l'école, ou la classe japonaise se met à chanter russe et vice versa est très touchante. Aucun des enfants présents n'a choisi la situation dans laquelle la guerre les a plongés, mais ils décident d'y faire face et plus que tout, d'être en bonne entente avec les autres.
Quand le bonheur semble enfin être à portée de main, la réalité les rattrape de nouveau lorsque tous les japonais sont déportés. Ils sont envoyés dans des camps de travaux forcés, dans le froid d'un pays étranger, parfois sans leur famille. C'est peut-être à ce moment précis que l'on prend pleinement conscience du drame dans lequel nous sommes plongés petit à petit. Plus d'échappatoire n'est possible pour eux, et pourtant...
Le rapprochement avec une autre histoire dramatique du même genre s'est imposé de lui-même. En effet Le Tombeau des Lucioles a, de par son contexte historique identique et des thèmes abordés similaires, quelques points communs avec L'île de Giovanni, même si le premier reste, pour ma part, bien plus tragique et plus dur à regarder. Ici, la réalité est entrecoupée de passages laissant place à l'imaginaire des deux petits garçons, et c'est peut-être ce qui leur permet de tenir. Cela rend la vérité plus facile à supporter, et plus simple à accepter.
Bien évidemment, je n'ai pas pu m'empêcher de verser une larme, parce que, voilà c'est comme ça, à un moment il faut que ça sorte ^^.
J'ai beaucoup aimé, et je vous implore d'aller voir L'île de Giovanni aussi, trop peu de films japonais sont à l'affiche dans nos salles pour ne pas en profiter =) Nous n'étions que sept dans la salle, et cela mérite infiniment plus.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
Ha, et le premier qui m'interpelle en me faisant remarquer que le cheval de la famille s'appelle Hana, je fais la tronche.
Ma note : 15/20
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01/03/2014
Bouddha : le grand départ
Année : 2011
Réalisateur: Morishita Kozo
Genre : Fantastique, Drame, Historique
Synopsis: Chapra est un esclave. Fatigué du sens que prend sa vie, il décide de tout faire pour aller au plus haut dans la hiérarchie sociale et montrer ainsi à tous qu'un esclave à aussi le droit de vivre. En même temps, au royaume de Shakya, les époux royaux viennent de donner naissance à leur premier enfant, Siddhartha. Élevé dans le luxe de la souveraineté, Siddhartha va apprendre au fur et à mesure du temps, que la vie n'est en rien comme il l'avait imaginée. Elle est plus dure, plus cruelle et impitoyable, dans un monde ou la guerre et la famine ravagent la population. Il va alors essayer de lutter contre son destin, quitter son royaume, et devenir celui que l'on appellera plus tard Bouddha.
Mon avis : Première partie d'une trilogie tirée directement d'une oeuvre d'Osamu Tezuka (le papa d'Astro Boy), j'attendais beaucoup de cette adaptation. Je n'ai pas lu l'oeuvre originale, mais j'étais très curieuse de connaitre l'origine de Bouddha et de la religion qui en découle et existe de nos jours. Je m'attendais en fait à une histoire ressemblant au Prince d'Egypte dans sa trame scénaristique (Dreamworks, 1998). Un jeune garçon se réveille fils de roi, découvre l'atrocité de la vie et la souffrance de ces semblables, et part en quête de la vérité dans un voyage initiatique qui lui permettra d'aider son prochain. Dans Bouddha : le grand départ, c'est plus ou moins le cas, mais j'ai trouvé la réalisation assez maigrichonne quant au sujet abordé, et l'animation assez hésitante. L'adaptation ne reprend pas le chara design particulier et original d'Osamu Tezuka mais en possède un assez sobre, à l'échelle du reste du film en fait. Pour faire bref, je n'ai pas su ni pu rentrer au cœur de l'histoire et apprécier chacun de ces aspects.
