01/04/2015
Kesstalu - Mars 2015
Erased T4 de Kei Sanbe (Ki-oon)
Cette histoire aura raison de moi. Non seulement le scénario ne souffre d'aucune faille, mais il se suit en étant totalement sous pression tant les péripéties sont surprenantes.
Satoru est au début de ce volume de retour en 1986, dans les années ou il était à l'école primaire et surtout lorsque la petite Kayo était encore en vie. Il commence à comprendre de mieux en mieux ce qu'il doit faire pour sauver les gens qu'il aime, et il se rapproche également du coupable, celui qui lui a un jour lancé ce regard glaçant qu'il n'a jamais pu oublier... De manière très étrange, ce tome se termine bien, mais comme le calme avant la tempête, on sent que quelque chose cloche...
Un très bon tome là encore, dans la continuité des précédents et dont on attend la suite avec plus que de l'impatience : une terrible excitation. Ce thriller fantastique est à lire absolument.
Piece de Hinako Ashihara (Kana)
Fan inconditionnelle d'une autre oeuvre de la mangaka, Le Sablier, je ne pouvais que me procurer Piece un jour ou l'autre, ne serait-ce que sur les conseils d'amis blogueurs mais aussi pour savoir si l'auteur était capable de me faire à nouveau vibrer.
Pour l'instant le contrat est rempli ! L'histoire est réaliste et racontée avec une certaine maturité, ce que j'apprécie beaucoup dans un shôjo, dramatique qui plus est. Le récit commence lors de la réunion d'anciens élèves du lycée, lors de l’enterrement d'une de leur camarade nommée Haruka. Personne n'était ami avec elle ni même ne l'appréciait vraiment, mais Mizuho va peu à peu essayer de connaître cette jeune fille disparue beaucoup trop tôt. Elle va reconstruire son histoire petit à petit tel un puzzle, jusqu'au jour de sa disparition.
La série est terminée en 10 tomes, la suite à découvrir donc !
Orange T3 de Ichigo Takano (Akata)
Dans la collection des petites pépites à ne pas rater en ce moment, Orange en fait sans aucun doute partie. Après la récente annonce de l'auteur affirmant que l'histoire se terminerait avec son cinquième tome, on profite d'autant plus de chaque dessin, chaque case , chaque sentiment qui nous est envoyé en plein visage tant le récit est bien mené.
S'il contient évidemment quelques clichés du genre, on passe outre tant il se dégage de cette histoire une mélancolie et une poésie qui nous détendent instantanément, sublimées par des amoures lycéennes mignonnes à souhait. Dans ce volume, Naho n'est désormais plus seule pour essayer vaille que vaille de changer l'avenir sombre de Kakeru !
Divine Nanami T4-T5-T6 de Suzuki Julietta (Delcourt)
Je considère cette histoire comme le digne successeur de Fruits Basket, car on y retrouve les mêmes ingrédients : une héroïne fauchée qui change drastiquement d'environnement et se retrouve liée à un monde fantastique. Ici, on entre dans le monde des yokaï sous les yeux perçants de Tomoe, le gardien renard de Nanami. Chaque tome est une nouvelle petite aventure de ce duo pas banal et l'on rencontre une foultitude de démons en tout genre. Un vrai plaisir de lire cette petite comédie qui sait devenir romantique quand il le faut !
Dans ces volumes, Nanami a compris qu'elle avait un petit faible pour notre renard et souhaite penser à autre chose en redonnant au temple sa gloire d'antan. Elle organise un festival mais c'est sans compter un esprit qui vient noter sa performance de déesse ! D'après lui elle est très mauvaise, si mauvaise que sa concurrente serait bien meilleure pour reprendre le job...
Kokkoku T1 de Horio Seita (Glénat)
Un jour, le frère et le neveu de Juri se font enlever. Les ravisseurs réclament une rançon et ne laissent que très peu de temps à la jeune fille pour espérer y arriver ! Mais son grand-père a plus d'un tour dans son sac puisqu'il décide d'utiliser une vieille pierre présente dans la famille depuis des générations afin d'arrêter le temps et d'aller secourir les deux autres... Le temps se fige, mais il ne faut pas s'y croire à l'abri pour autant.On abandonne les shôjo un moment et on dit bonjour aux seinen ! Nouveauté chez Glénat ce mois-ci, la série Kokkoku est terminée en huit volumes au Japon et mêle étroitement thriller et fantastique.
Plein de surprises, des héros pas banals, et un récit assez prenant sont les ingrédient présents dans ce tome ! Vivement la suite, d'autant que les motivations des kidnappeurs sont encore à découvrir... Et que l'Administrateur est là pour surveiller le tout.
La Tour Fantôme T6 de Tarô Nogizaka (Glénat)
Seinen là encore, il eut fallut que je me remette les tomes précédents en mémoire avant de commencer celui-ci tant on croule sous une foultitude d'informations en tout genre ! L'intrigue s'enfonce de plus en plus dans les méandres du labyrinthe de la tour fantôme, où se cache un trésor que certains sont prêts à tout pour obtenir...