Siddhartha ne me parait pas être quelqu'un d'éveillé, ou qui essaye de comprendre le sens de la vie. Pour moi, il est naïf et ignorant, résigné et coincé derrière ses propres capacités, n'osant s'avancer au devant des choses. Sa faiblesse et son impuissance sont trop grandes, et ses questions trop vaines (Pourquoi fait-on la guerre ? Pourquoi faut-il se battre ? Pourquoi les gens s’entre tuent-ils ? Pourquoi que le ciel, il est bleu ? Je schématise, mais en gros c'est ça). Sans pour autant me paraître antipathique, il ne m'a pas non plus paru attachant. La naissance de Siddhartha apparaît comme un signe du ciel, mais le personnage est assez terne, finalement. Chapra en revanche a plus retenu mon attention : ce gamin sorti des bidonvilles se bat bec et ongles pour obtenir la vie qu'il souhaite, et sauver ainsi sa mère de l'esclavage (même si en passant, il vole la vengeance de son ami Tatta, ce qui n'est pas très héroïque).
Cependant une question subsiste dans mon humble cervelle: quel est le rapport entre Siddhartha, le futur Bouddha, et Chapra, qui deviendra le général du camp ennemi ? Les deux personnages que l'on suit d'un bout à l'autre du film ne se croiseront en tout et pour tout qu'une seule fois, sans pour autant que cela ait une influence sur la vie de l'un ou de l'autre... C'est comme si le film racontait deux histoires différentes, qui n'ont finalement pas grand chose en commun. Ou alors je suis complètement passée à côté...
Il y a peu de scènes impressionnantes, et même quelques incohérences et illogismes qui m'ont un peu dérangés. Une bande son qui ne m'a pas marquée plus que ça, je trouve même que le doublage laisse à désirer (j'ai trouvé que ça manquait de tonalité et d'expression parfois). Aussi, le film aurait gagné à être plus émouvant en s'appuyant sur les passages illustrant la misère du peuple par exemple. Or on passe assez rapidement dessus, et les quelques séquences supposées poignantes m'ont laissées totalement indifférente. J'ai en revanche bien apprécié la petite touche de fantastique que l'on retrouve dans le personnage de Tatta notamment. Pour l'instant on ne sait pas trop ou cela mène, mais cela apporte un peu de consistance au monde spirituel comme on le perçoit dans le film.
Alors le sujet reste quand même intéressant : malgré la faiblesse de la réalisation, je ne me suis pas ennuyée et j'ai suivi avec intérêt les péripéties des différents protagonistes. Je pense regarder la suite quand elle sera disponible, car ce n'est que le début du voyage pour Siddhartha, et je suis curieuse de savoir ce qu'il va se passer ensuite. J'espère qu'il va grandir et prendre un brin de maturité, et pas simplement se raser la tête en se baladant à moitié nu dans la montagne. Si on pouvait atteindre la sagesse ainsi, ça fait un moment que je me baladerais le fessier à l'air dans les stations de ski pyrénéennes.
Et vous, qu'en avez-vous pensé ?
A bientôt pour la suite ;)
Ma note : 11/20
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09/01/2014
Hal
Année : 2013
Réalisateur : Makihara Ryoutarou
Genre : Drame, Romance
Synopsis : Hal (ou Haru) est mort dans un accident d'avion. Ce drame a dévasté Kurumi qui éprouvait de profonds sentiments pour le jeune garçon. Depuis, la jeune fille a perdu toute raison de vivre, et reste cloitrée chez elle, laissant le temps passer. Mais un jour, Q01, le robot du grand-père de Kurumi, vient frapper à sa porte en ayant pris l'apparence de Hal, dans le but d'aider la jeune fille à retrouver gout à la vie.
Mon avis : J'ai vu la bande-annonce de Hal il y a un bon moment maintenant, et j'avais complètement oublié son existence jusqu'à ce que je découvre sa sortie en vostfr sur mon site de streaming préféré (le streaming c'est mal, acheter les DVD, c'est bien !). Ayant un faible pour les histoires dramatiques et connaissant le talent des japonais en la matière (Ano Hana, Les Enfants Loups, Le Tombeau des Lucioles et j'en passe) je me suis jetée dessus.
On commence en grande pompe avec le crash de l'avion. Oui, un dessin animé qui commence avec la mort du protagoniste qui donne son nom au film, ça existe. Je sais d'avance que mes glandes lacrymales vont prendre cher mais je continue quand même. L'animation est assez banale pour un film, comme le chara design d'ailleurs, en fait cela correspond plus a un format OAV. Il dure 55 minutes environ, ce que j'ai trouvé un peu court et l'histoire aurait gagné à être un peu plus développée avec quelques minutes de plus.
Q01 l'adorable petit robot rebaptisé Hal entre en possession d'un Rubik's cube sur lequel le véritable Hal et Kurumi ont dans leur enfance marqué des souhaits, des choses qu'ils auraient souhaité réaliser tous les deux. J'aurais aimé que Q01 essaye de réaliser tous les souhaits de Kurumi par exemple, or le rubik's cube devient un détail lorsque le film avance, alors qu'on le met en avant au début.
Le film alterne passages poignants (le crash, le passé de Hal, la scène du festival) et passages un peu slice of life, ou Q01 s'évertue à redonner le sourire à Kurumi. L'OST est assez simplette, mais comporte quelques mélodies mélancoliques qui pendant que l'on admire les jolies couleurs du film m'ont juste données envie d'appeler ma grand-mère pour lui dire que je l'aime fort. +1 pour la scène du festival, très saisissante et assez inattendue.
Hal est donc un film tragique mais très beau, même si son format court est pour moi un inconvénient. Ce qu'on en retient est une histoire triste mais qui donne envie de profiter de la vie sans attendre. Ce n'est pas une œuvre qui traversera le temps, mais elle mérite tout de même d'être vue car elle est très touchante =)
Ma note : 13/20
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06/07/2013
Berserk - L'âge d'or
Année : 2012-2013
Réalisateur : Toshiyuki Kubooka
Genre : Historique, Action, Fantastique
Synopsis : Un mercenaire du nom de Guts se retrouve engagé dans la Troupe des Faucons, dirigée par un certain Griffith, qui porte un mystérieux médaillon et souhaite devenir roi du pays...
Mon avis : Je vais décomposer tout ça en fonction des films, on s'y retrouvera mieux ;) A savoir que l'histoire originale est tirée du manga Berserk de Miura Kentarou, qui ne compte pas moins de 37 tomes sortis au Japon et 36 en France, chez Glénat. Pour les avoir dévoré en quelques jours, je peux vous assurer qu'il y a du niveau. A ce jour, j'attend le chapitre 334, et bon dieu que c'est long... La trilogie des films reprend la série animée de 1997 : elle raconte l'histoire allant des tomes 2 à 12 si ma mémoire est bonne, intitulée l'Âge d'or. Voilà je pense qu'avec ces renseignements, on a le strict minimum =)
(Attention aux spoilers !)
Berserk - l'âge d'or partie I - L'oeuf du roi conquérant
Cette première partie conte la rencontre entre Guts, brute épaisse imbattable en combat, et Griffith, chef de la Troupe des Faucons, mercenaires très demandés car toujours victorieux. Guts vit sa vie au jour le jour, avec dans sa tête des souvenirs effroyables qui le poussent à aller toujours plus loin dans le combat. Il ne se bat que pour se tester, et il met sa vie en jeu à n'importe quel prix. Au pire, bah il meurt. Sa rencontre avec Griffith, seul être humain l'ayant vaincu à ce jour, va lui faire avoir un autre regard sur le monde. Il va pour la première fois risquer sa vie pour quelqu'un d'autre, et tout particulièrement dans l'optique d'aider Griffith à réaliser son rêve ambitieux de devenir roi.
La relation qui lie les deux personnages est très profonde, c'est une amitié vraiment puissante et indéfinissable. Mais sous les propres paroles de Griffith, Guts va douter du sens qu'il a donné à sa vie. A quoi bon aider quelqu'un à réaliser son rêve, si nos propres rêves sont destinés à rester dans l'ombre ? On sent que Guts est partagé : rester avec la Troupe des Faucons à laquelle il s'est attaché, ou continuer sa propre route afin de donner un sens à son existence et être l'égal de Griffith... De plus, ce dernier cache un destin plus que mystérieux et sombre, en rapport avec un pendentif étrange nommé Behelit...
J'ai adoré. Je sais que je dis souvent que j'ai adoré, mais n'empêche que j'ai adoré. L'animation est magnifique, même si comme à mon habitude je ne suis pas fan du mélange 2D/3D, les combats sont du coup très dynamiques et on a les yeux qui bougent tout le temps pour ne louper aucun détail. Le scénario est travaillé, sans faille, on suit l'évolution des personnages avec intérêt, et on peut presque sentir que l'orage approche et qu'une tempête ne va pas tarder à éclater... Le chara design est propre, fidèle au manga mais retravaillé pour l'occasion. Bref, c'est énorme. Le générique démonte (Aria de Hirasawa Susumu). C'est assez violent, donc attention pour les publics assez jeunes ! Mais moi j'm'en fous, pfeu, parce que je suis pas un bébé.