On ne sait plus vraiment quelles sont les motivations des uns et des autres, si leur confiance est réelle ou feinte et si la moindre de leur action n'est qu'une étape de plus dans un plan calculé au millimètre... Reste que cette histoire nous tient une fois de plus en haleine et on ne sait plus dans quel camp se placer tant les personnages sont fourbes jusqu'à l'os...
La série est terminée en 9 tomes au Japon, en France la fin devrait se dévoiler petit à petit dans les prochains volumes à paraître, patience !
Lies are a Gentleman's Manners T1 de Marta Matsuo (June)
Non licencié en France, j'ai du me diriger vers les éditions américaines pour me procurer ce boy's love. Quand il s'agit de ce genre, je n'achète que les histoires qui m'ont réellement plu, que j'ai trouvées différentes des autres tant par le style graphique que par le récit, et ce manga de Marta Matsuo a répondu à toutes les conditions puisqu'il sera incessamment sous peu sur mon étagère.
On y suit Jonathan, un étudiant en médecine qui se fait piquer par un de ses professeurs en train de trafiquer des médicaments. Ce dernier nommé Paul Thomas Haskins jure de garder le silence mais sous certaines conditions. Ces deux protagonistes, le premier jeune insouciant au caractère bien trempé et le second riche anglais marié et père de famille vont alors développer des relations très particulières, alors qu'ils n'ont pourtant à priori absolument rien en commun.
A l'origine publié en tant que oneshot, un second et dernier volume est sur le point de voir le jour au Japon. Espérons que les USA mettent la main dessus car pour la France, ce n'est pour le moment pas prévu.
Publié dans Manga | Commentaires (0) | Facebook | |
01/03/2015
Kesstalu - Février 2015
Noragami T1 de Adachitoka (Pika)
Yato, un dieu raté n'ayant ni fidèles ni sanctuaire, rêve à ces nombreuses heures perdues de reconnaissance et de célébrité. Rien n'est gagné puisque en plus, son shinki le laisse tomber ! Un shinki est un être à l'apparence humaine qui sert un Dieu en se transformant en arme quand vient le temps de combattre les ayakashi, des démons qui se plaisent à assombrir la psyché des humains. A la recherche d'un nouveau shinki, Yato fait la connaissance de Hiyori, une jeune fille ayant le pouvoir de sortir de son corps de manière totalement involontaire, puis de Yukine un adolescent espiègle qui cache bien des choses...
Peu de surprises pour ce premier tome, je connaissais l'anime sortie il y a environ deux ans que j'avais pas mal appréciée ! Adachitoka connue notamment comme la dessinatrice de Alive Last Evolution, nous partage là encore son trait net et agréable à l’œil. L'histoire promet d'être intéressante, pour l'instant branchée comédie fantastique, elle a un certain potentiel pour se faire plus profonde...
Noragami T2 de Adachitoka (Pika)
Yukine est devenu le nouveau shinki de Yato. A la recherche de travail dans l'espoir de trouver de nouveaux adorateurs, on en apprend au passage un peu plus sur la relation particulière qui lie un Dieu à son shinki. Yukine se dévoile au fur et à mesure, sous le regard inquiet de Hiyori, qui elle s'endort encore n'importe ou et n'importe quand. On rencontre de nouveaux personnages : Kofuku par exemple, une demoiselle maladroite comme pas deux, ou encore Bishamon, qui voue une haine particulière à l'égard de Yato du à un événement commun de leur passé...
Je ne suis pas particulièrement fan du personnage de Bishamon, mais l'histoire la liant à Yato n'est pas encore totalement dévoilée, donc à voir pour la suite ! La dernière page du volume est assez intrigante et donne envie de dévorer le troisième tome dont la sortie est prévue le 1 avril.
"- Poisson d'avr...
- C'pas une blague."
L'Attaque des Titans - Before the Fall T3 de Hajime Isayama (Pika)
Un des deux spin-off de l'Attaque des Titans ayant vu le jour dans nos contrées, Before the Fall se place des années avant l'histoire principale de la série. On découvrait dans les deux premiers volumes un enfant né des déjections d'un titan qui était alors considéré comme un monstre par les hommes et se retrouvait enfermé telle une bête sauvage. Dans ce tome 3, Kyklo est libéré de ses chaines et souhaite alors voir de ses propres yeux un titan pour comprendre ce qu'il peut bien avoir en commun avec eux. Lors d'une expédition du bataillon d'exploration, il se cache des soldats et parvient à en apercevoir un, avant que tout ne tourne soudain au vinaigre...
J'ai beau acheter la suite à chaque nouveau tome, quelque chose me dérange avec cette histoire... Le graphisme de Satoshi Shiki change drastiquement du style de Hajime Isayama et est plus qu'honorable, mais je n'en suis pas particulièrement friande quand on en vient au découpage des cases ou à la mise en scène. Reste que la curiosité l'emporte, car je veux savoir comment le matériel tridimensionnel est né, ce qui est devenu plus tard une arme indispensable contre les titans...