Berserk - l'âge d'or partie II - La bataille de Doldrey
La coopération entre Guts et Griffith a atteint son paroxysme, mais le malaise que Guts a ressenti suite aux paroles de Griffith ne s'est pas estompé. Après la victoire de la Troupe des Faucons face à la forteresse de Doldrey, quelque chose doit changer, et c'est la raison pour laquelle Guts décide de partir.
Cependant Griffith est loin de l'accepter : il ne peut concevoir que ce qu'il a désiré un jour veuille le quitter, cela voudrait dire qu'on lui met des obstacles sur la route qui mène à son rêve, et ma foi ce n'est pas dans son programme. Bien qu'attachant, Griffith apparait alors arrogant. Les deux compères s'affrontent dans un ultime combat, dont Guts sort vainqueur. Le chef des Faucons est anéanti, plus rien n'a de sens, ni son rêve, ni sa vie et le sens qu'il lui a donné. Il va alors dans la chambre de la princesse Charlotte, ce qui sera à l'origine d'un grave incident diplomatique qui le mènera à sa perte...
Cette deuxième partie illustre comment un fossé béant s'est creusé entre les aspirations de Griffith et celles de Guts. Ce dernier s'en veut de faire de la peine à celui qu'il considère déjà comme son seul ami, mais Griffith est déchiré de l'intérieur...
J'ai trouvé que c'était bien mis en scène, on voit presque le coeur de Griffith se briser devant nos yeux. La scène du bal était un peu longue, mais on est heureux de voir les personnages en profiter, car on sent que ça ne va pas durer... Un petit clin d’œil au manga avec l'apparition de personnages qui deviendront plus tard des personnages principaux comme Puck, Farnese ou encore Serpico (que l'on peut voir dans le générique toutefois =). On quitte ensuite Guts avec un gout amer dans la bouche, un gout qui ne laisse rien présager de bon...
Berserk - l'âge d'or partie III - l'Avent
Guts revient, un an après son départ précipité de la Troupe des Faucons. Il apprend par ces derniers que Griffith pourri dans les geôles du palais, et il promet d'aider à le délivrer avant de s'en aller à nouveau. Casca et lui deviennent plus ou moins un couple, et la jeune femme, bien que fascinée par Griffith, se laisse emporter par le bonheur de revoir Guts. Mais rien ne fonctionne comme prévu : après un an de tortures abominables, l'ancien chef des Faucons est à peine vivant, il a du mal à croire que Guts est revenu pour lui...
Au fur et à mesure, on va s’apercevoir que, certes le corps de Griffith est très amoché, mais que son esprit est bien pire. C'est la jalousie et l'envie de vengeance qui s'emparent de cette maigre carcasse, et bien qu'il ne puisse plus parler, on sent qu'il a de la haine et énormément de rancoeur envers Guts, qui a fait de lui l'être brisé qu'il est devenu... De plus, Casca qui ne vivait que pour lui l'abandonne également, c'en est trop. Lorsque Griffith retrouve le Béhélit, c'est la fin. Les Dieux de la causalité lui offrent l'ultime place de Dieu, mais lui demandent du sang comme paiement, le sang de ses anciens camarades comme sacrifice... c'est la que commence le massacre.
Cette ultime film clôturant la trilogie est d'une extrême violence ! On commence doucement, avec la réunion de Guts et de Casca, mais on monte crescendo pour ne jamais redescendre sur terre. Beaucoup de souffrances et des scènes que j'ai eu un peu de mal à regarder comme le viol (?) de Casca. A ce moment, Guts est à deux doigts de sombrer dans la folie, j'avais les yeux grands ouverts tellement j'attendais la suite O_O J'ai eu l'impression qu'il y avait un peu moins de 3D, peut-être car il y avait moins de scènes de batailles comme lors des deux précédents films. Cet épisode s'éloigne un peu des deux précédents en écartant le thème de la conquête territoriale pour rentrer pleinement et surement dans la dark fantasy, à nos risques et périls.