A Silent Voice T1 de Yoshitoki Oima (Ki-oon)
Shôya est un petit caïd. Lui et ses copains se lancent sans arrêt des défis et des tests de courage, car c'est pour eux une méthode très efficace pour combattre l'ennui. Un jour, une nouvelle élève arrive dans sa classe : elle s'appelle Shôko et elle est sourde. Shôya y voit le moyen de s'amuser un peu plus et commence à se moquer d'elle ouvertement et à la harceler... jusqu'à ce que cette situation se retourne contre lui.
C'était LA nouveauté à ne pas manquer ! Ki-oon a fait plaisir à énormément de monde avec cette licence qui s'annonce déjà comme une petite pépite. A la fin de ce premier tome, on sait d'avance que l'on a affaire à un chef d'oeuvre car tout y est : les dessins réalistes et bourrés d'émotions, l'histoire touchante et racontée à la perfection, le thème original et poignant... Une tranche de vie bouleversante, voilà ce que c'est. A suivre obligatoirement avec le volume 2 à paraître le 12 mars.
Six Half T2 de Ricaco Iketani (Delcourt)
Lors du précédent volume, on rencontrait Shiori, une lycéenne qui a perdu la mémoire suite à un accident de moto. En essayant de découvrir qui elle est, elle se rend compte qu'elle était une personne peu recommandable à qui elle ne souhaite plus ressembler. Avec l'aide de son frère qui la soutient coûte que coûte, elle va reprendre le gout de vivre normalement et va essayer de devenir quelqu'un dont elle n'a pas à avoir honte ! C'est à ce moment qu'arrive Misaki, une ex-copine de son frère qui semble cacher des choses sous son visage d'ange...
La quête d'identité de Shiori continue ! L'originalité de la protagoniste apporte un peu de fraicheur dans ce shôjo mature qui me fait parfois penser à Comme Elles. Le dessin est cela dit typique du genre, même s'il parvient sans problème à se montrer expressif. Le tome 3 est d'ores et déjà disponible !
Yukito T3 de Akiko Monden et Arimasa Osawa (Panini)
Le thriller policier dans toute sa splendeur ! Le scénario aux petits oignons nous retourne la cervelle mais il est ô combien plaisant à décortiquer. Yukito est un jeune inspecteur de police à la recherche du véritable responsable du meurtre de son père, des années plus tôt. S'il a le soutien de certains policiers mais aussi de yakuzas influents, d'autres individus cherchent à lui mettre des bâtons dans les roues et ne veulent pas qu'il déterre des événements passés...
La jeune Ann apparaît très peu dans ce tome. Reléguée au rang de simple personnage secondaire, on se concentre vraiment sur les magouilles de la mafia et les guerres de pouvoir dans les différents quartiers. On en découvre toujours un peu plus, même si au final on s'enfonce également toujours plus loin dans un environnement plein de secrets.
Bon alors par contre c'est Panini hein, alors le tome 4 sortira quand il sortira...
Publié dans Manga | Commentaires (3) | Facebook | |
04/09/2014
Wakfu de Tot, Azra et Saïd Sassine
Année : 2012
Genre : Aventure, Fantastique
Volumes : 3 (en cours)
Synopsis : L'histoire débute peu après la fin de la saison 2 de la série animée. Les membres de la Confrérie du Tofu vivent leur vie tranquillement, mais l'aventure les appelle à nouveau lorsque Jiva, la reine des glaces, kidnappe Grougaloragran et Chibi pour des raisons inconnues. Elle leur laissera la vie sauve, pour peu que la confrérie fasse ce qu'elle demande : lui ramener la totalité des Dofus Eliatropes, cachés au cœur du Monde des Douze.
Mon avis : Je suis une fan inconditionnelle de la série animée, made in Ankama, sortie il y a quelques années sur France 3. A la fin de la saison 2, j'étais comme beaucoup d'autres un peu déçue car aucune saison 3 n'avait été annoncée.
"- Un peu déçue, c'est comme ça qu'on dit quand on est au bord du suicide ?
- Je vais pas rentrer dans les détails, mon psy me l'interdit."
De plus, la sortie imminente du manga était à double tranchant : d'un côté nous avions la suite de l'histoire mais de l'autre cela réduisait les chances d'une suite animée. On a appris depuis que des OAV verraient le jour, j'attend donc patiemment leur diffusion comme la sage enfant que je suis.
- LOL.
Cela ne m'empêche en rien de mourir d'impatience, même si j'ai trouvé un soin palliatif : le manga scénarisé par Azra et Tot, le boss d'Ankama, rien que ça.
Mais revenons à nos bouftous, qu'en est-il de ce manga ? Inutile de le nier, il faut d'abord se faire au changement radical de style graphique, que l'on doit à Said Sassine. Si le dessin animé est assez gracieux et lisse, le manga tranche dans le vif avec un trait plus agressif et haché, sans pour autant être désagréable. Nos héros sont alors un peu caricaturés, mais on s'y fait rapidement et on en apprécie le dynamisme.
L'histoire quand à elle est ponctuée comme à son habitude d'humour 100% français, de références et de jeux de mots, c'est toujours un plaisir. Il est encore un peu tôt pour juger de la globalité du scénario, avec seulement deux tomes sortis à ce jour, le troisième étant prévu pour le mois de novembre.
En revanche, il faut noter que le rythme de parution est un peu long, avec la sortie d'un seul tome par an. Au vu de la direction que prends le scénario qui m'a l'air assez ambitieux, il semble que de nombreux autres tomes soient prévus. ce rythme de parution m'inquiète un peu, du coup. Bref, Wakfu reste une bonne expérience s’adressant malgré tout à un public déjà fan de la série, les néophytes pouvant s'y perdre facilement. On y retrouve un panel de personnage rencontrés au gré des épisodes des saisons précédentes, et l'univers magique d'Ankama nous emporte malgré lui au sein d'une quète fantastique dont on a hâte de connaitre les aboutissants.
Ma note : 14/20
Publié dans Manga | Commentaires (0) | Facebook | |
27/08/2014
L'Attaque des Titans de Hajime Isayama
Année : 2009 (JP) 2013 (FR)
Type : Shônen
Genre : Fantastique, Horreur, Action, Drame
Volumes : 8 (en cours)
Synopsis : En l'an 845, les Hommes se terrent derrière trois murs immenses nommés Maria, Rose et Sina. Ces murs leur permettent de vivre à l'abris des Titans, qui se nourrissent de leur chair depuis la nuit des temps. Mais un jour comme les autres, tandis qu'Eren Jaëger et Mikasa Ackerman rentrent chez eux, un titan colossal plus haut que le mur détruit ce dernier, laissant alors rentrer tous ses comparses sur le territoire de l'Humanité.
Mon avis : J'ai déjà parlé de l'anime il y a quelques mois, mais aujourd'hui je m'attaque au manga dont le huitième tome vient de sortir chez Pika. Ce volume rattrape l'anime, et j'ai fait le choix de m'arrêter là en attendant que la suite sorte en version animée (ce n'est qu'un au revoir, la suite finira bel et bien sur mon étagère un jour ou l'autre). C'est donc le bon moment pour faire un point !
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on est en tout premier lieu frappé par le style graphique de Hajime Isayama, qui est particulièrement déroutant.
- Déroutant, c'est-à-dire ?
- Bah tu veux aller à Toulouse, mais t'es sur l'autoroute direction Paris-Limoges, tu vois ?
Si j'ai pu lire sur la toile certaines critiques qui ne mâchent pas leurs mots sur ce dessin assez brouillon et possédant pas mal de lacunes (proportion et anatomie, finesse du trait), je relativise un peu plus. En effet, je le trouve pas si dégueulasse que ça malgré les nombreux soucis qu'on peut y noter, et je trouve que les couvertures des tomes sont pour la grande majorité, assez géniales. On ne peut nier cependant que certains puissent considérer ce style comme un obstacle, bloquant alors la lecture d'une histoire qui vaut pourtant carrément le coup. Et puis les décors sont pas mal en plus !
Parce que oui, et certains d'entre vous s'en sont surement rendus compte en visionnant l'anime, L'attaque des Titans est un peu le blockbuster du moment, ce titre n'étant pas usurpé. Les actions s'enchaînent l'une après l'autre dans une mise en scène assez captivante. La lecture n'en est que des plus agréable et excitante, d'autant plus si l'on est du genre à aimer les cliffhanger. Pas de censure ici, Hajime Isayama y va a fond la caisse, et profite du massacre pour nous montrer les joies du copinage entre humains et titans.
De plus, cette version papier regorge d'informations sur le background de l'histoire, nous expliquant par exemple le fonctionnement des équipements des soldats ou nous illustrant la géographie des lieux. Bonus appréciés, pour ma part.
Ce que j'espère, c'est que l'auteur nous ponde une suite qui tienne la route, et qui continue de nous tenir en haleine, comme il a déjà réussi à le faire avec ces 8 premiers volumes. On a appris dans le courant de l'année que le manga ne devrait pas dépasser les 20 tomes, ce qui est tout à fait acceptable. Ce qui au contraire me titille un peu, ce sont les rumeurs affirmant que le mangaka ait décidé de changer la fin qu'il avait prévu de donner au départ, sous couvert de ne pas décevoir les fans. Je ne sais pas trop comment prendre cette information, on verra bien quand on y sera =)
En attendant, le 14ème tome du manga vient de sortir au Japon, avec en petit bonus la troisième OAV de l'anime. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le syndrome "L'attaque des titans" est loin d'être terminé (on annonce en effet que l'on en a pour encore 3 ou 4 ans). Wait and see !
Ma note : 16/20
A voir aussi :
- Shingeki no Kyojin (Anime)
- Shingeki no Kyojin : Ilse no Techou (OAV)
Publié dans Manga | Commentaires (0) | Facebook | |
14/08/2014
Le Sablier de Hinako Ashihara
Année : 2003
Type : Shôjo
Genre : Romance, Drame, Slice of Life
Volumes : 10
Synopsis : Les parents d'An divorcent, et la jeune fille se voit obligée de quitter Tokyo pour venir vivre dans la campagne d'enfance de sa mère, dans le village de Shimane. Elle y rencontre des enfants qui vont devenir ses plus proches amis : Daigo Kitamura qui ne la laisse pas indifférente, ainsi que Fuji et Shiika, les enfants de la riche famille Tsukishima. Si An s'intègre rapidement, la mère d'An, Miwako, est plus fragile qu'elle ne le laisse paraître et souffre de ce retour aux sources.