Bilan global : Vous avez intérêt à regarder ça tout de suite et à me dire ce que vous en pensez ! Attention toutefois aux âmes sensibles, car la trilogie contient des scènes un peu osées (nan mais genre vraiment) que ce soit au niveau du sexe ou de la violence, il n'est donc pas recommandé aux plus jeunes (dit-elle en souriant, encore traumatisée). Certaines sources nous soufflent à l'oreille que Berserk, c'est loin d'être fini, vrai ou faux ? J'en sais rien, je suis pas un Dieu de la causalité moi.
Ma note : 19/20
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25/06/2013
Kotonoha no niwa
Année : 2013
Réalisateur : Shinkai Makoto
Genre : Slice of life, Romance
Synopsis : Takao rêve de devenir cordonnier, et ne s'interesse pas à sa vie de lycéen. C'est pourquoi il a décidé de sécher les cours les jours de pluie, et de s'abriter sous un porche dans un jardin, pour dessiner des chaussures et être tranquille. Mais une jeune femme s'y abrite également...
Mon avis : Ce qui nous frappe dès les premières images du film (car malgré sa durée de 45 min, il s'agit bien d'un film) c'est la beauté des couleurs et la qualité de l'animation. Si je parle souvent des données techniques en fin d'article, je ne peux pas passer aujourd'hui à côté de cette explosion de couleur pastelles qui vous rend nostalgique et ému, et qui vous donne l'envie de vous mettre à l'abri sous les couvertures en compagnie de votre doudou préféré, à l'instar de Takao sous le porche du jardin public... Loin se trouve la scène de pluie représentée par quelques traits blancs et obliques, répétés à l'infinis pour simuler l'averse ! Ici, il pleut à l'intérieur même de votre écran, c'est magnifique à regarder, poétique, onirique... Juste fabuleux.
Rien que pour le visuel, Kotonoha no niwa vaut le coup, mais qu'en est-il de l'histoire ? Takao est jeune, il a toute la vie devant lui, et au fond, il sait déjà ce qu'il veut en faire : son dada, c'est fabriquer des chaussures. Il se laisse porter par le courant qu'est la vie lycéenne, mais au fur et à mesure, va finir par y nager à contre courant, et ce à la rencontre de Yukino. Cette rencontre pluvieuse lui libère l'esprit et lui permet d'avancer, un peu comme les chaussures qu'il se fabrique. Cette demoiselle d'une dizaine d'année son ainée va littéralement l'inspirer, et lui permettre de vivre.
Mais la saison des pluies se termine soudainement, et bien que rien de les empeche de ne pas se voir lors des beaux jours, ce règlement arbitraire de ne se voir que lors d'une averse va les perturber tous les deux... Ils sont déjà dépendants l'un de l'autre, ils se comprennent, ils se cherchent...
J'ai été très touchée, particulièrement à la fin. On ne souhaite que du bonheur pour Takao, qui n'est en aucun cas un méchant garçon, il veut ce que n'importe qui souhaite : vivre, et si possible en compagnie de celle qu'il aime =)
Ma note : 16/20
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17/06/2013
La traversée du temps
Année : 2006
Réalisateur : Mamoru Hosoda
Genre : Fantastique, School Life
Synopsis : Makoto vit une vie paisible en compagnie de ses amis Chiaki et Kosuke. Pas très assidue en classe, elle préfère largement jouer au baseball, manger des flans et ne pas s'interroger sur son futur... Un jour qu'elle est chargée de ranger des fournitures scolaires, elle se fait surprendre par un inconnu, et découvre un étrange objet qui la fait voyager dans la temps...
Mon avis : J'aime beaucoup les histoires qui ont pour sujet les voyages dans le temps.... Le temps est quelque chose qui me fascine et je suis toujours curieuse de savoir ce que les gens ont a dire sur ce sujet...
Makoto se voit donc offrir par hasard le pouvoir de jouer avec le temps... Et elle en profite donc pour régler tous les petits soucis de sa vie, qui la blamerait pour ça ? Qui ne profiterai pas de pouvoir éviter tous les petits tracas quotidiens pour ne profiter que des bons moments ? Mais au fur et à mesure, elle se rend compte que ces actions ont toujours un retentissement sur la vie d'autrui, et elle va l'apprendre à ses dépents... S'en suivra une culpabilité naissante qui va grandir au fond d'elle...