(Attention aux spoilers !)
Mon avis : Waouh. Je viens de me faire exploser le cœur en mille morceaux par une bombe H. J'ai tout recollé avec du scotch et un brin de patafix, avant que mon organe cardiaque si faiblard ne se fasse de nouveau déchirer, à tel point que seul la greffe puisse encore me sauver. Plus simplement et sans la métaphore à deux francs cinquante, cela faisait un moment que je n'avais pas ressenti ce sentiment d'oppression au niveau de la poitrine au moment de la lecture, comme si le monde allait s'arrêter et qu'il fallait absolument fondre en larme pour que la vie reprenne son cours.
C'est le genre de shôjo que j'aime lire. Et pourtant si l'on réfléchit bien et que l'on prend un peu de recul, la trame du scénario est assez classique et est très similaire à un C'était Nous par exemple.
Mais je n'ai pu m'empêcher d'être grandement émue, et ce dès le premier volume.
An est une enfant comme les autres, quoi qu'ayant un caractère bien trempé. Elle subit en silence le divorce de ses parents du aux problèmes financiers de son père et tente du mieux possible de s'habituer à son nouvel environnement. C'est le jeune Daigo qui va la sauver de l'ennui que représente cette campagne enneigée la moitié de l'année. Les deux enfants sont émouvants ensemble, leur relation est de la pure amitié et c'est vraiment rafraîchissant à suivre.
Mais si la vie commence à lui sourire, elle s’effondre de nouveau le jour ou sa mère s'isole dans les montagnes afin de s'y laisser mourir. C'est cet événement tragique qui sera le véritable point de départ de cette histoire. Miwako était fragile, trop en réalité. An va vouloir devenir une personne différente de sa mère, et Daigo sera là pour y veiller. Leur histoire d'amour va devenir l'histoire de leur vie, mais au fil des années, An va cependant suivre les pas de Miwako qu'elle tentait en vain d'éviter, passant d'ailleurs au Sand Museum de Nima, d'ou vient le sablier qu'elle aime tant.
Ce manga est un bijou, tout simplement. Le dessin n'est pas particulièrement original et correspond aux standards des shôjo que l'on connait, mais on est embarqué dans cette tranche de vie, par ces personnages, par ses rebondissements et par cette multitude de sentiments qui nous sont envoyés en plein visage. L'inconvénient d'un tel récit, c'est que l'on a l'impression que la vie est injuste, que le temps passe vite et que le même destin nous attend tous au bout du chemin. Alors en attendant, essayons d'être heureux !
"- Attend, attend... Tu pleures ?
- Oh la ferme."
Ma note : 18/20
Publié dans Manga | Commentaires (7) | Facebook | |
26/06/2014
The Innocent de Avi Arad, Junichi Fujisaku et Ko Yasung
Année : 2011
Type : Shônen
Genre : Fantastique, Suspense
Volumes : Oneshot
Synopsis : Ash a été condamné à mort, et vient de rendre l'âme via la chaise électrique... Or le souci, c'est qu'il était innocent, et qu'il n'avait pas commis le crime dont on l'accusait. Le Conseil des Anges lui accorde alors le droit d’œuvrer en tant qu'Agent : il aura la possibilité de revenir sur Terre et d'aider son prochain jusqu'à ce que son âme soit purifiée. Pour le guider, un ange androgyne du nom d'Angel le conseillera sur la suite des événements.
Mon avis : Ça m'apprendra à acheter comme ça, sur un coup de tête et sans me renseigner au préalable ! De temps en temps, j'ai de la chance en choisissant des livres au hasard, et des fois non. Là ce ne fut clairement pas le cas ...
Le principal défaut de cette histoire est sans aucun doute le fait qu'il n'y ait qu'un seul volume. Il en résulte une confusion extrême quant au scénario, ce dernier n'étant pas adapté au format.
Trop de choses se passent, de manière trop rapide et pas développée pour un sou. Au contraire, des indications totalement inutiles nous sont données, qui auraient pu être supprimées sans souci pour aérer l'ensemble et nous donner enfin l’impression de comprendre quelque chose (le Pacte du sang, c'est quoi ? Le Partage des Anges c'est quoi ? Ash qui perd ses pouvoirs, mais qui les récupère le chapitre suivant ? Holy White, il sert à quoi, à part à rien ? Pourquoi Whirl arrive à voir Ash ?).
Les dialogues sont également mal travaillés, on trouve beaucoup de répétitions, ce qui dans un oneshot se remarque très rapidement. Ash répète tout le temps qu'il veut faire "à sa façon", Whirl (personnage dont je cherche encore l'utilité) n'a qu'une seule phrase à son actif : "je veux jouer avec toi" ou une autre connerie de psychopathe du genre. Une ou deux fois ça passe, mais la c'est toutes les dix pages...