Le temps est complexe ! Et a vouloir régler tous les problèmes, elle va en creer d'autres...
On apprend que finalement, son ami Chiaki vient du futur dans le vain espoir d'apercevoir un tableau, qui a disparu depuis longtemps à son époque... Cette histoire de voyage dans le temps devient alors une histoire d'amour, une histoire que l'on sait d'avance qu'elle sera impossible, sauf si Makoto se montre patiente, afin de rejoindre Chiaki, on ne sait ou, on ne sait quand =) même si l'histoire n'est pas une histoire triste en soit, on ne peut s'empecher de ressentir de la peine, car on ne sait pas s'ils se retrouveront un jour (même si on essaye de s'en persuader pour ne pas fondre en larme...)
Makoto a une tante qui la conseille sur les voyages dans le temps. Il se trouve que c'est un clin d'oeil, car ce personnage est en réalité Yoshiyama Kazuko, l'héroine du manga original =) Je pense lire le manga prochainement, la curiosité est trop forte !
Question technique, on ne présente plus Mamoru Hosoda, à qui l'on doit également Summer Wars ou plus récemment Les enfants loups Ame et Yuki, c'est une valeur sure, on est certain de ne pas s'ennuyer devant son écran =) Je l'ai vu en VF, le film reste agréable même si la voix de Makoto à tendance à nous saouler de temps en temps (je pense notamment à la première fois ou elle remonte le temps, ou pendant deux minutes elle gémit, la c'est limite insupportable ^^) Le chara design est assez commun, avec des personnages assez simples et peu détaillés, mais qui ont cependant une personnalité qui contraste avec cette simplicité. J'ai beaucoup apprécié la relation qui lie les trois personnages principaux, qui déteint particulièrement avec ce que l'on peut trouver dans d'autres histoires. Ils sont vraiments amis, pas de chichis entre eux, ça faisait très réaliste =) Pour la bande son, on a quelques musiques sympas, mais la encore rien d'exceptionnel, juste ce qu'il faut.
La traversée du temps reste un de mes coups de coeur, et c'est un film qui nous laisse un gout doux-amer, ça finit bien, et en même temps on a cette petite boule au fond du ventre, qui nous illustre que l'histoire n'est pas terminée et que c'est ensuite à notre propre imagination de faire le travail ;) Il reste que c'est un film que je conseille, car l'on passe un agréable moment... Et n'oubliez pas : "Time waits for no one..."
Ma note : 15/20
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27/05/2013
Le Roi des Ronces
Année : 2009
Réalisateur : Katayama Kazunoshi
Genre : Fantastique
Synopsis : Un nouveau virus mortel du nom de Medusa a fait surface sur la planète, ne laissant aucune chance à ceux qui en sont porteur... Une société à vue scientifique met alors au point un programme de cryogénisation, qui après avoir sélectionné une centaine de sujets, les congèlera au fin fond d'un chateau controlé informatiquement, en attendant le jour ou un antidote sera découvert. Kasumi fait partit de ces sujets selectionnés, elle abandonne donc contre son gré sa soeur jumelle Shizuku à l'entrée du chateau, mais garde espoir de la retrouver un jour... Mais alors que la cryogénisation s'est bien déroulée, tout les patients se réveillent de leur sommeil artificiel, et s'apperçoivent que le chateau est envahit de ronces, et de créatures monstrueuses...
Mon avis : Le roi des ronces est vraiment un film magique. Dès la première scène du film, on est tout de suite dans l'ambiance : en effet, une jeune femme atteinte du virus Medusa s'est "calcifiée", et s'est transformée tout doucement en pierre (référence bien sur à le Méduse, cette créature de la mythologie grecque qui vous changeait en pierre d'un seul regard...). Elle tombe d'un immeuble, révelant aux passants le destin de tout ceux atteint de cette maladie... La société est en panique, le virus tue et personne n'est épargné ! C'est sans compter une société scientifique et leur programme de cryogénisation. Kasumi se retrouve par hasard sujet de l'expérience, mais refuse de laisser sa soeur Shizuku seule dans un monde ou Medusa tue sans distinction. La panique et la résignation de certains personnages face à la maladie est très bien retranscrise, on sent vraiment que cette cryogénisation est la dernière chance pour la survie de l'humanité, c'est "qui ne tente rien n'a rien"...