"- Qu'est ce que t'as contre les dialogues qui se répètent ?
- Hodor. Hodor, Hodor !
- Ah, je vois."
L'histoire de base est assez simple en elle-même, et aurait pu servir très facilement pour quelque chose d'un peu mieux ficelé. Ici, nous sommes en présence d'un méli-mélo d'actions sans queue ni tête qui vous donnent la migraine. Au niveau du dessin en revanche, je n'ai rien à redire ou presque. C'est soigné et graphiquement sympa, quoi que les personnages féminins sont un peu durs à différencier. On ne saurait vraiment dire si on est dans le manga ou dans le manhua, c'est un peu un mélange des deux.
Sinon Ash a le pouvoir de manipuler les cendres et qu'à cela ne tienne "Ash" veut dire "cendre" en anglais. Angel est un ange, et oh ! c'est exactement ce que son prénom signifie. Voilà, je voulais montrer que pour l'originalité des noms on repassera.
- Ça me rappelle Pirates des caraïbes 4...
- Oui, moi aussi. Sirena la sirène quoi.
Bref, je n'ai pas franchement apprécié la lecture de ce manga. Divisé le tout en deux volumes aurait été plus qu'appréciable pour approfondir certains passages. De la même façon, les personnages apparaissent d'autant plus fades, ce qui ne joue pas non plus en la faveur du titre. Après l'histoire est pas mal, mais est très mal gérée, tout simplement pour tenir en un tome... Ce que j'en ai appris ? Se renseigner avant d'acheter.
Ma note : 9/20
Publié dans Manga | Commentaires (2) | Facebook | |
02/02/2014
L'infirmerie après les cours de Setona Mizushiro
Année : 2005 (JP) 2006 (FR)
Type : Shojo
Genre : Romance, School Life, Fantastique
Volumes : 10
Synopsis : Mashiro Ichijo est considéré comme un prince dans son lycée. Il est beau, il est gentil... Mais voilà, en réalité Mashiro n'est pas vraiment un homme. En effet, la moitié supérieure de son corps est celle d'un homme et la moitié inférieure est celle d'une femme. Un jour, une infirmière que Mashiro n'avait encore jamais vu vient le voir en lui disant qu'à partir de maintenant, il allait devoir assister à des cours spéciaux, lui permettant de quitter le lycée dans un futur plus ou moins proche. Dans ces cours, il faut se battre en rêve contre les autres élèves, et partir à la recherche d'une clé... En compagnie de Kureha Fujishima, et en évitant de rencontrer trop souvent So Mizuhashi, Mashiro parviendra t-il a retrouver son identité en même temps que la fameuse clé ?
Mon avis : Cela fait un tout petit peu plus d'un an que je n'avais pas écris sur un manga, et pourtant, ce n'est pas faute d'en consommer un paquet ! Sur Borderland, je préfère écrire sur une série complète, ce qui explique l'absence d'articles associés, vu que toutes mes collections ne le sont pas en ce moment =) Bref, aujourd'hui il s'agira donc de L'infirmerie après les cours de Setona Mizushiro ! J'aime beaucoup cette mangaka, et à part ses tout premiers travaux qui ne sont pas disponibles en France, je pense avoir lu une bonne partie voir la totalité de son travail. A ce titre, je suis triste d'avoir été trop jeune (et trop éloignée de Paris) au moment de sa venue en France, lors de la Japan Expo en 2008, la faute à pas de chance ;)
Si l'on peut penser au premier abord que l'on est dans un school life peu différent des autres sur le plan de la trame scénaristique (et je suis bien placée pour le savoir, je l'ai pensé également, rien qu'à la lecture du titre), il en est tout autrement en réalité. Le principe des cours à l'infirmerie est simple : les élèves viennent pour y dormir et plonger dans un profond rêve. Dans ce rêve, ils ont tous une apparence qui correspond à leur soi intérieur, une métaphore de leur être pour ainsi dire. A partir de là, ils se battent pour obtenir la clé, cachée à l'intérieur de l'un d'entre eux et pouvoir ainsi sortir du rêve, et du lycée par la même occasion.
Le gros problème de Mashiro, c'est son identité sexuelle : s'il se persuade d'être un garçon au lycée, la venue de ses premières règles va chambouler sa vie. Les cours à l'infirmerie ne vont pas l'aider le moins du monde au début, car à l'intérieur du rêve, il a l'apparence d'une fille... Mashiro est donc torturé(e) psychologiquement du début à la fin et So et Kureha ne vont pas améliorer sa situation. Ce triangle amoureux peu banal complexifie au maximum les relations des protagonistes sans que l'on ait vraiment à se demander si oui ou non, on est en présence de relations homosexuelles, étant donné que le sexe du personnage principal n'est pas clairement défini.
Dans les rêves, on croisera au fur et à mesure d'étranges créatures, dont on sait qu'il s'agit d'élèves du lycée, sans pour autant savoir à qui elles correspondent exactement... C'est ainsi qu'entre en scène l'armure, le cauchemar personnel de Mashiro. S'agit-il de So ? Quel est son lien avec Mashiro ? S'éloignant du but d'obtenir la clé, Mashiro va avant tout vouloir savoir qui se cache derrière cette armure froide et violente... Il se laisse alors distraire et s'emporte facilement face à son trop plein de sentiments.
Si Setona Mizushiro nous délivre au fil de son histoire des indices au rythme d'une cuillère à café une fois de temps en temps, on a tendance à les oublier au profit de la romance entre les différents protagonistes ainsi que de l'envie de découvrir l'identité réelle des personnages. En revanche, le véritable rôle des cours et de la fameuse clé reste un mystère, et ce jusqu'au tout dernier chapitre de la série. Le scénario est très bien géré, on ne s'ennuie pas un seul instant et l'on cherche, encore et encore, ce que peut bien signifier toute cette histoire. Le dessin est fidèle aux autres œuvres de l'auteur que j'ai pu lire dans le passé, riche en détails mais pas trop quand même, on a des personnages expressifs et un rythme de lecture assez dynamique.
Sachez que depuis décembre 2013, L'infirmerie après les cours n'est plus édité par Kaze, qui a stoppé sa commercialisation. En revanche, si vous vous dépêchez, vous avez encore une chance de le trouver d'occasion, comme je l'ai fais il y a peu ;) C'est une superbe série, émouvante et touchante dont la fin impossible à prévoir est un régal pour l'intellect. De plus, c'est une histoire que l'on redécouvre à la deuxième lecture, recherchant les indices que l'on aurait loupé la première fois ;) C'est du bon !
Ma note : 18/20
A voir aussi :
Publié dans Manga | Commentaires (4) | Facebook | |
11/01/2013
Nijigahara Holograph de Asano Inio
Année : 2006 (JP) 2008 (FR)
Type : Seinen
Genre : Drame, Slice of life
Volumes : Oneshot
Synopsis : C'est à côté de Nijigahara, "le champs de l'arc-en-ciel", que se déroule cette histoire. Suzuki vient d'arriver dans sa nouvelle école. Kyoko s'est blessée à l'oeil. Komatsuzaki est triste car Arié est à l'hopital. Maki est amoureuse de Komatsuzaki. A travers la vie de plusieurs personnages et à différentes époques de leurs vie, on découvre peu à peu la mystérieuse histoire se cachant derrière ce lieu singulier, et pourquoi la population de papillon a augmenter ces dernières années.
Mon avis : C'est difficile de faire un résumé de cette histoire tant le scénario est complexe. Je suis tout d'abord tombée amoureuse du dessin : le style de Asano Inio cherche le maximum de réalisme, les décors sont somptueux, profonds... Les effets de lumières sont impressionnants ! A un moment, on admire en même temps que les personnages un coucher de soleil tellement bien réalisé qu'on a l'impression d'avoir mal aux yeux, comme en vrai quoi... (oui, j'aime plonger à fond dans l'histoire quand je lis ;)). Parlons des personnages d'ailleurs ! Déja, on a affaire à des vrai japonais qui ressemblent à des japonais. Fini les personnages aux yeux débridés et au facies occidentaux ! Et oui, quand il cherche le réalisme, Asano Inio ne le fait pas à moitié.
Chaque personnage a une personnalité propre, et on apprend au fur et à mesure qu'ils sont tous plus ou moins perturbés par un évênement quelconque de leur vie. Il n'y a pas de personnage principal, c'est l'ensemble de leur histoire respective qui fait avancer la trame principale. C'est un peu comme un puzzle, dont le lecteur cherche a rassembler et recoller tous les morceaux pour essayer de comprendre. J'ai été vraiment scotchée ! A la fin de la lecture, je ne vais pas mentir, beaucoup d'éléments m'avaient échappés, et ce n'est qu'a la lecture suivante que j'ai enfin pu me dire "Ah d'accord, c'est pour ça !" Il faut être attentif aux moindres détails, au moindre dialogue, à la moindre parole, car si on en loupe un seul, on risque de se retrouver perdu au chapitre suivant =) J'aime beaucoup ce genre d'histoire, que ce soit en manga, en livre ou bien en film, qui appelle à la mémoire et à la logique pour remettre des évênements dans l'ordre.
On est en présence d'une petite dose de fantastique, juste ce qu'il faut pour que l'on ait a se demander "est ce que ça existe vraiment ? ou les personnages sont ils fous ?" Pas de passages inutiles, les informations utiles à l'histoire sont lachées au bon moment, l'auteur maitrise à fond son scénario, et on en ressors avec l'impression d'en avoir pris plein la vue. Je pense qu'à ma prochaine lecture, je découvrirai encore des choses qui m'avaient échappées à nouveau, mais je trouve ça génial de pouvoir redécouvrir une histoire que l'on croit connaitre, et qui finalement cache bien des surprises... Au final, Nijigahara Holograph est ce que j'appelerai un chef d'oeuvre, ou son auteur nous offre tout son talent artistique et scénaristique. Le manga est en grand format (plus grand que le format des mangas habituels si vous préférez) et il faut donc y mettre le prix (comptez a peu près 15euros neuf) mais je ne suis pas du tout déçue !