L'intro du film est bien réalisée, les personnages principaux sont introduits correctement, on retrouve un équipe un peu clichée composée de l'intello, du bad boy, de la blonde, du gamin, du relou... Et pourtant ! On s'attache rapidement à ses personnages qui en plus de devoir échapper à des tonnes de bestioles toutes plus affreuses les unes que les autres, doivent vivre avec la hantise de voir le virus dont ils sont porteurs sortir de sa phase de latence... Leur but ultime : s'échapper de ce chateau devenu hanté par tous les moyens.
Mais au fur et à mesure de leur petite escapade au fin fond du chateau et avec un background de conte de fée, on remarque que ce n'est pas si clair : ou est passé le personnel du chateau ? Que font ses créatures la ? J'ai adoré l'histoire : dans un monde ou la société ne vit que pour l'informatique et la science, c'est ici le rêve et l'imaginaire qui a repris le dessus... l'imaginaire n'a pas de limite, et il est terrible de s'en defaire...
Question technique maintenant !(Je remercie encore Coyote Mag de m'avoir permis de gagner ce fabuleux film). Le DVD édité par Kazé, bien qu'un peu cher (je vais pas raler hein, je l'ai pas payé...) est de bonne qualité avec la possibilité de voir le film en VF ou en VOSTFR. D'abitude je me jette sur la vostfr, mais la j'ai opté pour la VF, qui est pas mal du tout (excepté la voix de Kasumi qui est un peu trop perchée à mon gout)... Les musiques sont sublimes et particulièrement le thème principal. Le graphisme est propre et soigné, avec un chara design semblable à ce que l'on peut voir aujourd'hui. Je ne suis pas fan du mélange de la 2D et de la 3D, mais ça passe bien quand même une fois que l'on s'est habitué. C'est donc un film que je recommande particulièrement à ceux qui sont friants d'histoires melant réalisme et imaginaire, jetez vous dessus !
Ma note : 16/20
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16/04/2013
Les enfants loups, Ame et Yuki
Année : 2012
Réalisateur : Mamoru Hosoda
Genre : Drame, Slice of life, Fantastique
Synopsis : Hana est étudiante sur les bancs de la fac. Un jour, alors qu'elle est en classe, elle le voit pour la première fois. Il est seul, il prend des notes, mais ne semble pas vouloir se lier aux gens. C'est alors qu'Hana va vouloir en savoir plus sur lui, et apprendre une nouvelle improbable mais vraie : c'est un homme-loup. Tout deux vont ensuite s'aimer et vivre ensemble, jusqu'à la naissance de leur premier, puis de leur deuxième enfant :Yuki et Ame.
Mon avis : (Attention aux spoilers, y'en a tout plein). Peu de films d'animation m'ont fait pleurer, j'entends par là pleurer à chaudes larmes comme si le monde s’arrêtait demain et que vous n'aviez pas eu le temps de dire au revoir à votre mamie, pleurer comme quand Jack Dawson sombre en mode glaçon au fin fond de l'Atlantique, pleurer comme quand le plus grand gorille du monde tombe malgré lui de l'Empire State Building, pleurer comme quand John Coffey nous raconte son histoire... Mais je m'égare.
Parmi ces films d'animation, que je vous recommande si vous avez envie de purger vos glandes lacrymales, il y a par exemple Le Tombeau des Lucioles, Toy Story 3 (je blague pas, la scène de la décharge est juste dramatique) et plus récemment Les Enfants Loups, Ame et Yuki.
Hana est une jeune fille banale, qui rencontre tout à fait par hasard le futur père de ses enfants. Elle est intriguée par lui, et va finalement devenir son amie, puis bien plus. Les vingts premières minutes du film content donc leur rencontre, puis leur vie ensemble jusqu'à la naissance de leurs enfants. Ensuite et sans prévenir, nous prenons un premier coup de poignard en plein cœur : le père dont nous ignorons le nom disparaît.
J'avais lu dans le résumé du film sur un site quelconque que "le père disparaissait". J'ai donc été absolument scandalisée, choquée, toute retournée quand cette disparition est un euphémisme signifiant en fait que le père meurt tragiquement sous sa forme de loup, surement heurté par une voiture, qu'il finit sa vie à moitié noyé dans un canal, puis est emballé dans un sac plastique comme n'importe quelle carcasse, pour enfin finir dans un camion poubelle. Cette scène est juste déchirante : Hana ne peut rien faire, elle regarde l'homme de sa vie être jeté aux ordures comme n'importe quel déchet. Nous sommes aussi impuissants qu'elle, et c'est un sentiment horrible. Je vous avoue qu'à ce stade, j'étais déjà pas mal atteinte neurologiquement.
Si on survit psychologiquement à la scène précédente, la suite du film raconte l'éducation des enfants de Hana : pas facile de concilier l'éducation de deux bambins pouvant se transformer en loup quand bon leur semble ! Mais la jeune mère ne se laisse pas décourager, et jure devant la photo de son chéri qu'elle ira jusqu'au bout !
Yuki est une petite friponne, fière d'être un loup mais souhaitant au fond d'elle se lier aux humains. Ame est un petit garçon timide et effacé qui aurait préféré naître comme tout le monde... Seulement au fur et à mesure du film, les rôles s'inversent : Yuki a réussi a se créer une place parmi les humains, et ne veut plus être différente. Au contraire, Ame trouve sa place et s'affirme en tant que loup : c'est ce qu'il veut être, et même Hana ne le fera pas changer d'avis. Deuxième coup de poignard : le départ d'Ame, partant faire sa vie en tant que loup dans la forêt. J'étais juste folle de chagrin. Je détestais la terre entière de m'infliger ça.
Vous l'aurez compris, l'histoire, bien que merveilleusement menée est juste incroyablement triste.
Niveau graphique, j'adore ! Un style qui ressemble de près ou de loin aux Ghibli que l'on connait, sans trop de détails, juste ce qu'il faut pour donner une âme aux personnages. Les décors sont excellents et l'animation est sublime : je retiens notamment la scène ou la petite famille se retrouve sous la neige, qui est vraiment adorable. Niveau musique, rien ne m'a particulièrement marqué, mis à part le thème principal qui me fait pleurer comme pas possible et qui s'intitule "Okaasan no Uta", littéralement "La Chanson de la Mère".
Si j'avais un petit reproche à faire, ce serait qu'il y a quelques longueurs (comme quand Hana se met à faire son potager), mais cela reste quand même agréable à regarder, et puis au moins, on relâche nos nerfs et on se dit qu'à part une patate qui germe, rien de grave ne peut arriver. On peut se moucher en paix, et essuyer nos larmes en attendant la prochaine bombe.
Les Enfants Loups est donc un film que je recommande absolument, tant par la beauté du spectacle que pour son histoire originale et humaine =)
Ma note : 17/20
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21/05/2012
Paprika
Année : 2006
Réalisateur : Satoshi Kon
Genre : Fantastique, Romance
Synopsis : C'est la panique dans le département des sciences : un voleur s'est emparé de plusieurs DC Mini, ces machines permettant de s'introduire dans le reve des gens et de sonder le moindre tréfond de leur esprit. Seulement voila, le voleur essaye aussi de se débarasser de tous les scientifiques ayant travaillé sur le projet ! Ces derniers vont donc tenter de retrouver l'individu, mais entre rêve et réalité, il va falloir s'y retrouver... heureusement que Paprika est la pour leur donner un coup de main.
Mon avis : Pas mal ! J'ai beaucoup pensé au Voyage de Chihiro à la vision de ce film, car on est également dans un univers fantastique et onirique qui est vraiment troublant et magique à la fois. La musique est très sympa, le chara design parfait, les couleurs et l'animation sont également géniales, on passe vraiment un super moment devant sa télé ! Je l'ai vu en VF, et elle est plutot réussie, même si de temps en temps, les dialogues manquent un peu de tonalité, on ne s'endort pas devant et on a pas de voix trop débiles ^^ Le scenario quant à lui est un peu confus, mais personnellement j'ai été passionnée par la vision du rêve et de l'imaginaire, ainsi que de leur relation avec la réalité, c'était vachement prenant même si au final, on peu se retrouver un peu perdu... J'ai un peu moins apprécié le personnage du commissaire, qui arrive un peu par hasard dans toute cette histoire, mais le personnage de Paprika est super je trouve ! Bref, un film à voir, très beau, très coloré avec une histoire mignonne pleine de choses invraisemblables, mais c'est ça qui en fait tout le charme ;)
Ma note : 16/20
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