Ma note : 18/20
Publié dans Manga | Commentaires (2) | Facebook | |
13/10/2012
Vampire Knight de Matsuri Hino
Année : 2005 (JP) 2007 (FR)
Type : Shojo
Genre : Romance, Fantastique
Volumes : 16 (en cours)
Synopsis : Yuki Kurosu est élève à l'Académie Cross, un lycée étrange se partageant entre une Day Class, étudiant le jour, et une Night Class, regroupant les élèves les plus doués et travaillant la nuit. Yuki ainsi que Zero Kyriu, un ami d'enfance, a pour responsabilité le bon déroulement des choses lors du changement de classe. Seulement voila, Yuki et Zero sont également chargés de surveiller la Night Class, qui n'est consitués que de vampires... Parmis eux, Kaname Kuran, a toujours fasciné Yuki...
Mon avis : (Attention aux spoilers) Ce qui m'a particulièrement attiré dans Vampire Knight, c'est le design des personnages plus que le synopsis... Je trouve le style de Matsuri Hino vraiment somptueux !! Et de plus, je suis amoureuse de Zero depuis ma plus tendre enfance =P Oui je sais, je copirais 200 fois "je-ne-flasherais-pas-sur-un-personnage-de-fiction"... Bref ! Le début de l'histoire est assez simple : des vampires sont présents, ils sont gentils, mais un jour, bah y'a un truc qui fait qu'en fait, ils sont pas tous gentils... Ce que j'aime suivre particulièrement dans cette histoire, c'est la relation entre Yuki et Zero, et j'avoue que j'ai bien du mal à mettre un nom dessus ! M'enfin, c'est tout le but de l'histoire... Partira t-elle avec Zero malgré la fascination qu'elle ressent pour Kaname ? Ou restera t-elle avec lui, malgré les innombrables magouilles qu'il manigance dans son coin ? Les deux protagonistes mâles se battront-ils enfin pour l'amour de la belle, ou juste pour la satisfaction de se taper dessus ? Pour ce qui est de la guerre entre les vampires et les hunters, elle est assez interessante à suivre au début, mais je vous avouerai qu'il faudrait que je me remette à la lecture des VK, ca fait un moment que je ne sait plus ou on en est... C'est un shojo un peu plus mature que ce qu'on trouve habituellement, sans pour autant être dans le josei, même si on retrouve les codes habituels des shojos... J'attend la fin avec impatience, même si ce n'est pas la bombe du siècle, c'est un manga sympa ;) Sachez qu'il existe deux saisons en animé : Vampire Kight et Vampire Kight Guilty, et malgré le souhait de nombreuses personnes d'avoir une saison 3, il ne semble pas que ce soit au programme ;/
Ma note : 13/20
Publié dans Manga | Commentaires (1) | Facebook | |
06/09/2012
Death note de Tsugumi Oba et Takeshi Obata
Année : 2006
Type : Seinen
Genre : Action, Psychologique, Policier, Fantastique
Volumes : 12
Synopsis : Yagami Light est un jeune lycéen très doué. Un jour qu'il est pensif durant une heure de cours, il voit un étrange cahier noir tomber de nul part. Il le ramasse un peu plus tard pour découvrir que le cahier est un Death Note : un cahier tuant n'importe quelle personne dont le nom y a été inscrit. Ne croyant pas à ces choses la, Light va malgré tout rester en possession du cahier. Interpole : l'heure est grave ! En effet, depuis quelques temps, plusieurs prisonniers, meurtriers, délinquants, voleurs en tout genre sont morts, tous d'une crise cardiaque. C'est le moment de faire appel à L pour faire la lumière sur cette affaire...
Mon avis : Let's talk about perfection ! Les mecs qui ont inventé cette histoire sont juste des génies ! Du premier chapitre jusqu'à la fin de l'histoire, on est dans un suspense insoutenable, les chapitres nous font monter la tension, les personnages sont tous aussi charismatiques les uns que les autres, le scenario n'a aucun défaut et ne faiblit jamais, chaque petit détail est travaillé et rien n'est laissé au hasard ! Light est un personnage, voir LE personnage le plus subtil et le plus talentueux que j'ai jamais rencontré dans une histoire... Certes, sa façon de penser est un peu, extremiste... Le personnage de L est également original en tout point, et les deux en même temps... C'est juste un régal de les voir se battre, jusqu'à la mort de l'un ou l'autre.
Le style graphique est à couper le souffle, les décors magnifiquement tramés, rien n'est inutile. C'est de l'art, tout simplement. Que dire de plus ? Quand on a pas lu Death Note, on loupe quelque chose de grandiose. Je parlerai plus tard de l'anime de 47 épisodes qui est un petit bijou, et des multiples films qui ont vu le jours depuis ;) Sachez également qu'un tome 13 existe : c'est un fan book qui révèle pas mal de secrets, et entre autre le véritable nom de L ;) Je ne l'ai pas encore, mais un jour il sera à moi !
PS : Au Toulouse Games Show, je me suis acheté un Death Note... sisisi... Je vous le montrerai !
Ma note : 20/20
Publié dans Manga | Commentaires (3) | Facebook | |